mardi 30 décembre 2008

On fait le bilan, calmement, on sonne les morts à chaque instant, on sraconte les vieilles histoires d'avant comme si on avait 50 ans...

Salut mes ptits loups ! Ah que dire, que dire ? Vous allez bien sûr me reprocher cette si longue absence qui a dû vous faire vous sentir bien seul dans ce monde de brute où poésie rime souvent avec sodomie et amour avec Darfour.

ATTENTION, GRAND JEU DE L'HIVER : SAURAS TU RETROUVER LES LIENS DE CAUSALITES ENTRE CES QUATRE TERMES ? SI TU TROUVES LA BONNE REPONSE, TU GAGNES !

En effet, plus de deux semaines ont passé depuis ma dernière brêve, et il serait faux de dire que je n'ai pas eu une minute à vous consacrer, étant en vacances depuis un bout de temps. Oui mais voilà, parfois la vie nous réserve des surprises. Certaines bonnes. D'autres moins. Certaines qui ne vous laissent pas le temps de réfléchir, de penser, d'exister. La mort d'un proche fait partie de ces "surprises" qui coupe court à toute envie, toute imagination, toute volonté de créer, du moins pour une période temporaire, qui laisse place à cette terre fertile d'un champ de tristesse sourde d'où pousse parfois les plus belles choses...

Mais ce n'est absolument pas ce qui m'a retenu, non non, simplement une bonne grosse flemme amorphe. Mais, alors que le mois de Décembre se meurt à petit feu, entraînant dans son agonie lente et sucrée l'année 2008, il me paraissait inconcevable, sinon dommage de ne pas vous faire un dernier adieu. La magnanité m'étouffe. Je ne sais surtout pas l'écrire.

La barre est haute car ce billet, en plus d'être un billet qui s'est fait attendre par trois clampins perdus, est un billet qui clôt une année riche en émotions.

Alors, que dire ?
Devrais-je faire une rétrospective rigolote et instructive de tout ce qui s'est passé cette année alors que vous pouvez regarder La Nuit du Zapping sur Youtube ?

Devrais-je vous donner mon avis sur les futurs tendances de l'année 2009 : ce qu'il faut écouter, ce qu'il faut voir, ce dont il faut parler ? Vous trouverez ça dans n'importe quel torchon diarhéique plus ou moins pseudo-journalistique, bloguesque ou non, dont la seule vertu réside en son ineptie chronophage. MAIS N'EST CE PAS LA FIN DE TOUT UN CHACUN QUAND IL EST 20 HEURES 47 ?

Devrais-je donner mon avis sur les dernières actualités de ces dernières semaines alors que la propagande anxiogène des journaux de 20 heures, surtout TF1 HAHAHAHAHAHA, le fait avec une telle maestria, que dis-je, un tel brio, qu'à l'aune de ceux-ci n'importe quelle tentative de subjectivité journalistique paraît dérisoire ? (je vous jure, écoutez le post-générique, la musique de fond qui accompagne les gros titres au début : c'est flippant) Et puis bon, ça commence à être redondant entre les bavures hospitalières (non c'est vrai, l'erreur médicale (BEBE MORT HAHAHA BEBE MORT), et les sinistres des milieux du soin (6 HEURES D'AGONIE HAHAHAHA) tant médicaux que psychiatrique (AHAHAHA LE SCHIZOPHRENE VIOLENT S'EST ECHAPPE DE SA FAUSSE PRISON OU L'ON L'A MIS PARCE QU'ON NE SAIT PLUS QUOI EN FAIRE AHAHA), c'est du vu et du revu, un peu d'inventivité merde quoi on commence à s'ennuyer. Et puis bon, les grandes fraudes économiques sont presques coulantes en ce temps de multi-crises lupestres OUAIS, LUPESTRES LA METAPHORE EST BIEN CHOISIE TOUT COMME LE PSEUDO NEOLOGISME. Mauvais timing.

Devrais-je adresser un message de paix, d'amour, d'espoir et de tolérance au monde entier et surtout aux pervers incestueux qui se promènent le chibre en main dans mon blog en tapant des trucs genre "baise annale petite fille grand père chauve lubrique pendant qu'elle dort en chantant", pour condenser ? Benoit XVI le fait déjà très bien, et qui, plus que lui, a autant de légitimité pour s'adresser aux pervers incestueux dont le poids de l'âge pèse sur la libidineuse tension d'un désir innassouvi et ce à jamais ? (encore que j'ai des adresses) Personne, à proprement parler.

Non, je ne vais rien dire, rien faire, rien célébrer, c'est beaucoup plus sûr comme ça.


Je préfère vous parler de Francis Lalanne :



Lalanne ? Parce qu'il le vaut bien.

Ma résolution de 2009 : Entamer une collection de vinyles kitsch.


Je vous embrasse, et vous dis - GROS CLIN D'OEIL- à l'année prochaine. Mmmprft.

vendredi 12 décembre 2008

Le Hang Drum

Je ne sais pas si vous connaissez cette curiosité instrumentale qu'est le Hang Drum. Sorti en Suisse il y a 8 ans je crois, fruit de 25 ans d'expériences pour donner cette caisse de résonnance parfaite... Bref, regardez, c'est assez envoûtant.





Pour en savoir plus : http://www.hangdrum.com/

mercredi 10 décembre 2008

Les déguisements, c'est bien.

Grand jeu de la semaine : sauras-tu retrouver en quoi s'est déguisé ce freak achalandé ? Attention, il y a un piège ! Le premier qui trouve tous les animaux gagne le meilleur tuyau pour se faire pleins de fric sur le net ! Attention, il y a un piège !









(merci à Comicsansms pour les images)

mardi 9 décembre 2008

Nicolas Sarkozy est impuissant.

Salut les petits amis, cette semaine je vous ai concocté une playlist de ce que j'écoute en boucle en Décembre ou ce qui m'a particulièrement marqué, vous y trouverez :

Tarantula, de Pendulum, de la bonne grosse Drum n Bass bien électro un peu crado qui fout bien la pêche, à écouter avec moult basse et en shakant son body

Chinese Democracy, des Gun's n Roses : tiré de l'album éponyme du retour des Guns après 14 ans d'absence. Je ne connais absoluement rien aux GNR, à part Knocking on heaven's door, mais cette chanson arrache tout je trouve. Le reste de l'album est coulant.

Code 1026, d'Agoria : morceau phare du DJ Lyonnais Agoria, j'aurais préféré vous mettre "Dust", une chanson magnifique et plus accessible, mais elle est introuvable et cette techno envoûtante et tourbillonante saura vous faire gerber/kiffer. Il réalise la bande-son de "Go Fast", une production Besson avec Roschdy Zem dont personne ne parle.

DLZ, de Tv on the radio : j'en ai déjà parlé ya quelques semaines. Un petit bijou groovy et ultra sexy.

I've got that tune, de Chinese Man : Chinese Man c'est du nu-jazz, c'est à dire un truc inqualifiable entre électro/jazz/hip-hop/funk/soul. Ca envoie tout. Dans le genre Lyre le Temps ou Belleruche.

We Are your Friend, du dernier live de Justice : tiré du dernier live sorti il y a peu enregistré non pas à la console mais en plein milieu du public. Juste ultime, bientôt dans les CDs du moment. Surtout les dernières 50 secondes.

Navigator, de Bauchklang : c'est des Autrichiens je crois. Ca envoie sec, ça pulse et tout. C'est surtout du beat-box intégral. Pas d'instrus quoi, tout est fait avec la bouche. Impressionant, et d'après l'avis de quelqu'un qui les a vu en concert, c'est pas mixé...

Data.microhelix, de Ryoji Ikeda : comment dire ? C'est pas vraiment écoutable, c'est une curiosité musicale. Ce mec est un Japonais qui fait de l'électro et qui s'intéresse plus spécialement aux microfréquences, enfin ces espèces de trucs chelous. Mix éléctroacoustiques, à au moins découvrir, pour savoir que ça existe.

Hajnal, de Venetian Snares : du Classic-Jazz-core, du moins cette chanson. C'est pas dit que vous allez supporter mais c'est très beau. C'est très classe.

Gravity's rainbow, des Klaxons, remixé par Soulwax : un tube pour les bitchs en shortys moulants fluos assez irrésistible et sexy (la chanson, pas les bitchs). C'est assez vieux me direz-vous, mais c'est à propos puisque Soulwax sort un DVD live rigolo et bien foutu : Part of the week-end never dies.

Find me in the world, de DSL : le "tube" des trublions de DSL, issu du crew/label plus connu pour son énorme prétention que pour ses talents musicaux. Du bon gros hip-hop d'aujourd'hui bien électro. Un melon incroyable et assez insupportable sur scène par contre.


Sinon, vous aurez également remarqué le générateur aléatoire de sous-titres rigolos que Stu (L) m'a gentiment installé dans sa mansuétude qu'il a épaisse. Kissous à toi. Si vous avez des suggestions, mettez les en commentaires...



Enfin, petit bijou de montage débilement drôle et bien foutu sur notre Président :







samedi 6 décembre 2008

"Lorie est une grosse salope. Elle aime la sodomie."

Ouaaaah je suis en pleine fascination et découvertes de deux blogs-sites outrancièrement outrancier et outrageusement rigolo et débiles.




Aaaah la police du Comis Sans MS, qui ne l'a jamais utilisée lors de ses vagues travaux de groupes collégiens copiés/collés sur une quelconque page perso "wanadoo" ou "lycos" au design moche et binaire parce que Wikipédia n'existait pas encore à l'époque ou alors c'était encore un peu cheap tu vois et que tu foutais tout en ComicSansMS parce que tu te disais que c'était vraiment kiffant comme police d'écriture et que tant que ya la forme pas besoin de fond. Ici c'est pareil. Pas vraiment besoin de description : tout ce qui se fait de plus licencieux, tendancieux et crétin. De toute façon un blog qui fait des analyses pornographiques détaillées des chansons de Lorie est forcément un bon blog. Un blog qu'il est crade et inutile.








J'ai directement pompé le lien sur le premier truc. J'ai rien compris au truc, ç'a m'a tout l'air d'être un webzine touche à tout issu d'un vrai magazine papier qu'on doit seulement trouver dans des boutiques chelou du 8ème tenues par des mecs qui s'appellent Joe-Etienne et qui vont à des concerts de musique expérimentale/electroacoustique dans des lieux tenus secrets où on peut également y boire du sang de mouton coupé à une drogue japonaise qui booste les neurones des ados sous pression, avec une forte propension à parler mal de la bouche et à fucker les convenances avec une morgue et ironie si caractéristique de cette génération désenchantée qui hante nos repas de familles. Je sais pas mais moi j'ai kiffé parce qu'ils crachent sur Michel Sardou qu'ils parlent de groupes de musique top underground comme des black-métalleux Laponais en mode revival 80's mais aussi d'un japonais qui fait encore du porno à 74 ans. Crade mais intéressant ceci dit. Mais bien crade quand même. En même temps/Et pourtant c'est canadien.






Je me tâte à continuer dans le crade et licencieux en continuant par exemple sur la lancée vaguement crade et cynique du blog qui pourrait par exemple faire un brêve sur cette "grosse pute" de Rachida Dati, dans la rubrique "La connerie du gouvernement du moment", dixit l'informaticien qui avait créé une adresse mail "rachida-la-grosse-pute@wanadoo.fr" avant de bombarder la mairie de son arrondissement de mails crades et diffamatoires comme par exemple "Le peuple aura ta peau" agrémenté de quelques commentaires racistes et/ou misogynes je crois je suis pas sûr.

Je crois qu'il n'a pas encore pris de peine ou que ce truc n'a pas été jugé ou qu'il a été relaxé. Mais pourquoi donc ? Ce que ne nous dirait pas Madame Dati c'est que l'informaticien en question était un stagiaire de troisième précoce agé de 12 ans qui a déliré pendant son stage obligatoire de 3 jours dans une entreprise qui fabrique des serviettes-éponges alors que sa tutrice avait lâché sa surveillance réglementaire, occupé à je ne sais quel harcelage ou commerce sexuel comme la secretaire vénale qu'elle est. C'est pourquoi Rachida se serait montre favorable à l'abaissement de la responsabilité pénale à 12 ans pour mieux pouvoir niquer cette petite crotte orduro-putassière et faire les pieds au petits jeunes des rues en général. Allant ainsi dans le sens de Nicolas Sarkozy qui déclarait il n'y a pas si longtemps que l'instituteur ne pourrait jamais transmettre de manière convenable les valeurs du Bien et du Mal à nos têtes blondes ce qu'une incarcération paraîtrait mieux à même de faire.

Rapellons néanmoins que l'âge de la responsabilité pénale en France est de 13 ans, de 7 ans en Suisse, de 10 ans en Angleterre et de 14 ans en Allemagne ou en Espagne et que la norme recommandée par l'ONU est de 12 ans. Un pas de plus vers une atmosphère plus ou moins liberticide qui sent la naphtaline et les valeurs traditionnelles qui vont/font appel dans/au "bon sens".

Pour finir sur la corde "dans le gouvernement ils sont vraiment pas fins", cette charmante vidéo pompée sur le blog de Stu :




Une initiative de plus du gouvernement pour les mineurs. C'est beau la démagogie et les skins et les putes et les pédophiles relativement propres sur eux.

"Tu en as un joli lapin, viens, je vais t'en montrer un vrai."





jeudi 4 décembre 2008

Réflexion sur le rôle de l'interprête.

L'autre jour j'ai assisté à une conférence donnée à mon université par Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix 2003 - ouais je sais la classe -, qui nous parlait de son engagement, de sa lutte pour le respect des droits de femmes partout dans le monde et en particulier dans son pays, l'Iran.
Réflexion intéressante, quoique parfois teinté d'un féminisme primaire mais le but n'est pas ici de faire un résumé de la pensée de Shirin Ebadi. Il est tout autre.
Shirin Ebadi est donc Iranienne, et elle ne parle apparemment pas français, et ni l'anglais assez bien pour assurer une conférence dans cette langue. D'où la nécessité du recours à une interprête qui traduisait directement et en différé les propos iraniens de Shirin Ebadi, assise à côté d'elle, en français.
Après la conférence, et en y repensant, le rôle de l'interprête, ou plutôt son non-rôle, à travers sa fonction même, m'a questionné. En effet : pourquoi présente-t-on la personne qui va parler et présenter son propos, et pas celle qui va le traduire, phase au moins aussi nécessaire puisque l'acte de parole est toujours un échange ?


C'est comme si l'on considérait que la personne qui propage ses idées était plus importante que celle qui les fait comprendre. Alors que l'on peut s'interroger sur l'utilité d'idées qui flotteraient en l'air sans que personne ne puissent les saisir, du fait de la barrière de la langue, ou du fait de la difficulté du propos.
C'est pourquoi il est intéressant de réfléchir quelque peu sur la place de l'interprète. On appelle d'ailleurs interprète celui qui traduit les propos d'une langue en une autre, ou celui qui explique, réexplique la pensée d'un auteur selon un axe, une thématique (on parle d'interprète de Freud, de Lacan, de Hugo, de Shakespeare...). A la différence près que dans le cadre de l'interprète d'Hugo, c'est la parole de l'interprète que l'on va écouter, pas celle de Victor Hugo. Cela est différent dans le cadre d'une conférence et d'une traduction simultanée.

Alors même que l'on ne comprend pas le langage tenu (ici l'iranien, et je vous assure que l'on ne comprend pas), on regarde la personne parler. A l'inverse, lorsque l'interprête parle, ce n'est pas elle que l'on regarde, c'est l'autre personne, ou c'est la feuille sur laquelle on écrit, l'écran sur lequel on tape. Pire encore, en écoutant l'interprête parler, on a l'impression d'écouter l'autre personne parler dans la mesure ou elle transcrit ses mots, donc en la regardant, c'est l'autre que l'on regarde.

L'interprète abolit donc totalement sa subjectivité, laissant place à son rôle d'intermédiaire entre l'intersubjectivité (ouh un mot compliqué) qui se joue entre le maître de conférence et les auditeurs.
Illustration parfaite de l'abolition de sa condition de sujet pensant et conscient, quand l'interprète parle et dis "je", ce n'est pas de son "je" qu'il s'agit, mais du "je" de l'autre : elle met de côté son "moi", elle intériorise le "moi" de l'autre par la parole.
Certes, cela est nécessairement requis par son métier, c'est un acte professionnel, mais quel autre métier demande un telle abolition de sa condition de sujet pensant ? A ma connaissance, aucun. Pourquoi la place de l'interprète est-elle visualisée comme insignifiante ?

Lorsque l'interprète est radiophonique et qu'il traduit en même temps que la personne parle, il est alors plus traducteur qu'interprête, et l'absence de représentation matérielle de cet interprète justifie son effacement au profit de celui qu'il traduit. Mais dans le cadre où cette personne est en chair et en os, devant nous, que le son de sa voix fait sens dans nos esprits, alors pourquoi s'obstine-t-on à l'ignorer ? Pourquoi les applaudissements de la fin de la conférence ne vont-ils pas successivement au maître de conférence (car enfin le fond du propos vient de lui), et à son interprète (car il est garant de la forme) ?
Est-ce encore une qualité professionnelle requise ? L'effacement total ?

Et puis d'abord, pourquoi cet effacement total ? Est-il total parce que nous pensons qu'il l'est ou parce qu'il est effectivement ? Est-ce parce que l'on considère que l'interprète ne fait que traduire est n'est qu'une courroie de transmission ? N'est-il pas plus que ça ? N'est-ce pas un effort immense de mettre rapidement des mots sur des concepts philosophiques, politiques, économiques venus d'une autre langue et ne reposant pas sur les mêmes bases lexicales que notre langue ? N'est-ce pas un effort incroyable de simplification et de reformulation ? L'interprète est un putain de boss, et on a tendance à l'oublier, dans la mesure ou par la définition de son rôle, il s'impose une absence de rôle, de par l'abolition de sa condition de sujet : c'est là que réside la tension paradoxale de son métier, ou nous, auditeurs avons choisi la solution la plus simple : l'oubli de sa présence, et le culte de sa diaphanéité translatrice (AHAHAHHAAHA comment je kiffe utiliser des termes compliqués qui veulent rien dire).


Alors, faîtes-moi plaisir, la prochaine fois que vous assisterez à une conférence traduite, ne vous levez pas simplement pour applaudir le maître de conférence. Pensez à celui qui sourit et applaudit à côté de lui.




Spéciale dédicace à Millie qui aurait voulu voir plus d'articles de réflexions personnelles dans ce blog : celui-là me semble en être un. Kitous.

lundi 1 décembre 2008

Le Nouvel Hebdo d'Alex Joubert

Salut les petits amis, profitant d'un bref répit dans mes studieuses agapes, je viens vous faire découvrir le nouveau buzz du moment, autrement plus intelligent que les inepties divertissantes toutefois d'un Mickael Vendetta.

Je veux parler d'Alex Joubert, éditorialiste et analyste politique, dont le site, que vous pouvez consulter ICI est plutôt bien foutu, complet, à la page, et pertinent.

Certes me direz-vous, mais pour des décodages politiques de l'actualité on a déjà les articles de fond du Monde, du Post, du Courrier International etc, en ligne où non.

Non, la petite particularité d'Alex Joubert est qu'il a 13 ans. Loin de moi la volonté primaire d'exciter votre curiosité malsaine, quoique naturelle, en éveillant en vous l'image fort intriguante du surdoué à savoir l'esprit d'un adulte expérimenté dans le corps d'un pitit nenfant. Il faut juste avouer qu'Alex Joubert déchire sa race comme futur journaliste.

Le Post lui a d'ailleurs consacré une brêve, commençant ainsi un probable buzz plus que mérité puisqu'il n'y a qu'à aller consulter le site pour s'apercevoir du sérieux, et de la pertinence des propos du jeune godelureau.
Quand à ses prestations face à la caméra, dans le cadre de son blog suscité "Le Nouvel Hebdo", elles sont plutôt convaincantes.

Mais voyez-plutôt son micro-reportage, sur le thème de l'élection controversée de Martine Aubry (la première) :





Voilà voilà, fin bon, en plus il est choupi.

Donc si vous voulez faire marcher un buzz intelligent, pour une fois, en plus d'apprendre des choses, le web-magazine d'Alex Joubert, c'est ici :

http://lenouvelhebdo.com/



Bisous les amis, à bientôt.

samedi 29 novembre 2008

Le consumérisme m'a tuer.

Connaissez-vous la tradition Américaine du "Black Friday" aux USA ? Mais si, vous savez, le vendredi qui suit la fête de Thanksgiving et qui marque habituellement le début des achats de Noël et donc des soldes très importantes dans des magasins qui ouvrent à l'aube.

Or le Black Friday n'est pas qu'une simple journée de soldes. C'est aussi et surtout un sport de contact où les premiers arrivés sont les premiers servis. S'en suit donc une cohue absolument incroyable où dès l'ouverture matinale des portes du magasins, des milliers de consommateurs gras confits dans leur sentiment anxiogène de manque se ruent littéralement à l'intérieur du magasin, comme s'il en dépendait de leur vie.

Ce Vendredi 28 Novembre, dans un magasin Wal-Mart de Long Island, un employé du magasin, qui se chargeait de l'ouverture des portes, est mort piétiné par la foule. Piétiné. Par des gens. Par des gens qui, tellement aveuglés par le joyau étincelant de la promise consommation à outrance, n'ont pas vu qu'un de leur semblable était en train de mourir sous leurs ruées.

Lorsque la tragique nouvelle fût annoncé à la horde consumériste, les cris et les exclamations fusèrent : "Ca fait une journée que je fais la queue". Et les achats de continuer dans la frénésie grise, abétissante et bestiale d'humain pervertis par un système qui leur enfourne des moignons dans le cul à grand coup de propagande publicitaro-fictionnelle. Oups pardon.



Cette nouvelle tragi-comique, car il y a quelque chose de comique, de noir, à penser à cette foule sauvage dénuée d'humanité sous le joug d'une propagande consumériste, fait raisonnablement froid dans le dos. Certes on se dit qu'il n'y a décidemment qu'en Amérique que cela arrive, et c'est d'ailleurs le premier incident du genre, mais on se dit que quelque chose ne tourne définitivement pas rond au sein de la planète consommation. Qui tue désormais des gens de manière directe.

Car bon exploiter des enfants de 7 ans, implanter des multinationales dans des PED pour profiter de la pauvreté/misère/famine locale, cultiver l'écart riche/pauvre, passe encore... c'est vrai ça tue des tas de gens mais ce n'est pas imputable directement à notre mode de vie consumériste. Ou si peu.

Mais cet homme piétiné sous les assauts d'une foule animale luttant pour chopper la meilleure affaire comme s'il s'agissait d'échapper aux machoires acérées d'un jaguar affamé, quoi de plus magnifique et symbolique ? Le consumérisme a fait de nous des bêtes, ou nous a montré sous notre vraie nature.

On tue nos semblables pour pouvoir acheter. Classe, non ?




Bon, ceci dit, tout cela ne me dit pas ce que je vais commander pour Noël... Faut que je me dépêche, sinon les magasins vont être en rupture de stock.

lundi 24 novembre 2008

Quelques sites sympathiques.

Désolé pour ce silence radio de presque une semaine, mes résolutions, à l'image de ma santé mentale, se délitent quelque peu.
Aujourd'hui toutefois, quelque sites fort sympathiques dans le monde de la création et du design :

TrendsNow



TrendsNow est un merveilleux site qui propose un coup d'oeil complet sur les nouveauté, les tendances et les créations d'aujourd'hui. Cela va du design le plus pur aux objets jolis et pratiques. En plus la gueule du site est assez magnifique et parfaitement en accord avec son contenu ce qui certes est la moindre des choses lorsque l'on a vocation à être une sorte de webzine complet du micro-monde des créatifs d'aujourd'hui et de tagueule d'accord. Un site qui fait joli dans tes favoris.


SoundsHunter



Tout bêtement une des branches du site TrendsNow, donc magnifique aussi puisque dans le même goût. SoundsHunter propose lui un coup d'oeil sur les tendances et les nouveautés musicales d'aujourd'hui, au niveau de l'objet ou de la musique en elle-même. Dans tout les cas ça vaut vraiment le coup d'oeil, rien que pour des objets aussi extravagants que des Poissons Mp3. Un site qui fait joli dans tes favoris.


mardi 18 novembre 2008

Le CD de la semaine

Salut les amis, ces derniers temps me trottait dans la tête l'idée de faire des petits billets lapidaires de critiques musicales des CD qui m'ont marqué.
Tout est purement subjectif, instinctif, pas d'avis à l'oreille ou je ne sais quelle autre branlette pompeuse.


TV on the Radio, Dear Science :



9/10

Le groupe : j'ai découvert TV on the Radio dans le Tsugi du mois d'Octobre où il figurait dans les albums du mois et où l'on ne tarissait pas de critiques élogieuses dessus.
Quintet phare de la scène "rock" New-Yorkaise, TVOTR tourne depuis environ 6 ans. Dear Science est leur troisième album, très attendu après le succès "underground" des deux autres.

Le style : LA grande question. Etablissons-une règle, voulez-vous. Un album dont on peut dire que le style musical est, par exemple, de l'électro-rock-jazz-funk-soul-acid house, est nécessairement, absolument excellent. Certes la règle peut comporter des exceptions mais elle est en général complétement valable. Ici, TVOTR est qualifié de "rock expérimental", pour aller plus vite, mais le terme rock-soul-electro-jazz-house-hip-hop conviendrait beaucoup mieux, et tant pis pour le langage barbare. Bref, c'est de la musique du XXIe siècle, totally open, inspirée de tout ce qui s'est fait de mieux un peu partout. MODERNE qu'on vous dit.

L'album : Excellent. De bout en bout. En alternant balades tranquilles et envolées inqualifiables, et la voix parfaite du chanteur qui peut rapper ou chanter comme un Dieu quand il veut. Des chansons tristes, d'autres carrément optimistes, d'autres punchys. Des arrangements impecables, rien ne paraît incongru et tout paraît être à sa place. Et autant dire que même après plusieurs écoutes on est toujours bien incapable de qualifier le style musical.
Mais alors, pourquoi 9/10 ? Parce que rien n'est parfait et que je n'ai tout de même pas eu d'orgasmes musicaux à proprement parler (si si vous savez cette sensation juste avant le début et quand un passage absolument incroyable commence...), mais c'est peut-être parce que je n'ai pas encore assez écouté l'album.

Ma préférée : DLZ et Dancing Choose. Oui ça fait deux et je vous emmerde =).

(Au passage un petit coucou à Stu qui m'a donné plus où moins l'envie et à qui j'ai plus ou moins repompé la mise en page, t'as des goûts de merde (ou pas AHAHAHA) mais je t'aime quand même ^^.)



Découvrez TV on the Radio!







dimanche 16 novembre 2008

Le billet inutile du dimanche.

Salut les amis ! Non je déconne je vous hais tous bien entendu, phoques informes rampant dans la fange stercoraire de votre vie moite morne et grise aussi oui grise un peu quand même regarde là c'est gris tu vois ?

Aujourd'hui on est dimanche, et ce n'est certes pas une raison suffisante pour faire un billet de qualité : sachez que j'en ai conscience, envers et contre tout.

Mais ces contraintes bassement matérielles ne vont pas m'arrêter en si bon chemin, moi Lucifer (le saviez-vous, au sens propre Lucifer est "Celui qui apporte la lumière" donc le savoir la connaissance l'alacrité dans vos coeurs sales.).

Aujourd'hui, un petit jeu sans aucun intérêt piqué ici sinon celui d'avoir des commentaires et donc plus de chances d'être référencé sur Google, d'être vu percu et de conquérir la toile à l'image d'un Jean-Marie Vendetta :

- Prenez le livre le plus proche de vous.
- Ouvrez le à la page 56
- Prenez la cinquième phrase
- Postez-là ici.
- Attention, ne prenez pas votre livre préféré, ou un qui fait cool ou je ne sais quoi, le PLUS PROCHE ON A DIT.

Pour moi, ça donne :

" Il m'a semblé qu'il fallait chercher un sujet qui renfermât dans un même cadre le tableau des deux religions, la morale, les sacrifices, les pompes des deux cultes : un sujet où le langage de la Genèse pût se faire entendre auprès de celui de l'Odyssée..."

Tiré de Littérature du XIXe siècle, Collections Lagarde et Michard (n'est ce pas magnifique, fac de lettres oblige ^^)


Et vous ? Kitous, à, genre, peut être mardi.

mercredi 12 novembre 2008

Crade & Consensuel

Bonsoir, nouveau message purement pour la forme. Enfin le mot forme n'est pas vraiment le plus approprié puisque nous sommes mercredi soir et que le mercredi soir c'est fin d'une gross m'enfin vous n'en avez surement rien à foutre je présume.

Pas de motivation pour un message qui déchire sur le fond et la forme alors je vais simplement vous mettre dans le secret d'un futur projet qui va déchirer sa race le Web, ouais sa race tu m'as bien entendu pute nègre CRIE MON NOM CRIE MON NOM EN ALLEMAND.

Que ? : Crade & Consensuel.
Quoi ?: De la vraie bd, en ligne.
Qui ? : Une dessinatrice absolument incroyable, un scénariste de génie rencontré ici (du lointain temps où j'officiais sur le site...), et mon humble personne.
Comment ? : Le génie, tout simplement.
Où ?: Ici : http://cradeetconsensuel.wordpress.com/ (et bientôt là http://lapin.org parce que bon hein ou pas)
Quand ? : D'ici bientôt sous peu, stay tuned et garde ça dans un coin de ta tête, je vous t'en reparles bientôt.

Kitous.

dimanche 9 novembre 2008

James Bond : Quantum of Solace.

J'avais vu Casino Royale la première fois au cinéma lors de sa sortie, et à la fin du film j'étais dégouté d'avoir perdu mon argent dans un faux James Bond.
Après mure réflexions, en revoyant plusieurs fois le film, il m'est apparu que Casino Royale était un excellent Bond, sinon un très bon film. Epuré, stylisé, classe, brut à l'image de Daniel Craig.

J'attendais pas vraiment le nouveau James Bond : Quantum of Solace, suite directe de Casino Royale, puisque de toute façon je comprends jamais rien aux scénarios des James Bond ou je m'en souviens pas. Je fûs néanmoins très déçu. Reste à savoir si cette déception va passer avec le temps...

Quantum of Solace est largement moins bon que Casino Royale. Premièrement, il est plus court, ce qui enlève environ 1/2h de scènes d'action en moins. Les scènes semblent s'enchaîner sans réelles suites logiques, des personnages apparaissent, disparaissent, meurent, sans qu'on y prête réellement attention.

Daniel Craig est formidable dans la peau d'un James Bond meurtri par un amour perdu et assoiffé de vengeance. Matthieu Amalric est savoureux en méchant pervers et suave (d'ailleurs, saviez-vous qu'il a déclaré s'être inspiré de Nicolas Sarkozy pour son rôle, sans rire ?). La James Bond girl est ultra-bonne (oui, c'est le mot, une James Bond girl n'est pas belle, elle est sexy à la limite, c'est son rôle mais ici c'est vraiment ultra-bonne qui convient mais passons) et inspire autant d'émotions qu'un parpaing.

Le scénario est soit bidon, soit incompréhensible, soit les deux. Mais bon, à la limite passons on sait tous que ce n'est pas l'important dans un Bond.





Reste les scènes d'actions toujours excellentes, peut-être un peu trop de courses poursuites et trop saccadées (un peu genre plans à la Michael Bay, idéal pour se faire vomir pendant une soirée trop arrosée). Le seul problème est qu'elles s'enchaînent sans réels liens apparents, on n'arrive pas réellement à rentrer dedans, comme si on voyait le film de loin, de manière complètement détachée. (peut-être aussi parce que j'avais dormi 4 heures la veille.)

Pas d'humour explicite dans le film, mais James Bond qui conduit une Ford Fiesta à Haïti c'est quand même super drôle faut avouer. James Bond qui boit un cocktail de pauvre à base de vodka au lieu du Martini. James Bond qui ne se TAPE PAS LA BOMBE UKRAINIENNE. Et aussi le système d'exploitation informatique du MI-6 (valable pour tous les films d'action ou d'espionnage en général) avec des écrans plasmas géants partout interconnectés tactiles glissant qui n'utilisent aucune chose connue du grand public actuellement comme par exemple Windows ou Mac ou Linux.

En conclusion, Quantum of Solace est un cru moyen qui a le mérite de renouveller totalement le genre à défaut de celui-ci de nous y faire accrocher réellement. Faites-vous payer la place ou TELECHARGEZ-LE AHAHAHAHAHHA CHUT CHUT CHUT.

En bref, cette critique purement subjective et mal organisée n'a d'autre intérêt que celui de faire un billet par jour sur mon blog et d'augmenter mon traffic en traitant de sujets d'actualités, comme par exemple Michael Vendetta ou de baises anales en famille voire même de sexe chevalin hardcore !


Bisous les amis, et à demain !

samedi 8 novembre 2008

Apologie de la flemme

Je ne fais rien, mais je le fais bien.

La flemme, ou cette délicieuse sensation de vide qui emplit le cerveau et tout le corps en les forçant à mettre de côté tout ce qui pourrait être rébarbatif, mais qui pourrait les rendre actifs.

La flemme, c'est un des avatars de la vacuité humaine : ce peut être masturbatoire ou profondément morose, mais c'est le plus souvent un mélange étrange des deux où le cerveau et le corps sont à la fois mûs (OUI JE SAIS PAS CONJUGUER LE VERBE MOUVOIR SALOPE) par un désir d'action bref un élan vital car le désir c'est la vie, mais entravés par le même désir de néant intellectuel de ce cerveau qui finalement s'autocensure.

Mais bon, finalement si j'écris sur ce blog, je me sors quelque part les doigts du CUL OUAIS DU CUL, pour mettre ma tête, si ce n'est mes doigts gourds en marche, et donc compenser ma flemme. Même si la flemme est le plus souvent l'ennemie du travail. Mais parfois son amie puisqu'à trop avoir la flemme on se retrouve au bord du désastre de l'accumulation de travail parfois en retard, ce qui pousse à travailler de manière compulsive.

Existe-t-il une corrélation négative entre la flemme et la douche ? Mes expériences passées le prouve car l'absence de douche durant une journée augmente de manière assez significative la non-action. Ce taux de non-action est d'autant plus décuplé par le coefficient horaire lorsque celui-ci dépasse midi au réveil.

Lalalala flemme je t'haimes.

Bon je m'arrête ici même si j'aurais eu des trucs encore mieux à dire... mais vous savez pourquoi.

vendredi 7 novembre 2008

Bravo, tu as fait un CACA PARFAIT !

Grâce à Millie, j'ai découvert ce site vraiment SUPER GENIAL si vous avez 5 minutes à tuer à plusieurs !

LA MACHINE A CACA : FAIS LE PLUS BEAU DES CACA EN CHOISISSANT BIEN TES ALIMENTS !

Ouaiiiiiiis !

>>> CACA <<<


dEt puis bon faut quand même dire que le site est TOUT JOLI ^^... c'est VRAIMENT PAS DE LA MERDE !! AAHAHAHAHAHAHH



Voilà, c'est le week-end et il était temps. Désolé.

jeudi 6 novembre 2008

Barack Obama, partie 1 : L'icône des médias.

Je vais à partir d'aujourd'hui entamer sans doute une petites séries d'articles ayant pour but de mener une réflexion construite sur la thématique de l'élection présidentielle Américaine ayant consacré Obama. Et dans consacré, il y a sacré.

Ce pour des raisons autant scolaires que personnelles puisque c'était déjà mon projet de coucher mes idées sur papier pour mettre au clair ma réflexion, mais aussi parce que un de nos, très bons, profs nous propose de faire ce travail de réflexion sur la présidentielle Américaine à travers trois thématiques principales déblayées ce matin même. En bref, il est capital, je pense, de décrypter le phénomène Obama, avant d'entrer dans cette "nouvelle ère promise".

A noter que je t'invite, lectorat, à poursuivre le débat et apporter ta réflexion dans les commentaires.



Obama : icône des médias.

« Le temps n'est pas encore venu de brûler ce qu'on vient d'adorer. » nous dit l’éditorial du Monde daté du 7 Novembre. Il fait ainsi un parallèle flagrant avec la thématique des icônes religieuses, en employant le mot précis de « l’adoration », et en faisant également référence à un acte iconoclaste : brûler les idoles, brûler les icôn
es, les images.
La phrase n’est pas anodine : c’est bien parce que l’image de Barack Obama a été portée à un tel degré de « religiosité » par les médias, qu’elle est employée. Et par cette simple phrase, le journaliste nous mets en face d’un problème crucial : pourquoi la gestion de l’image d’Obama par les médias va-t-elle nécessairement devenir néfaste ?



Partons d’un simple constat : partout depuis quelques mois, Barack Obama est encensé comme le sauveur, et l’homme providentiel : celui qui arrive au moment où il faut, et si l’on joue sur la polysémie des mots, par la Providence, donc directement de Dieu. Obama est donc présenté comme une figure presque messianique.

A souligner également, la figure iconique d’Obama : l’image du buste du nouveau président Américain l’air solennel et habité par une mission, regardant vers la droite et dans les hauteurs, vers l’avenir, l’espoir a fait le tour du monde. Ou encore l’image d’un homme souriant et calme saluant la foule. Ces deux images au moins, sont présentes dans les pensées de chacun, car elles ont été massivement diffusée dans les médias, joint
à des textes encenseurs, faisant de l’image d’Obama une icône, une idole.

Enfin, troisième axe de la religiosité d’Obama : Obama incarne le mythe, au sens premier du terme, du rêve américain. C’est à dire un récit collectif et universel mettant en scène des êtres symbolisant des aspects de la condition humaine. L’histoire d’Obama est hollywoodienne, mais les médias en ont fait un récit mythique : le symbole du rêve Américain à qui chacun peut s’identifier (autre thématique de l’universalité, importante elle aussi). Pour couronner le tout, la population a fini par consommer du Obama sur tous les médias sur le mode communiel, fusionnel et hystérique, ce qu’on a conduit a nommer l’Obamania, qui pourrait très bien s’appeler la religion Obamaïenne.
Ici sont les constats, en restant dans une analyse descriptive critique du phénomène.



Tout cela n’est pas sans dangers, dangers pour Barack Obama lui-même et dangers pour les citoyens Américains, ou le reste du monde.

Un des risques est que la trajectoire d’Obama, dans les médias, fasse une hyperbole. Après une folle montée et une apogée qui devrait durer quelque temps (nous sommes en plein dedeans), la chute sera d’autant plus douloureuse. En effet, lorsque la population, le monde entier va se rendre compte qu’Obama n’est pas le Messie, n’est pas le sauveur, le rédempteur, qu’il n’est pas doué de pouvoirs thaumaturgiques, en bref, qu’il n’est qu’un simple humain (doué de pouvoirs rhétoriques, tout du moins !), la réaction risque d’être soit celle d’une gueule de bois, ou celle d’une révolte face à une imposture, une imposture messianique en quelque sorte. Imposture organisée par les médias, qui a fini par échapper à Barack Obama. Révolte face à l’icône, ou iconoclasme : brûler l’icône, brûler l’idole Obama, après l’avoir adorée. Là serait la chute, la deuxième partie de la trajectoire hyperbolique d’Obama, l’icône des médias. Ce qui pourrait compliquer son action politique.

L’autre risque est tout simplement l’abolition de toute symbolique, ou de prise de recul face à l’image, le symbole, l’icône Obama : ce qui conduirait à dire « Amen » (expression populaire qui se trouve justement appropriée dans ce contexte), à toutes les actions de Barack Obama. C’est à dire se trouver totalement hypnotisé dans l’adoration communielle de l’icône, sans pouvoir établir de pensée critique : et c’est globalement la tendance générale, tant l’image Obama est prépondérante dans chaque coin du globe, et sa consommation s'établissant sur le mode fusionnel, et identificationnel.


Barack Obama est passé d’homme à icône et le chemin du retour sera d’autant plus difficile qu'il n'est pas maître de son statut.


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Complément de vocabulaire instructif : Obamalâtrie


A vos réactions. KITOUS


mardi 4 novembre 2008

Baise en famille avec femme lubrique et Michael Vendetta.

Salut les choupipis !

Oui vous allez me dire : waouh mais qu'il est prolixe, aurait-il mis au panier son programme de billet tous les deux jours pour ne pas faire dans la quantité mais dans la qualité et tout et tout ? Que nenni, mes amis, c'est simplement que j'ai pléthores de choses à vous dire en ce moment !

Tout d'abord, je voudrais remercier les quidams malavisés qui sont venus faire un tour sur mon blog et on augmenté le traffic grâce à ces mots-clés :
- "baise en famille"
- "blog baise en famille"
- "blog femme lubrique"
- "grand-père africain baise"
et j'en passe et des meilleures..., ce qui est, certes un peu moins bon que le désormais fameux "un anneau pour ma bite"
mais dans un genre un poil plus soft, j'ai ça :
- femme mature poitou charente
- odeur de lait pourri
et mon préféré : mon lapin a la peau sur le dos qui s'enlève qu'est ce que c'est ?


Vous serez donc enchantés d'apprendre que vous êtes sur un blog de porno incestueux, à vagues tendances zoophiles ! YOUPIIII !
Aujourd'hui donc, une vidéo Slovaque ou un vieux pépère de 70 viole sa petite-fille à coup de TOPINAMBOURS, ENJOOOOOY !

Bref, bref. Et encore j'ai pas eu les résultats du traffic provoqué par Michael Vendetta, tu sais Michael Vendetta le bouffon du net...

Dans la rubrique : les bonnes idées du gouvernement nous avons aujourd'hui la proposition du décidemment très amusant Brice Hortefeux :

" Au dernier jour de la conférence européenne sur l'intégration qui se tenait à Vichy, Brice Hortefeux, ministre de l'immigration, a fait part de son souhait de faire apprendre les valeurs de la Marseillaise aux nouveaux migrants en France. "Le 2 janvier, je saisirai le HCI (Haut conseil pour l'Intégration, ndlr) pour proposer une réflexion sur ce que doivent être les valeurs partagées de la République (hymne national, scolarisation, égalité homme/femme, laïcité)", a déclaré le ministre. L'idée, a-t-on précisé dans l'entourage de M. Hortefeux, est de sensibiliser les migrants sur l'hymne national, de valoriser la Marseillaise, son histoire, ses valeurs, d'en faire un outil de patriotisme. L'apprentissage de la Marseillaise pourrait faire partie d'un passeport pour la citoyenneté qui permettrait aux nouveaux arrivants de franchir les différentes étapes de l'intégration, en passant par la carte de séjour de 10 ans."

Waouh, ben ça alors c'est vraiment super pertinent, faire apprendre un hymne national dont 95% des Français ne sont capables de citer maximum que le refrain, qui plus est un chant qui n'a de réelle profondeur que dans l'exaltation patriotique et le contexte dans lequel elle fût créée, ce qui, je le rappelle également, n'est pas non plus enseigné de manière obligatoire partout.
Enfin, le coup du développement de la fibre patriotique, c'est vrai que c'est pas bête : "Country First." comme dirait John MacCain. Demandez aux Français si la majorité ressentent chaque matin un élan d'amour et de soutien à leur pays, une ardeur, un petit souffle vital dans un petit coeur frêle qui bat pour cette France que l'on aime et m'est avis que les réponses ne seront pas univoques.

Comme si un des avatars de la citoyenneté résidait dans la fibre patriotique. Mon anus FOURRE PAR DES COURGETTES, oui (un mot-clé, un mot-clé !). Et puis déjà est-ce que l'on peut, doit établir des bases, des avatars nécessaires de la citoyenneté ? Ce mot qui n'est qu'un mot n'a pas de définition précise, c'est "être citoyen", or qu'est ce qu'être citoyen ?

Bref, il est en tout cas tout à fait concevable de se sentir citoyen, d'être citoyen, de participer à la vie civique, politique, sociale de son pays sans connaître l'hymne national. De plus, mettre l'hymne national au même plan que la laïcité, ou l'égalité théorique homme/femme... n'est pas pertinent. Quand on peut se passer du premier, voire même le renouveler, les autres sont en effet des composantes ESSENTIELLES de la France.

Bref, une fois de plus Hortefeux montre qu'il n'est qu'un sale roux presque chauve, qui aime faire la chasse aux Maliens sur Canal+.



Bisous les amis, et n'oubliez pas :

SEXE FEMME LUBRIQUE DANS UN FRIGO PLEIN DE LAIT POURRI JEU SEXUEL LAPIN DEPECE PETITE FILLE CARESSE SON GRAND PERE AVEC UN POIREAU AYANT APPARTENU A JEAN MARIE VENDETTA.

lundi 3 novembre 2008

Le billet où l'on ne parle pas de Mickael Vendetta pour augmenter le traffic sur son blog.

Bonsoir lectorat dévoué, autant vous prévenir que j'ai envie de chier. Voilà, c'est dit, et sur ces paroles prophétiques, nous pouvons commencer le billet "qui se fait une fois tous les deux jours" j'ai cherché si le mot existait j'ai pas trouvé la prochaine fois un néologisme ou pas.

Je sais déjà plus ce que je voulais vous dire en commençant j'ai vraiment la tête dans le pâté. Ah si voilà, vu que j'ai remarqué que l'autre naze de Mickael Vendetta faisait de l'audimat et que mettre le mot-clé Michael Vendetta dans son blog attirait plein de monde j'ai décidé de réagir face à ça. Avant tout je veux préciser que je ne parlerais absolument pas de Mickaël Vendetta ici. Si vous voulez du Michaël Vendetta ce ne sera pas ici. Michael Vendeta n'a aucun espèce d'intêrét. Les rares choses pernitentes dites à propos du phénomène Michäel Vendetta l'ont déjà été, il n'y a donc aucun intérêt à revenir dessus. Bien.

Aujourd'hui, un grand pas de franchi dans ma courte vie. Après un mois d'hésitations, de ruminages, de peurs, de craintes infondées, j'ai enfin franchi le pas et cela m'a fait un très grand bien, comme quoi ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort : j'ai en effet fait le ménage chez moi. Oui, vous n'en avez surement rien à branler et mhh ske j'aime être grossier et impoli surtout à l'écrit oh oui à l'écrit c'est plus joli que c'est tout à fait légitime, je vous dois bien au moins un article avec un peu de contenu, c'est d'ailleurs ce que je vous avais promis... quand déjà ? ... une semaine ah ce que le temps passe vite nan mais c'est fou à peine l'appareil dentaire installé qu'on se retrouve avec trois descentes d'organes dans chaque bras.


Je vais donc, tout naturellement vous parler des élections présidentielles américaines, puisque vous n'êtes pas sans savoir que les élections sont imminentes la face du monde va peut être changer en fonction de l'élection d'un de ces deux candidats prêts à tout pour un morceau de pouvoir et de tarte au pruneau mais là n'est pas la question. Bon, vous allez me rétorquer - je le vois de là, oui de là. Non pas d'ici là c'est beaucoup trop loin, mais là oui, là effectivement c'est nickel. Bon. - que c'est facile de faire un article comme ça tout a été dit redit et reredit tant et tant de fois que tu ferais mieux de fermer ta gueule sale bâtard nan mais pour qui tu te prends ? un mec qui a des idées ? A ceux-là, et ils sont nombreux les raclures, je leur répondrais que oui c'est pas tout à fait faux mais en même temps on est encore en démocratie dans un putain d'état de droit O.K. ?

Bon.

L'affrontement entre Barack Obama et Sarah Palin a été sanglant jusqu'à la dernière goutte. Entre le président sortant et la chef de file du parti créationniste, ce fût apre et presque douloureux, tant les deux avaient des arguments pour un mandat. Faut-il rappeler les dates phares de cette campagne présidentielle ?
L'incroyable désaveu du parti républicain, mené par le vieux McCain plus conservateur que jamais, qui face à la furia populaire a du se retirer du scrutin, et la confirmation de la prépondérance du parti créationniste du gouverneur du Texas Sarah Palin (ex collistière de McCain lors de la présidentielle de 2008 où celle-ci avait sans doute compté pour beaucoup dans la défaite écrasante qu'avait subi le vieux routard à l'époque).

Obama-Palin. L'affiche avait ceci de dérangeante qu'elle opposait deux conceptions de la politiques, radicalement différentes. Les actes d'Obama qui certes a oeuvré pour la paix dans le monde tout au long de son mandat, se désengageant progressivement de tous les conflits dans lesquels les américains étaient empétrés, multipliant les voyages dans les zones défavorisés et allouant des fonds gigantesques, aggravant la situation économique du pays, sont équivoques. Car le Prix Nobel de la Paix reçu en 2011 pour couronner ces 3 années de lutte était sans doute le point culminant du mandat de Barack Obama et la phrase n'a pas de sens.

Car celui-ci n'a malheureusement pas su faire face au problème bien concret d'une Amérique au bord de l'agonie, économiquement parlant. La crise ne s'étant pas résorbée et la manière qu'Obama proposait pour sortir de la crise resait trop superficielle. Peu à peu, les USA ont réellement perdu pied face à la montée en puissance cette fois inexorable de la Chine et de la Russie, alors même que sa politique conciliatrice envers une Europe à nouveau coupée en deux était tenue en échec par l'ardeur du duo Poutine-Medvedev.
Certes la côte de confiance en Barack Obama s'est toujours maintenu à un niveau supérieur à 50% tout au long de son mandat tant son abégation et son ardeur à servir le pays ne pouvait laisser les américains de marbre. Mais les résultats escomptés n'étaient pas là, le niveau de vie de la population n'a pas progressé pendant la présidence Obama.

A l'inverse, Sarah Palin, élue gouverneur du Texas en 2009 a en 3 ans, fait passer le Texas au premier rang des états Américains, surpassant largement la Californie de Schwarzie empétrée dans ses problèmes avec une mafia mexicaine de plus en plus menacante. Grâce à une politique ultra conservatrice et sa politique de tolérance-zéro/laissez-faire total bref un retour au regeannisme plus qu'ardu, la croissance du Texas a décollé en flêche, propulsant celle qui était la risée du pays à une place plus sérieuse.

La question se pose aujourd'hui : les Américains doivent-ils renouveller leur confiance à Barack Obama qui, on l'a vu, n'a pas eu la solution miracle à la crise et à la perte de vitesse des USA, en sachant malgré tout que celui-ci a largement remonté la côté Américaine partout dans le monde et qu'une politique telle qu'il la mène obtient des résultats sur le très long-terme, c'est à dire au moins pendant ces futurs quatre ans... ?
Où doivent-ils parier sur Palin qui certes va sans doute réussir à tirer l'économie Américaine vers le haut, mais à quel prix : nouvelle chute de la côte Américaine, perte de sérieux au niveau international, isolationnisme et bellicisme obscurantiste ?

En bref, choisir entre le rêve d'une Amerique définitivement sortie de l'impasse, et la réalité : celle d'une Amérique qui ne va pas mieux et où seule une politique plus qu'intransigeante, plus que libérale pourrait relancer définitivement le pays ?


Le choix se fera dans 4 ans et un jour et sera sans doute le plus important que les Américains auront à faire. Une fois de plus.

dimanche 2 novembre 2008

Mesrine, l'instinct de mort.

Bonjour mes petits lapinous ! Désolé pour mon absence d'hier, je pensais avoir le temps de vous écrire hier soir, mais la vie en décida autrement tout ça tout ça.

Aujourd'hui, un billet cinématographique ! Je ne vais pas souvent au cinéma, vrai pompe fric, mais quand j'y vais J'EN VEUX POUR MON ARGENT BORDEL.


Mesrine, l'instinct de mort 1/2

J'ai été hier soir voir ce film au cinéma, pas vraiment à reculons mais pas vraiment avec enthousiasme non plus, j'aurais préféré voir Quantum of Solace.

Eh bien autant dire que Mesrine vaut tout les James Bond du monde ! La claque totale ! Scotché à l'écran, haletant pendant deux heures ! Rarement un film de gangster m'aura fait "vibrer" à ce point ! Et français en plus !

Bref, que dire de plus, sinon courrez-y immédiatement si vous aimez les films avec des truands avec des lunettes 70's et des gros flingues dans les pardessus, des pourris finis qui tirent sur tout ce qui bouge !





La réalisation est impeccable, le casting est parfait, Vincent Cassel est formidable, qui mieux que lui pouvait incarner un homme ayant la violence à fleur de peau ? A voir aussi pour Gérard Depardieu, génial en vieux parrain mielleux. Aux différentes critiques que j'ai lu qui trouvaient que le film manquait de rythme, je répondrais qu'à l'avenir il faudra éviter de se mettre une perf d'Aldol avant d'aller faire son boulot. Scotchant ce film l'est assurément, et surtout parce que les actes relatés sont vrais, certes un peu romancés, mais dramatiquement puissants.

Bref, si vous devez débourser 6 euros pour un film, un vrai, allez voir celui-là. Vivement la deuxième partie, qui sort le 19 Novembre...




jeudi 30 octobre 2008

Aaaaaaah la famille

Salut les loupinous, j'ai envie de me pendre ce soir hihihi !

J'ai pas envie de me lancer dans un billet ridiculement plaintif cynique etc mais PUTAIN JAI ENVIE DE CRIER LA.

Pourquoi est-ce qu'on a une famille ? Parce que c'est un cocon protecteur tout ça tout ça qui te structure toussa tousa.
Et quand la structure se fait dans l'opposition frontale et les tentatives d'influences diverses, hystérie et irresponsabilité, tout ça pas forcément de manière consciente, comment est-ce qu'on se débrouille ? Et ce qu'on refoule et qu'on laisse tomber par peur ? Qu'est ce qu'on fait quand on se retrouve à une place qui n'est pas la notre, quand on y est mis sans le vouloir, quand on vérifie par soi même que ce que chacun des parents dit sur l'autre s'avère vrai au fond ? Est-ce qu'on parle stupidement sur un blog comme là ?

Mmmmmmh that's the fucking question.


Sinon j'ai vu W. ce soir. Bel exemple d'influence familiale, m'enfin dans un autre contexte.

JE VEUX ME BARRER D'ICI, vive les vacances, bonsoir.

mardi 28 octobre 2008

Mesdames messieurs bonsoir.

Salut les loupinous ! Je reviens de trois jours de week-end vacances à Paris (où j'ai vu François (L), mai PAS Stu) très rafraîchissants ! Voilà, c'était juste pour vous faire un peu enrager.

Je voulais aussi vous signaler qu'après mure réflexion et surtout grosses flemmes, il m'a paru de bon aloi de restreindre mon alacrité blogesque à un billet tout les deux jours. Ainsi je maximise mon envie de vous parler, sans contrainte aucune ou un peu moins, ainsi que le potentiel de billet intéressant autre qu'une branlette spongieuse alliance de termes syntaxiques qui s'il en est me paraît assez merveilleuse m'enfin bon voilà hein ho ho hein.

Mais rassurez-vous, je ne suis pas qu'une grosse pute sans scrupules qui aime parler mal de la bouche, j'ai aussi des sentiments ! La preuve avec ces délicieux morceaux de bravoures que je vous donne aujourd'hui en primeur : ça s'appelle Giovanni Sample, ou plutôt il s'apppelle comme ça et son truc à lui c'est les "samples".
Mais qu'est ce qu'un sample allez-vous me dire : eh bien en gros c'est un extrait quelconque d'un morceau de musique ou de vidéo ou les deux bref un extrait un enregistrement audiovisuel. Les samples sont d'ailleurs une des bases du travail du D.J. qui vous fait suer sur le (bon) dancefloor puisqu'il remixe, retravaille les samples pour donner des tueries parfois.

Mais ne nous égarons pas je vous laisse découvrir le site et les vidéos tout seul et vous incite vraiment à les regarder toutes car c'est assez impressionnant !


Mes morceaux préférés sont My sister the world et Basicamente, et le plus marrant est Dalai in the Storm pour moi ! Et vous ?


Bonne découverte et à jeudi !

dimanche 26 octobre 2008

La F(N)IAC

Aujourd'hui je suis allé à l'ouverture des galleries d'expo d'art contemporain de la FIAC. C'était très bien je vous montrerais des choses vues plus tard dans la semaine.
Le prix général pour un accès aux sites d'expositions était de 25 euros tout rond. Cash. Bien sûr il y avait une réduction pour les étudiants en écoles d'art 12,5 euros mais sinon allez vous faire foutre.

La culture coûte cher les amis, c'est la dure réalité. J'ai bien conscience de faire partie des privilégiés pouvant s'offrir ce genre de manifestations culturelles de temps à autres, mais bordel de merde tout le monde ne peut pas en faire autant.

Quel est l'intérêt de fixer des prix si haut pour ce genre d'expositions ? Idem pour la grande expo de la rentrée de Paris avec tout son battage médiatique à savoir Picasso et les maîtres ou la perspective éblouissante de pouvoir admirer un horizon gigantesque des peintres et artistes ayant inspiré Pab ok ok cool et dont le prix est à 14 euros tout de même.

A l'heure ou le pouvoir d'achat est en berne et où le moral de la populace est morose, quoi de mieux que d'aller se foutre un petit coup de culture dans la gueule pour ouvrir un peu ses horizons et par la même ses chakras douillets ?

Sauf que quand l'accès coûte 25 euros ou même 14 avec des réductions pour les écoles d'art à savoir ceux qui sont déjà les plus immergés dans cette culture on se pose des questions sur la véritable volonté d'encourager le quidam lambda à aller se masturber devant des Poussin des Ingres ou des Giacometti à 4000000 d'euros.

Ah oui parce que c'est un des autres points un peu laid en réalité. Par exemple à la FIAC ou la FNIAC on se demande effectivement si l'amateur lambda est le bienvenu ici où si seul les gros pleins de frics avides d'une quelconque pièce d'art conceptuel symbolisant l'everest d'une branlette à 450000 euros le sont. Quand on voit les moues des artistes contemporains coupe de champagne dans une main et Macbook pro sous l'autre qui se plaignent de "tout ce monde nan mais vraiment je n'en peux plus regarde non mais regarde" on comprend que cette "expo" est en fait surtout un grand marché une grande foire aux oeuvres où les amateurs fauchés mais intéressés ne sont pas nécessairement les bienvenus. Comme un gérant de magasin qui voit un flux intarissable aller et venir dans son magasin sans jamais rien acheter tant et si bien que dépôt de bilan divorce et cocaïne.
Nous ne sommes pas à la FIAC, nous sommes à la FNIAC.

J'ai encore quelques petites choses à dire sur le monde de l'art qui n'est qu'une vaste branlette en réalité mais ce sera pour plus tard. Je vous kissoutes.

P.S. : le point positif de la journée, c'est que je me suis fait passer pour un étudiant en art ahahahaha bien fait ahah.

vendredi 24 octobre 2008

Des vertus bénéfiques de l'alcool.

Ou l'alcool comme moyen de réponse à toutes les questions métaphysiques comme par exemple : qu'est ce que je fous ici à bosser 60h par semaine et ce pour trois ans sans même savoir ce que je veux faire plus tard ?

C'est lamentable et je propose donc un moratoire sur toutes les grandes questions essentielles au bon fonctionnement du monde : la famine, le SIDA, la dette, la crise financière économique sociale.

Plus besoins de philosophes, de sociologue, de scientifiques.

Give us drugs.


mercredi 22 octobre 2008

Surmenage.

Je ne sais pas pour vous, mais ce premier mois et demi de cours a été tout bonnement incroyablement épuisant pour ma santé tant physique que mentale. Avec 31h de cours par semaine et la même chose à faire à la maison, j'ai l'impression de m'enfoncer peu à peu dans la fosse à merde géante du travail routinier, et gris.

Dans ma filière, enfin dans ma classe, les gens craquent les uns après les autres, ça se manifeste différemment, certains pleurent, d'autres piquent des crises d'hystéries, d'autres deviennent euphoriques et alternent avec l'apathie la plus profonde. Plus rien à voir avec le lycée.

La question est : est-ce le lycée qui ne nous apprend pas à réellement travailler ? est-ce ça le travail ? ou est-ce le supérieur qui est malade mental ?
J'opterais pour la première solution.
Et dans ce cas, est-ce mieux de n'avoir rien branlé pendant 14 ans et d'arriver dans le supérieur en se retrouvant complètement largué et dépassé par les évènements, ou l'inverse enfin bref j'ai la flemme de formuler la deuxième idée le café est mon ami ?
Et, qu'espère-t-on par la surcharge de travail qui au final ne permet pas de mener de réelles réflexions approfondies, sinon celles qui sont personnelles, puisque qui dit boulot à en crever dit boulot fait rapidement, efficacement, mais forcément superficiellement ?

En gros, est-ce que tout ça est réellement sain ?
Etre fatigué, épuisé, nerveux, euphorique, surchargé de travail. Boire et se mettre minable comme exutoire. Superbe train de vie. Ce n'est pas ça que je voulais, ce n'est pas ça que j'attendais.

Et quand d'aucuns sortent la carte déplorable du "pathos" pronfondément démagogique "oui, arrêtez de vous plaindre je ne suis pas rentré chez moi depuis 12 ans".
On ne vous a rien demandé. Est-ce que ce moule atroce de boulot à n'en plus finir va modeler ma personnalité ? déterminer qui je suis par rapport à cela ? vais-je me dégoûter ?
vais-je me noyer dans cet enfer du travail ?

L'eau bout.

Et l'eau bue éclate.

mardi 21 octobre 2008

Atelier écriture.

"Le portrait :

Portrait de Ménippe par La Bruyère, portrait satiriques, mémorialistes, moralistes.
Portrait = moment où l’on s’arrête, digression qui présente les persos dans la narration.
BRET EASTON ELLIS. LES LOIS DE L’ATTRACTION. PORTRAITS. CACA. JE NECOUTE PLUS JE NE SUIS PLUS LA.
Portrait de la reine qui avait de cette sorte d’esprit nédécsiire pr dne pa pairaien sorre à ceux qui e l’état o.

Blablabla tu parles tu parles et tes mots qui suppurent de ta bouche se heurtent aux murs de mon cerveau. Lalalala.
Irrésolution.
Pas de résistance.
Honte.
Pas de courage.
Ombrage amorti les couleurs.
Désinteressement complet. se
Touche négative.
Négatif un portrait en négatif est-ce l’envers d’une photographie ? Ou ta mère en blu-ray ?
Ca ne va pas bien je parle à mon ordinateur, millie tu me lis frappe trois coups hahahaha.
Portrait est un médaillon, mentalement CLOS MENTALEMENT CLOS. OUF JE NE SUIS PAS UN PSYCHOTIQUE.
Non, je vomis Libération et ses portraits en médaillons clos, conçus comme un exercice de style masquant la misère journalistique de ce torchon à gauchistes. Le portrait littéraire comporte un exercice de style. Bof, qu’est ce que je fais là ? Présente ces portraits parce qu’au fond la sœur de Chateaubriand est une coquine.
Insertion.
Le portrait est un type particulier de description au fond du gouffre. Objet particulier. A T ON TOUJOURS BESOIN D’UN CADRE NON MAIS VRAIMENT ? réduit. Daniel prévaut. Boire. Non. Oublier.
Portrait moral, physique, de caractère. Recommencer à zéro. OK ca me va. Pourquoi ? Parce que. Ce n’est pas un repos.
GESTUELLE. Perspective moderne de la narratologie ou des choses de ce genre, ce ne sont pas des règles de conception je sais pas quoi ta bouche. Continuer continer contiuer continuer continuer continuer contineur ctonetineu continuer. Poil. En nommant.
Objet de la description, on va avoir d’autres opérations à cœur ouvert :
- Aspectualisation poil au pont : fragmenter en partie l’objet à décrire, la personne, mettre en évidence des propriétés particulières, physiques, détaillage d’élément.pihou


Une pomme tombe, un mendiant la pique.
Oui, il faudrait tuer tous les mendiants.


Quelle est cette langueur
Qui m’assaille et me tord
Serait-ce de la peur
Serait-ce des remords ?

- Mise en relation : dans le temps dans l’espace éventuellement des analogies cadre temporal spatial en rapport avec qqch qui lui ressemble
- Reformulation
La suite de ces trucs est libre. Pourquoi ces opérations sont là : sens. SENS. SENS. SENS. POURQUOI Y A T IL TOUJOURS BESOIN DE SENS ? LA VIE A T ELLE UN SENS ? LA VIE EST ELLE UN SENS ?

SENS MES PIEDS CONNARD

L’aspect friable des feuilles mortes
Gisant dans l’humus gras et froid
Evoque sans doute l’amertume
Des nuits d’hivers, des nuits de brumes

Et le doute, qui m'assaille est-il
Normal, ou alors me perds-je
Dans les méandres sinueuses
De cette matière grise

La narration peut s’interrompre pr laisser entrer le portraité, le porc traité.
Pourquoi un portrait, à quel moment le placer, qu’en retenir pr son histoire ?
Difficulté qu’il y a pr les auteurs anciens d’intégrer au fond le portrait ou la descrptuon ç l’untérieur d’une narratin, e qui va considérablement changer avec le XIXe siècle
Il est loisible d’écrire pourquoi pas un portrait à l’ancienne.
Ménager tous les objectifs de l’exercice de style.

Une cloche sonne
Une nuit sans lune
Les morts et les frênes bruissent."


L'Atelier d'écriture du Mardi après-midi est un exutoire. Je craque mentalement.

A demain pour une balade joyeuse et rythmée.

lundi 20 octobre 2008

Que dire, que dire ?

Aaaaah lectorat, me revoici me revoilà, alors même que nous sommes lundi. Et qui dit lundi dit fatigue, épuisement, harassement... mais qu'à cela ne tienne puisque l'envie (L'ENVIE D'AVOIR ENVIIIIIIIIIIIIIIIE, QU'ON ME DONNE L'ENVIIIIIIIIE) de vous parler des évènements RICHES EN EMOTIONS de ces derniers jours me turlupine. Et dans turlupine il y a...
Lupin, qui est le nom d'un prof dans Harry Potter, un nom relatif à la lycanthropie et qui n'a pratiquement rien à avoir avec le sujet d'aujourdhui.

Car aujourd'hui un sujet rigolo avec des petits oiseaux et des enfants burkinabés qui courrent derrière une jument : une machine à suicide et à destruction de vie ! Oh ouiiiiiiii !
J'ai nommé...

LES TEMOINS DE JEHOVAH !

Wouhouh, trop la joie et la bonne humeur, mais quelle mouche sournoise l'a donc piqué, voudrait-il nous évangéliser la gueule à grands coups de formules chocs ?

Que nenni, mes choupis (HA !).

Bien au contraire, loin de moi l'idée d'encenser ce qui à trait à ce qui est, de très loin, mon pire ennemi (on en reparlera une autre fois l'Ennemi mérite un texte construit).

Alors qu'aujourd'hui, je m'en allais gaiement parmi les verts pâturages, tabasser quelque rrom ou quelque vieilles mes souvenirs s'égarent, que ne fût pas ma suprise lorsque mon oeil affuté trancha sans ménagement le voile froid de cette pluie de soleil septentrional. Oups désolé j'ai pas fini ma phrase. Je disais donc qu'en gros j'ai vu deux cons en costards bon marchés faisant le pivôt, vaguement chiant, à côté d'une petite table qui propose en libre service des quoi, des QUOI ?

DES MANUELS DE PROSELYTISME A L'USAGE DES CONS ET DES CONNARDS FINIS OUAIS C'EST BIEN DE CA QU'ON PARLE.

Mais voyez plutôt :




Car là est la question. Bref, à peine vis-je les estafettes sectaires, que je bondis et m'en emparais, hurlant aux quatres vents "Satan m'habite !".
Bien que cela fût faux.

Je pense que le contenu du manuel se passe de descriptions loghorréiques certes non dénuée d'un quelconque intérêt stylistique, mais pardonnez moi de penser que les images parlent d'elles mêmes.


Voyez plutôt :



"Lorsque Satan et ses démons ont été chassés du ciel, le malheur a frappé la terre. Ce malheur prendra fin bientôt."


On fait difficilement moins équivoque. Image vaguement effrayante avec des coréens des lunettes des couteaux des tanks et un nourrisson malsain symbole des trucs malsains (sisi vous avez pas vu Shining ou d'autres ahbah sisi ah si). Le reste du manuel accumule ce genre d'images univoques. On y voit des dessins de noirs, de chinois, d'arabes, de caucasiens rire ensemble pour les images positives. On y voit des gens heureux et propre sur eux. Forcément car eux savent des choses que vous ne savez pas, que nous ne savons pas...

JEU CONCOURS : Lectorat, propose des choses que les Témoins savent et pas toi, et peut être pourras-tu gagner un SUPERBE. OUI, tu as bien entendu, un SUPERBE !

... comme par exemple le véritable âge de Magloire... ?


En bref, ce manuel est un guide de relecture de la Bible, à peu près mot pour mot, pour en faire en fait un guide de vie au quotidien. Bon, soit. A la limite c'est pas que je sois contre, ça arrive à tout le monde la bêtise crasse. C'est débile, c'est génial.


Passons aux points chiffonnants :

- D'abord le fait de venir racoler dans un lieu public l'université, alors que le racolage, même passif est interdit par la loi. Ah mais non mais c'est du démarchage. Mais alors que fait Gisele le travelo Brésilien aux Bois de Boulogne, ille démarche ?

- Ce qui prouve que ça peut marcher sur des étudiants, soit les 18-27 en gros, qui sont censés être les plus ouverts et conscients puisque baignants dans un bain de culture. Réveillez-vous bordel, la religion t'annihile et la secte te trait et te tais.

- L'hypocrisie tellement latente : ils sont beaux tous ces noirs ces caucasiens ces arabes ces chinois qui forniquent ensemble dans la joie et la bonne humeur. Oui, les Témoins de Jéhovah ont des cellules du Kirghizistan au Malawi. Inscrivez-vous, faites des dons.

- Les images d'Epinal. Comment, mais comment peut-ce encore fonctionner ? M'enfin comment expliquer que des personnes puissent encore prendre ça au premier degré (les mêmes qui vont voir 10 fois Bienvenue chez les Ch'tis ptet ?).

En me posant réellement je pourrais peut être construire un argumentaire et tout mais je n'ai ni l'envie ni le temps de me con sacré à ce sujet. Mieux vaut en rire en soulevant toutefois les questions fâcheuses. Certes les Témoins ne sont pas la secte la plus dangereuse, mais ça reste une institution religieuse, et comme toute institution religieuse je la vomis la conchie l'abhorre la déteste. Après le débat est est-ce une secte où non, personnellement je n'en ai rien à carrer, ce sont des mots à partir du moment où un manuel comme celui-ci peut apparaître sérieux et regrouper des personnes force est de devoir s'interroger sur leur santé mentale.

Bon.



Bah je vais aller faire ma prière moi.

Demain lectorat, nous explorerons peut être la SENSIBILISATION... "vaste programme".

dimanche 19 octobre 2008

Maux de mots.

Il est 23h45, il me reste un quart d'heure pour me prouver que je peux tenir une résolution et aussi un pari. J'ai chaud je transpire j'ai soif je suis fatigué j'ai la tête cramée et j'expose ma prose crasse de mes doigts gourds et moites.

Je n'ai ni la motivation ni l'envie de vous parler aujourd'hui de quelque chose de fort long ou de fort intelliréssant. Ceci dit j'ai envie de partager quelque chose avec vous avec toi lectorat qui m'encense ou me conchie, c'est selon.

J'aime les mots, j'aime leurs sonorités leurs formes leurs prononciations la manière dont ils s'agencent entre eux. J'aime que la langue chante et que les mots claquent. Je voudrais pouvoir explorer ce goût, aller plus loin, en faire quelque chose, y creuser de mes frêles mains.

Je n'aime par contre pas la linguistique, bien qu'il faille reconnaître que cela est nécessaire pour comprendre la beauté d'une langue, la beauté de notre langue la beauté du français. Ach zo.

Florilège des mots que j'aime, que j'affectionne, que j'aime affectionner et que j'affectionne aimer, poil au nez : florilège, paroxysme, cacochyme, abhorrer, conchier, admonester, conciliabule, stercoraire, ancoprésie, conciliabule, amphigouri, synéisaktisme (va chercher la définition je t'en prie), procrastination et tant d'autres...

(la prochaine fois une liste non exhaustive des joli mots très rares avec leurs définitions)


Et toi lectôrat, quels sont tes mots grigris ?

Kitous, et bonne nuit. (ouf je n'ai pas perdu mon pari)

vendredi 17 octobre 2008

La réflexion intéressante du jour.

Que faire pour faire définitivement cesser les sifflets lors de la Marseillaise au début des matchs de foot ?



Il faut définitivement faire cesser les matchs de foot.

(qui a dit "plus c'est long, plus c'est bon" ?)

En complément tout de même, un documentaire en trois parties sur la question de l'Argent. Je sais pas si vous avez déjà vu mais c'est extrêmement instructif.

















Dilemnes.

J'ai fait quelques petites modifications dans la présentation de mon blog que je trouvais un poil trop froide, dites-moi ce que vous en pensez. Mais vous pouvez aussi aller vous faire foutre bien sûr.
Bref, me voilà bien emmerdé, oui. Mais par quoi me direz-vous ? Eh bien la réponse est très simple : par l'impératif d'un message par jour que je me suis fixé. Ah ah ah ah, le polisson, devez-vous vous dire, c'était trop beau, ce n'était que des paroles, de futiles promesses, de balivernes sans queue ni tête, ahlalala décidemment, quel fieffé margoulin que ce Pierro, qu'il brûle dévoré par les flammes de l'enfer lui et toute sa famille jusqu'à la 347ème génération etc etc.

Mais euh.

Nan mais attendez, vous ne vous rendez pas compte du problème je crois : se fixer l'impératif d'un mesage par jour, c'est aussi te manquer de respect, lectorat fidèle et assidu, quoique taciturne il est vrai. En effet, on ne trouve pas tous les jours de choses à dire, déjà que c'est très limite en temps normal mais alors avec la pression en plus je vous raconte pas le délire. Car bon c'est vrai que c'est très facile de rester dans le consensuel de vous parler de la crise financière, scandalisé que l'on est par les milliards des plans de sauvetages pendant que la moitié de la planète suce des grains de riz et caetera. Mais est-ce vraiment très intéressant ?
Alors certes on pourra dire : bah on s'en fout un peu du fond, c'est la forme qui est sympa, plus tu dis des conneries plus c'est cool et tout.
Alors je vous dirais : soit, lectorat.

Mais, réfléchissez-bien :

Préférez-vous ne pas manger de caca ou en manger tout les jours avec de la praline autour ?


La question se trouve peut-être dans les saintes écritures, qui sait ?


Pour clore cet article du jour (oui car bon finalement j'ai trouvé mon thème m'enfin je pourrais pas faire ça tous les jours hein haha oui), voici un joli petit fait divers pas glauque du tout :

"Une femme de 58 ans qui avait tué dans un accès de colère son fils handicapé de 26 ans a été condamnée vendredi à un an de prison avec sursis par la cour d'assises de la Meuse, à Bar-le-Duc, apprend-on auprès du parquet.

Il s'agit de la peine minimale que peut prononcer un jury criminel en France en cas de déclaration de culpabilité. L'avocat général avait demandé deux ans de prison avec sursis pour homicide involontaire sur personne vulnérable.

Dans leur verdict, les jurés de la Meuse ont requalifié les faits en coups volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

Maryse Pichon et son mari, qui travaillait dans la journée, s'occupaient seuls, à leur domicile de Commercy, de leur fils Guillaume, autiste de naissance, devenu aveugle à l'âge de 12 ans.

La mère l'a étranglé avec un foulard le 10 novembre 2004, un jour que le jeune homme, au comportement d'enfant, se montrait particulièrement irritant."


Il est donc toujours bon à savoir qu'au niveau juridique, étrangler une personne avec un foulard est un homicide involontaire.

Kitous les loupinous.

jeudi 16 octobre 2008

Boute en train.

Aujourd'hui, je voulais commencer par vous exposer mes réflexions sur l'état actuel du monde.
La première chose, c'est qu'en disant "aujourd'hui", j'annonce effectivement que je vais tenter de tenir le rythme stakhanoviste d'un billet par jour au moins.
La deuxième chose, c'est que l'ami Paquerette, m'a précédé, et de fort belle manière, ainsi je vous invite à lire son article, qui résume tout à fait ce que je ressens en ce moment :

CHOU-FLEUR BOUILLI

Voilà voilà.

Du coup je vais plutôt vous parler de la SNCF... Aaaaaaah la SNCF, qui n'a jamais goûté à cette magnifique société, tellement proche des gens, tellement concernée, tellement sociale, bref en un mot comme en trektlofidjldmij une radieuse organisation, plus soucieuse du bien être total du CLIENT pardon de l'usager que de sa propre santé financière. Un exemple d'altruisme dans le service public. (à ce propos c'était justement le thème de ce matin dans Service Public sur France Inter : le taux de satisfaction des usagers-clients du Service Public. Il est de 75%. Soit les gens sont fous, soit on truque de mieux en mieux les sondages.).
BREF, épargnons nous les verbeuses digressions pseudo-masturbatoires et concentrons nous sur le vif du sujet.
Qui n'a jamais tenté de reserver son billet sur Internet ? Simple comme deux clics me direz vous, le moyen le plus simple pour éviter de courrir à la gare la journée précédent le départ et se taper le plein tarif paskavant on aurait pas eu le temps etc etc.
Sauf qu'entre les bugs de serveurs surchargés et dysfonctionnels à répétition, on met déjà facilement 20 minutes à choisir un putain de billet de merde déjà hors de prix parce que le voyage est dans une semaine. Rien de bien énervant me direz-vous.
SAUF QUE, lorsque en dessous du prix de votre petit billet joli réduction 12-25 les jolis caractères vert caca d'oie indiquent que "vite, vite, les dernières places sont à saisiiiiir viiiiiiiiiiiiiite".
Alors que fais le péon lambda, égaré qu'il est dans le cyber-flux qui le rejette ? IL CLIQUE AVEC EFFERVESCENCE. Et, ô comme il est content (apostrophe suivie d'une énallage sisi Brigitte t'inquiète) lorsqu'il voit que la page s'affiche correctement, signifiant qu'il reste des places.
Il s'empresse alors de sélectionner le voyage, de remplir tous les champs, donner son numéro de carte sa date de naissance son nom sa couleur préféré la destination de ses rêves sa marque de café ses préférences en matières de caniche nain ce que signifie le bonheur pour lui le sujet est-il une métempsycose et si oui alors que penser de Bernard Menez ?
ET LORSQUE QU'IL CLIQUE POUR FINALISER SON ACHAT, DEVINEZ CE QU'IL SE PASSE ?
AHAHA OUI, vous avez devinez, BUG du serveur, retour à la page d'accueil avec une poufiasse consensuelle qui semble te narguer en te disant GAME OVER avec sa putain de tronche véctorisée sur Adobe. (oui je parle bien de la micro-GIRL dans les ptits ronds à côtés des résas et tout.)
Ô, râge, ô désespoir, ô putain de bordel de pute burkinabé. Me voilà bien enculé. ET POURTANT CAR C'EST PAS FINI, mon choix de billet se réaffiche lorsque je clique sur le je sais plus quel bouton ! Et ça c'est vraiment génial ! Je vais donc finaliser mon achat en soufflant, et là, là, là, là...

"désolé, il semble que quelqu'un ait pris le dernier billet pour ce train avant vous, il n'est donc plus disponible, merci d'avoir perdu votre temps avec la SNCF à bientôt pour d'autres fistages anals à sec !"

Du coup, mon billet a pris 7 euros de plus (car bien évidemment le train n'est pas du tout complet, ça s'appelle une politique commerciale de requins vachement bien menée mais on va en reparler) en l'espace de 5 secondes, et bien sûr, j'ai raqué.


SNCF, je t'aime.



Cette mésaventure qui, je suis sûr, n'est pas arrivée qu'à moi révèle plusieurs choses.
Qu'à la SNCF, ce sont de lâches enculés oui. Mais ça on le savait déjà.

Non, plus sérieusement ça révèle que même si les prix des billets sont onéreux, même si la transparence n'existe pas dans les choix des tarifs, même si tout ça répond aux lois basique de l'économie dont le but est au final de remplir le train à craquer, cette politique commerciale fonctionne, en dépit du bon sens.
Car en effet, où est la logique entre un billet de train à 27 euros qui passe à 34 euros dans la même journée la même minute, alors même que le train n'est absolument pas complet ? Elle n'est nulle part, si ce n'est dans ces putains de lois qui répondent aux PROFITS. Dire que ce truc est un service public. Bref toujours est-il qu'il ne faut pas être devin pour prédire que la ligne Paris-Poitiers de vendredi prochain prochain sera pleine à craquer, et que dans ce train, les prix des billets varieront d'au moins 45 euros pour un même trajet...

Alors que faire ? La société est foutrement démunie face à ça puisque sans la SNCF on l'a de toute façon dans le cul.

Un seul mot : PRIVATISATION.

Ce qui ne colle pas exactement à la tendance générale.


Kissous.

 
LP