jeudi 30 octobre 2008

Aaaaaaah la famille

Salut les loupinous, j'ai envie de me pendre ce soir hihihi !

J'ai pas envie de me lancer dans un billet ridiculement plaintif cynique etc mais PUTAIN JAI ENVIE DE CRIER LA.

Pourquoi est-ce qu'on a une famille ? Parce que c'est un cocon protecteur tout ça tout ça qui te structure toussa tousa.
Et quand la structure se fait dans l'opposition frontale et les tentatives d'influences diverses, hystérie et irresponsabilité, tout ça pas forcément de manière consciente, comment est-ce qu'on se débrouille ? Et ce qu'on refoule et qu'on laisse tomber par peur ? Qu'est ce qu'on fait quand on se retrouve à une place qui n'est pas la notre, quand on y est mis sans le vouloir, quand on vérifie par soi même que ce que chacun des parents dit sur l'autre s'avère vrai au fond ? Est-ce qu'on parle stupidement sur un blog comme là ?

Mmmmmmh that's the fucking question.


Sinon j'ai vu W. ce soir. Bel exemple d'influence familiale, m'enfin dans un autre contexte.

JE VEUX ME BARRER D'ICI, vive les vacances, bonsoir.

mardi 28 octobre 2008

Mesdames messieurs bonsoir.

Salut les loupinous ! Je reviens de trois jours de week-end vacances à Paris (où j'ai vu François (L), mai PAS Stu) très rafraîchissants ! Voilà, c'était juste pour vous faire un peu enrager.

Je voulais aussi vous signaler qu'après mure réflexion et surtout grosses flemmes, il m'a paru de bon aloi de restreindre mon alacrité blogesque à un billet tout les deux jours. Ainsi je maximise mon envie de vous parler, sans contrainte aucune ou un peu moins, ainsi que le potentiel de billet intéressant autre qu'une branlette spongieuse alliance de termes syntaxiques qui s'il en est me paraît assez merveilleuse m'enfin bon voilà hein ho ho hein.

Mais rassurez-vous, je ne suis pas qu'une grosse pute sans scrupules qui aime parler mal de la bouche, j'ai aussi des sentiments ! La preuve avec ces délicieux morceaux de bravoures que je vous donne aujourd'hui en primeur : ça s'appelle Giovanni Sample, ou plutôt il s'apppelle comme ça et son truc à lui c'est les "samples".
Mais qu'est ce qu'un sample allez-vous me dire : eh bien en gros c'est un extrait quelconque d'un morceau de musique ou de vidéo ou les deux bref un extrait un enregistrement audiovisuel. Les samples sont d'ailleurs une des bases du travail du D.J. qui vous fait suer sur le (bon) dancefloor puisqu'il remixe, retravaille les samples pour donner des tueries parfois.

Mais ne nous égarons pas je vous laisse découvrir le site et les vidéos tout seul et vous incite vraiment à les regarder toutes car c'est assez impressionnant !


Mes morceaux préférés sont My sister the world et Basicamente, et le plus marrant est Dalai in the Storm pour moi ! Et vous ?


Bonne découverte et à jeudi !

dimanche 26 octobre 2008

La F(N)IAC

Aujourd'hui je suis allé à l'ouverture des galleries d'expo d'art contemporain de la FIAC. C'était très bien je vous montrerais des choses vues plus tard dans la semaine.
Le prix général pour un accès aux sites d'expositions était de 25 euros tout rond. Cash. Bien sûr il y avait une réduction pour les étudiants en écoles d'art 12,5 euros mais sinon allez vous faire foutre.

La culture coûte cher les amis, c'est la dure réalité. J'ai bien conscience de faire partie des privilégiés pouvant s'offrir ce genre de manifestations culturelles de temps à autres, mais bordel de merde tout le monde ne peut pas en faire autant.

Quel est l'intérêt de fixer des prix si haut pour ce genre d'expositions ? Idem pour la grande expo de la rentrée de Paris avec tout son battage médiatique à savoir Picasso et les maîtres ou la perspective éblouissante de pouvoir admirer un horizon gigantesque des peintres et artistes ayant inspiré Pab ok ok cool et dont le prix est à 14 euros tout de même.

A l'heure ou le pouvoir d'achat est en berne et où le moral de la populace est morose, quoi de mieux que d'aller se foutre un petit coup de culture dans la gueule pour ouvrir un peu ses horizons et par la même ses chakras douillets ?

Sauf que quand l'accès coûte 25 euros ou même 14 avec des réductions pour les écoles d'art à savoir ceux qui sont déjà les plus immergés dans cette culture on se pose des questions sur la véritable volonté d'encourager le quidam lambda à aller se masturber devant des Poussin des Ingres ou des Giacometti à 4000000 d'euros.

Ah oui parce que c'est un des autres points un peu laid en réalité. Par exemple à la FIAC ou la FNIAC on se demande effectivement si l'amateur lambda est le bienvenu ici où si seul les gros pleins de frics avides d'une quelconque pièce d'art conceptuel symbolisant l'everest d'une branlette à 450000 euros le sont. Quand on voit les moues des artistes contemporains coupe de champagne dans une main et Macbook pro sous l'autre qui se plaignent de "tout ce monde nan mais vraiment je n'en peux plus regarde non mais regarde" on comprend que cette "expo" est en fait surtout un grand marché une grande foire aux oeuvres où les amateurs fauchés mais intéressés ne sont pas nécessairement les bienvenus. Comme un gérant de magasin qui voit un flux intarissable aller et venir dans son magasin sans jamais rien acheter tant et si bien que dépôt de bilan divorce et cocaïne.
Nous ne sommes pas à la FIAC, nous sommes à la FNIAC.

J'ai encore quelques petites choses à dire sur le monde de l'art qui n'est qu'une vaste branlette en réalité mais ce sera pour plus tard. Je vous kissoutes.

P.S. : le point positif de la journée, c'est que je me suis fait passer pour un étudiant en art ahahahaha bien fait ahah.

vendredi 24 octobre 2008

Des vertus bénéfiques de l'alcool.

Ou l'alcool comme moyen de réponse à toutes les questions métaphysiques comme par exemple : qu'est ce que je fous ici à bosser 60h par semaine et ce pour trois ans sans même savoir ce que je veux faire plus tard ?

C'est lamentable et je propose donc un moratoire sur toutes les grandes questions essentielles au bon fonctionnement du monde : la famine, le SIDA, la dette, la crise financière économique sociale.

Plus besoins de philosophes, de sociologue, de scientifiques.

Give us drugs.


mercredi 22 octobre 2008

Surmenage.

Je ne sais pas pour vous, mais ce premier mois et demi de cours a été tout bonnement incroyablement épuisant pour ma santé tant physique que mentale. Avec 31h de cours par semaine et la même chose à faire à la maison, j'ai l'impression de m'enfoncer peu à peu dans la fosse à merde géante du travail routinier, et gris.

Dans ma filière, enfin dans ma classe, les gens craquent les uns après les autres, ça se manifeste différemment, certains pleurent, d'autres piquent des crises d'hystéries, d'autres deviennent euphoriques et alternent avec l'apathie la plus profonde. Plus rien à voir avec le lycée.

La question est : est-ce le lycée qui ne nous apprend pas à réellement travailler ? est-ce ça le travail ? ou est-ce le supérieur qui est malade mental ?
J'opterais pour la première solution.
Et dans ce cas, est-ce mieux de n'avoir rien branlé pendant 14 ans et d'arriver dans le supérieur en se retrouvant complètement largué et dépassé par les évènements, ou l'inverse enfin bref j'ai la flemme de formuler la deuxième idée le café est mon ami ?
Et, qu'espère-t-on par la surcharge de travail qui au final ne permet pas de mener de réelles réflexions approfondies, sinon celles qui sont personnelles, puisque qui dit boulot à en crever dit boulot fait rapidement, efficacement, mais forcément superficiellement ?

En gros, est-ce que tout ça est réellement sain ?
Etre fatigué, épuisé, nerveux, euphorique, surchargé de travail. Boire et se mettre minable comme exutoire. Superbe train de vie. Ce n'est pas ça que je voulais, ce n'est pas ça que j'attendais.

Et quand d'aucuns sortent la carte déplorable du "pathos" pronfondément démagogique "oui, arrêtez de vous plaindre je ne suis pas rentré chez moi depuis 12 ans".
On ne vous a rien demandé. Est-ce que ce moule atroce de boulot à n'en plus finir va modeler ma personnalité ? déterminer qui je suis par rapport à cela ? vais-je me dégoûter ?
vais-je me noyer dans cet enfer du travail ?

L'eau bout.

Et l'eau bue éclate.

mardi 21 octobre 2008

Atelier écriture.

"Le portrait :

Portrait de Ménippe par La Bruyère, portrait satiriques, mémorialistes, moralistes.
Portrait = moment où l’on s’arrête, digression qui présente les persos dans la narration.
BRET EASTON ELLIS. LES LOIS DE L’ATTRACTION. PORTRAITS. CACA. JE NECOUTE PLUS JE NE SUIS PLUS LA.
Portrait de la reine qui avait de cette sorte d’esprit nédécsiire pr dne pa pairaien sorre à ceux qui e l’état o.

Blablabla tu parles tu parles et tes mots qui suppurent de ta bouche se heurtent aux murs de mon cerveau. Lalalala.
Irrésolution.
Pas de résistance.
Honte.
Pas de courage.
Ombrage amorti les couleurs.
Désinteressement complet. se
Touche négative.
Négatif un portrait en négatif est-ce l’envers d’une photographie ? Ou ta mère en blu-ray ?
Ca ne va pas bien je parle à mon ordinateur, millie tu me lis frappe trois coups hahahaha.
Portrait est un médaillon, mentalement CLOS MENTALEMENT CLOS. OUF JE NE SUIS PAS UN PSYCHOTIQUE.
Non, je vomis Libération et ses portraits en médaillons clos, conçus comme un exercice de style masquant la misère journalistique de ce torchon à gauchistes. Le portrait littéraire comporte un exercice de style. Bof, qu’est ce que je fais là ? Présente ces portraits parce qu’au fond la sœur de Chateaubriand est une coquine.
Insertion.
Le portrait est un type particulier de description au fond du gouffre. Objet particulier. A T ON TOUJOURS BESOIN D’UN CADRE NON MAIS VRAIMENT ? réduit. Daniel prévaut. Boire. Non. Oublier.
Portrait moral, physique, de caractère. Recommencer à zéro. OK ca me va. Pourquoi ? Parce que. Ce n’est pas un repos.
GESTUELLE. Perspective moderne de la narratologie ou des choses de ce genre, ce ne sont pas des règles de conception je sais pas quoi ta bouche. Continuer continer contiuer continuer continuer continuer contineur ctonetineu continuer. Poil. En nommant.
Objet de la description, on va avoir d’autres opérations à cœur ouvert :
- Aspectualisation poil au pont : fragmenter en partie l’objet à décrire, la personne, mettre en évidence des propriétés particulières, physiques, détaillage d’élément.pihou


Une pomme tombe, un mendiant la pique.
Oui, il faudrait tuer tous les mendiants.


Quelle est cette langueur
Qui m’assaille et me tord
Serait-ce de la peur
Serait-ce des remords ?

- Mise en relation : dans le temps dans l’espace éventuellement des analogies cadre temporal spatial en rapport avec qqch qui lui ressemble
- Reformulation
La suite de ces trucs est libre. Pourquoi ces opérations sont là : sens. SENS. SENS. SENS. POURQUOI Y A T IL TOUJOURS BESOIN DE SENS ? LA VIE A T ELLE UN SENS ? LA VIE EST ELLE UN SENS ?

SENS MES PIEDS CONNARD

L’aspect friable des feuilles mortes
Gisant dans l’humus gras et froid
Evoque sans doute l’amertume
Des nuits d’hivers, des nuits de brumes

Et le doute, qui m'assaille est-il
Normal, ou alors me perds-je
Dans les méandres sinueuses
De cette matière grise

La narration peut s’interrompre pr laisser entrer le portraité, le porc traité.
Pourquoi un portrait, à quel moment le placer, qu’en retenir pr son histoire ?
Difficulté qu’il y a pr les auteurs anciens d’intégrer au fond le portrait ou la descrptuon ç l’untérieur d’une narratin, e qui va considérablement changer avec le XIXe siècle
Il est loisible d’écrire pourquoi pas un portrait à l’ancienne.
Ménager tous les objectifs de l’exercice de style.

Une cloche sonne
Une nuit sans lune
Les morts et les frênes bruissent."


L'Atelier d'écriture du Mardi après-midi est un exutoire. Je craque mentalement.

A demain pour une balade joyeuse et rythmée.

lundi 20 octobre 2008

Que dire, que dire ?

Aaaaah lectorat, me revoici me revoilà, alors même que nous sommes lundi. Et qui dit lundi dit fatigue, épuisement, harassement... mais qu'à cela ne tienne puisque l'envie (L'ENVIE D'AVOIR ENVIIIIIIIIIIIIIIIE, QU'ON ME DONNE L'ENVIIIIIIIIE) de vous parler des évènements RICHES EN EMOTIONS de ces derniers jours me turlupine. Et dans turlupine il y a...
Lupin, qui est le nom d'un prof dans Harry Potter, un nom relatif à la lycanthropie et qui n'a pratiquement rien à avoir avec le sujet d'aujourdhui.

Car aujourd'hui un sujet rigolo avec des petits oiseaux et des enfants burkinabés qui courrent derrière une jument : une machine à suicide et à destruction de vie ! Oh ouiiiiiiii !
J'ai nommé...

LES TEMOINS DE JEHOVAH !

Wouhouh, trop la joie et la bonne humeur, mais quelle mouche sournoise l'a donc piqué, voudrait-il nous évangéliser la gueule à grands coups de formules chocs ?

Que nenni, mes choupis (HA !).

Bien au contraire, loin de moi l'idée d'encenser ce qui à trait à ce qui est, de très loin, mon pire ennemi (on en reparlera une autre fois l'Ennemi mérite un texte construit).

Alors qu'aujourd'hui, je m'en allais gaiement parmi les verts pâturages, tabasser quelque rrom ou quelque vieilles mes souvenirs s'égarent, que ne fût pas ma suprise lorsque mon oeil affuté trancha sans ménagement le voile froid de cette pluie de soleil septentrional. Oups désolé j'ai pas fini ma phrase. Je disais donc qu'en gros j'ai vu deux cons en costards bon marchés faisant le pivôt, vaguement chiant, à côté d'une petite table qui propose en libre service des quoi, des QUOI ?

DES MANUELS DE PROSELYTISME A L'USAGE DES CONS ET DES CONNARDS FINIS OUAIS C'EST BIEN DE CA QU'ON PARLE.

Mais voyez plutôt :




Car là est la question. Bref, à peine vis-je les estafettes sectaires, que je bondis et m'en emparais, hurlant aux quatres vents "Satan m'habite !".
Bien que cela fût faux.

Je pense que le contenu du manuel se passe de descriptions loghorréiques certes non dénuée d'un quelconque intérêt stylistique, mais pardonnez moi de penser que les images parlent d'elles mêmes.


Voyez plutôt :



"Lorsque Satan et ses démons ont été chassés du ciel, le malheur a frappé la terre. Ce malheur prendra fin bientôt."


On fait difficilement moins équivoque. Image vaguement effrayante avec des coréens des lunettes des couteaux des tanks et un nourrisson malsain symbole des trucs malsains (sisi vous avez pas vu Shining ou d'autres ahbah sisi ah si). Le reste du manuel accumule ce genre d'images univoques. On y voit des dessins de noirs, de chinois, d'arabes, de caucasiens rire ensemble pour les images positives. On y voit des gens heureux et propre sur eux. Forcément car eux savent des choses que vous ne savez pas, que nous ne savons pas...

JEU CONCOURS : Lectorat, propose des choses que les Témoins savent et pas toi, et peut être pourras-tu gagner un SUPERBE. OUI, tu as bien entendu, un SUPERBE !

... comme par exemple le véritable âge de Magloire... ?


En bref, ce manuel est un guide de relecture de la Bible, à peu près mot pour mot, pour en faire en fait un guide de vie au quotidien. Bon, soit. A la limite c'est pas que je sois contre, ça arrive à tout le monde la bêtise crasse. C'est débile, c'est génial.


Passons aux points chiffonnants :

- D'abord le fait de venir racoler dans un lieu public l'université, alors que le racolage, même passif est interdit par la loi. Ah mais non mais c'est du démarchage. Mais alors que fait Gisele le travelo Brésilien aux Bois de Boulogne, ille démarche ?

- Ce qui prouve que ça peut marcher sur des étudiants, soit les 18-27 en gros, qui sont censés être les plus ouverts et conscients puisque baignants dans un bain de culture. Réveillez-vous bordel, la religion t'annihile et la secte te trait et te tais.

- L'hypocrisie tellement latente : ils sont beaux tous ces noirs ces caucasiens ces arabes ces chinois qui forniquent ensemble dans la joie et la bonne humeur. Oui, les Témoins de Jéhovah ont des cellules du Kirghizistan au Malawi. Inscrivez-vous, faites des dons.

- Les images d'Epinal. Comment, mais comment peut-ce encore fonctionner ? M'enfin comment expliquer que des personnes puissent encore prendre ça au premier degré (les mêmes qui vont voir 10 fois Bienvenue chez les Ch'tis ptet ?).

En me posant réellement je pourrais peut être construire un argumentaire et tout mais je n'ai ni l'envie ni le temps de me con sacré à ce sujet. Mieux vaut en rire en soulevant toutefois les questions fâcheuses. Certes les Témoins ne sont pas la secte la plus dangereuse, mais ça reste une institution religieuse, et comme toute institution religieuse je la vomis la conchie l'abhorre la déteste. Après le débat est est-ce une secte où non, personnellement je n'en ai rien à carrer, ce sont des mots à partir du moment où un manuel comme celui-ci peut apparaître sérieux et regrouper des personnes force est de devoir s'interroger sur leur santé mentale.

Bon.



Bah je vais aller faire ma prière moi.

Demain lectorat, nous explorerons peut être la SENSIBILISATION... "vaste programme".

dimanche 19 octobre 2008

Maux de mots.

Il est 23h45, il me reste un quart d'heure pour me prouver que je peux tenir une résolution et aussi un pari. J'ai chaud je transpire j'ai soif je suis fatigué j'ai la tête cramée et j'expose ma prose crasse de mes doigts gourds et moites.

Je n'ai ni la motivation ni l'envie de vous parler aujourd'hui de quelque chose de fort long ou de fort intelliréssant. Ceci dit j'ai envie de partager quelque chose avec vous avec toi lectorat qui m'encense ou me conchie, c'est selon.

J'aime les mots, j'aime leurs sonorités leurs formes leurs prononciations la manière dont ils s'agencent entre eux. J'aime que la langue chante et que les mots claquent. Je voudrais pouvoir explorer ce goût, aller plus loin, en faire quelque chose, y creuser de mes frêles mains.

Je n'aime par contre pas la linguistique, bien qu'il faille reconnaître que cela est nécessaire pour comprendre la beauté d'une langue, la beauté de notre langue la beauté du français. Ach zo.

Florilège des mots que j'aime, que j'affectionne, que j'aime affectionner et que j'affectionne aimer, poil au nez : florilège, paroxysme, cacochyme, abhorrer, conchier, admonester, conciliabule, stercoraire, ancoprésie, conciliabule, amphigouri, synéisaktisme (va chercher la définition je t'en prie), procrastination et tant d'autres...

(la prochaine fois une liste non exhaustive des joli mots très rares avec leurs définitions)


Et toi lectôrat, quels sont tes mots grigris ?

Kitous, et bonne nuit. (ouf je n'ai pas perdu mon pari)

vendredi 17 octobre 2008

La réflexion intéressante du jour.

Que faire pour faire définitivement cesser les sifflets lors de la Marseillaise au début des matchs de foot ?



Il faut définitivement faire cesser les matchs de foot.

(qui a dit "plus c'est long, plus c'est bon" ?)

En complément tout de même, un documentaire en trois parties sur la question de l'Argent. Je sais pas si vous avez déjà vu mais c'est extrêmement instructif.

















Dilemnes.

J'ai fait quelques petites modifications dans la présentation de mon blog que je trouvais un poil trop froide, dites-moi ce que vous en pensez. Mais vous pouvez aussi aller vous faire foutre bien sûr.
Bref, me voilà bien emmerdé, oui. Mais par quoi me direz-vous ? Eh bien la réponse est très simple : par l'impératif d'un message par jour que je me suis fixé. Ah ah ah ah, le polisson, devez-vous vous dire, c'était trop beau, ce n'était que des paroles, de futiles promesses, de balivernes sans queue ni tête, ahlalala décidemment, quel fieffé margoulin que ce Pierro, qu'il brûle dévoré par les flammes de l'enfer lui et toute sa famille jusqu'à la 347ème génération etc etc.

Mais euh.

Nan mais attendez, vous ne vous rendez pas compte du problème je crois : se fixer l'impératif d'un mesage par jour, c'est aussi te manquer de respect, lectorat fidèle et assidu, quoique taciturne il est vrai. En effet, on ne trouve pas tous les jours de choses à dire, déjà que c'est très limite en temps normal mais alors avec la pression en plus je vous raconte pas le délire. Car bon c'est vrai que c'est très facile de rester dans le consensuel de vous parler de la crise financière, scandalisé que l'on est par les milliards des plans de sauvetages pendant que la moitié de la planète suce des grains de riz et caetera. Mais est-ce vraiment très intéressant ?
Alors certes on pourra dire : bah on s'en fout un peu du fond, c'est la forme qui est sympa, plus tu dis des conneries plus c'est cool et tout.
Alors je vous dirais : soit, lectorat.

Mais, réfléchissez-bien :

Préférez-vous ne pas manger de caca ou en manger tout les jours avec de la praline autour ?


La question se trouve peut-être dans les saintes écritures, qui sait ?


Pour clore cet article du jour (oui car bon finalement j'ai trouvé mon thème m'enfin je pourrais pas faire ça tous les jours hein haha oui), voici un joli petit fait divers pas glauque du tout :

"Une femme de 58 ans qui avait tué dans un accès de colère son fils handicapé de 26 ans a été condamnée vendredi à un an de prison avec sursis par la cour d'assises de la Meuse, à Bar-le-Duc, apprend-on auprès du parquet.

Il s'agit de la peine minimale que peut prononcer un jury criminel en France en cas de déclaration de culpabilité. L'avocat général avait demandé deux ans de prison avec sursis pour homicide involontaire sur personne vulnérable.

Dans leur verdict, les jurés de la Meuse ont requalifié les faits en coups volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

Maryse Pichon et son mari, qui travaillait dans la journée, s'occupaient seuls, à leur domicile de Commercy, de leur fils Guillaume, autiste de naissance, devenu aveugle à l'âge de 12 ans.

La mère l'a étranglé avec un foulard le 10 novembre 2004, un jour que le jeune homme, au comportement d'enfant, se montrait particulièrement irritant."


Il est donc toujours bon à savoir qu'au niveau juridique, étrangler une personne avec un foulard est un homicide involontaire.

Kitous les loupinous.

jeudi 16 octobre 2008

Boute en train.

Aujourd'hui, je voulais commencer par vous exposer mes réflexions sur l'état actuel du monde.
La première chose, c'est qu'en disant "aujourd'hui", j'annonce effectivement que je vais tenter de tenir le rythme stakhanoviste d'un billet par jour au moins.
La deuxième chose, c'est que l'ami Paquerette, m'a précédé, et de fort belle manière, ainsi je vous invite à lire son article, qui résume tout à fait ce que je ressens en ce moment :

CHOU-FLEUR BOUILLI

Voilà voilà.

Du coup je vais plutôt vous parler de la SNCF... Aaaaaaah la SNCF, qui n'a jamais goûté à cette magnifique société, tellement proche des gens, tellement concernée, tellement sociale, bref en un mot comme en trektlofidjldmij une radieuse organisation, plus soucieuse du bien être total du CLIENT pardon de l'usager que de sa propre santé financière. Un exemple d'altruisme dans le service public. (à ce propos c'était justement le thème de ce matin dans Service Public sur France Inter : le taux de satisfaction des usagers-clients du Service Public. Il est de 75%. Soit les gens sont fous, soit on truque de mieux en mieux les sondages.).
BREF, épargnons nous les verbeuses digressions pseudo-masturbatoires et concentrons nous sur le vif du sujet.
Qui n'a jamais tenté de reserver son billet sur Internet ? Simple comme deux clics me direz vous, le moyen le plus simple pour éviter de courrir à la gare la journée précédent le départ et se taper le plein tarif paskavant on aurait pas eu le temps etc etc.
Sauf qu'entre les bugs de serveurs surchargés et dysfonctionnels à répétition, on met déjà facilement 20 minutes à choisir un putain de billet de merde déjà hors de prix parce que le voyage est dans une semaine. Rien de bien énervant me direz-vous.
SAUF QUE, lorsque en dessous du prix de votre petit billet joli réduction 12-25 les jolis caractères vert caca d'oie indiquent que "vite, vite, les dernières places sont à saisiiiiir viiiiiiiiiiiiiite".
Alors que fais le péon lambda, égaré qu'il est dans le cyber-flux qui le rejette ? IL CLIQUE AVEC EFFERVESCENCE. Et, ô comme il est content (apostrophe suivie d'une énallage sisi Brigitte t'inquiète) lorsqu'il voit que la page s'affiche correctement, signifiant qu'il reste des places.
Il s'empresse alors de sélectionner le voyage, de remplir tous les champs, donner son numéro de carte sa date de naissance son nom sa couleur préféré la destination de ses rêves sa marque de café ses préférences en matières de caniche nain ce que signifie le bonheur pour lui le sujet est-il une métempsycose et si oui alors que penser de Bernard Menez ?
ET LORSQUE QU'IL CLIQUE POUR FINALISER SON ACHAT, DEVINEZ CE QU'IL SE PASSE ?
AHAHA OUI, vous avez devinez, BUG du serveur, retour à la page d'accueil avec une poufiasse consensuelle qui semble te narguer en te disant GAME OVER avec sa putain de tronche véctorisée sur Adobe. (oui je parle bien de la micro-GIRL dans les ptits ronds à côtés des résas et tout.)
Ô, râge, ô désespoir, ô putain de bordel de pute burkinabé. Me voilà bien enculé. ET POURTANT CAR C'EST PAS FINI, mon choix de billet se réaffiche lorsque je clique sur le je sais plus quel bouton ! Et ça c'est vraiment génial ! Je vais donc finaliser mon achat en soufflant, et là, là, là, là...

"désolé, il semble que quelqu'un ait pris le dernier billet pour ce train avant vous, il n'est donc plus disponible, merci d'avoir perdu votre temps avec la SNCF à bientôt pour d'autres fistages anals à sec !"

Du coup, mon billet a pris 7 euros de plus (car bien évidemment le train n'est pas du tout complet, ça s'appelle une politique commerciale de requins vachement bien menée mais on va en reparler) en l'espace de 5 secondes, et bien sûr, j'ai raqué.


SNCF, je t'aime.



Cette mésaventure qui, je suis sûr, n'est pas arrivée qu'à moi révèle plusieurs choses.
Qu'à la SNCF, ce sont de lâches enculés oui. Mais ça on le savait déjà.

Non, plus sérieusement ça révèle que même si les prix des billets sont onéreux, même si la transparence n'existe pas dans les choix des tarifs, même si tout ça répond aux lois basique de l'économie dont le but est au final de remplir le train à craquer, cette politique commerciale fonctionne, en dépit du bon sens.
Car en effet, où est la logique entre un billet de train à 27 euros qui passe à 34 euros dans la même journée la même minute, alors même que le train n'est absolument pas complet ? Elle n'est nulle part, si ce n'est dans ces putains de lois qui répondent aux PROFITS. Dire que ce truc est un service public. Bref toujours est-il qu'il ne faut pas être devin pour prédire que la ligne Paris-Poitiers de vendredi prochain prochain sera pleine à craquer, et que dans ce train, les prix des billets varieront d'au moins 45 euros pour un même trajet...

Alors que faire ? La société est foutrement démunie face à ça puisque sans la SNCF on l'a de toute façon dans le cul.

Un seul mot : PRIVATISATION.

Ce qui ne colle pas exactement à la tendance générale.


Kissous.

mercredi 15 octobre 2008

Excuses.

Je tiens à m'excuser auprès de mon lectorat choqué par mon allusive phrase qui clôturait joyeusement mon billet d'hier, dans les commentaires.
Si vous ne remettez pas, la voici :
"Kissous lectorat, ce qui revient à dire Kissous Stu."
JE VOULAIS DIRE PAR LA QUE, A PART LE SUSDIT STU (que Dieu le bénisse jusqu'à la millième génération -je suis sur PANAM à partir de vendredi 24 jusqu'à dimanche ou lundi sûr, dis moi stu (ahah) veux qu'on se voiiiiiit-), PERSONNE NE PONCTUAIT MES ARTICLOUNETS DE DELICIEUSE PROSE COMMENTARIALE, mhvoyez ?
Et vu que j'ai pas d'outils statistique genre google analytics, enfin j'ai bien essayé mais ça n'a pas marchay, j'ignore à quel point je suis lu. PAS QUE CA ME DEFRISE, M'ENFIN BON C'EST PAS UN JOURNAL INTIME ICI HEIN HOHO HEIN HOHO.

BREF, voilà, c'était tout.

Je vais donc devoir reformuler ma phrase, après les quelques plaintes et vexage du lectoranonyme.


Kissous lectorat qui me commente régulièrement et honore mes billets de sa divine prose. Ce qui revient à dire Kissous Stu.


(Demain promis un billet construit avec peut être de la philosophie ou de la SNCF de merde dedans. Mais qui a dit que les deux n'étaient pas étroitement liés au fait ?)



mardi 14 octobre 2008

Ne connaît pas la crise.

Bref on se disait que finalement, la crise économique était profitable.

Oui, vous vous dites surement, attendez mais il est où le début du billet ? Ahah, filous que vous êtes, vous voilà bien bernés par l'habile "bref" subtil et trompeur glissé subrepticement au début de ce beau billet. Vous voici ainsi projeté dans l'action. Ouais je sais, balèze. Ouais je sais je fais pas des études littéraires pour rien ouais. Ouais ça me servira à rien dans la vie. Ouais.

En fait c'est vrai, avec l'espèce de yo-yo atroce de la bourse, enfin du CAC 40 ou que sais-je encore, on se disait qu'il serait malin de spéculer comme des putes intéressées pour ramasser un maximum de cash à la sortie de crise. Ca s'appelle boursicoter.
Par un rapide calcul investir 500 euros dans un portefeuille d'actions habilement choisies en ces temps néfastes pourrait rapporter genre jusqu'à 500 euros si le CAC40 retrouve son niveau d'antan. Ce qui est tout de même génial.
Après je connais strictement rien au mécanisme de la crise et des marchés financiers, si ce n'est les grandes lignes, mais est-ce un problème ?

En gros, les marchés sont des entités soumises aux incitations, comme tout agent économique lambda, et quand les incitations font perdre la confiance, la bourse se casse la gueule.
A l'inverse, quand les incitations (par exemple un Plan Paulson et un plan de relance Européen à 1700 euros ou un truc du genre) rétablissent la confiance en les marchés, la bourse rebondit et remonte.
Voilà, après rentrer dans les détails de ces mécanismes n'est pas de mon ressort mais ça doit pas être bien compliqué si c'est bien expliqué et vulgarisé comme un jeu vidéo.
Car enfin la bourse c'est rien de plus qu'un putain de jeu vidéo un peu grand.
Et comme les critiqués GTA's qui auraient influencés des gosses à buter des mamies ou que sais-je encore, le jeu vidéo boursier influe sur la santé mentale des ménages et sur l'économie réelle, selon des mécanismes complexes eux aussi. Fin bref, là n'était pas la question.
D'ailleurs yavait pas vraiment de question, enfin si : qu'est ce qui peut retenir l'investisseur lambda et novice de spéculer comme une petite chienne vénale ? HEIN ?

Alors :
1) Premièrement, et évidemment sa méconnaissance des marchés etc, etc. Donc possibilité de perdre du FRIC.
2) L'immoralité d'un tel acte car spéculer sur l'état de santé de l'économie, c'est en fait s'enrichir sur le dos des pauvres etc etc. Donc c'est MAL.
3) La possibilité que cette crise ne soit pas seulement conjoncturelle, mais structurelle, c'est à dire qu'elle ne soit pas simplement une résultante de facteurs extérieurs conjugués mais bien une remise en cause d'un modèle préétabli, à savoir le capitalisme tel qu'on le connaît. Et donc ainsi que les lois, les modèles de la spéculation réussie ne correspondent plus à ceux déjà établis... Donc possibilité de perdre du FRIC.


Certes, cela fait plusieurs bonnes raisons, enfin au moins deux (mais lesquelles ahah), pour ne pas se hater à la spéculation.

Mais, pour tempérer les arguments donnés ci au-dessus :
1) Le fait est que le spéculateur lambda ne connaît le plus souvent pas les règles de l'économie et agit à l'instinct, ou selon ce qu'il pense être RATIONNEL, rentable etc. Ainsi, spéculer bêtement, c'est suivre le mouvement.

2) Comme le disait Sarko, il faut établir un "capitalisme moral". M'enfin bon faudrait bien qu'on m'explique ce terme parce que dans l'absolu euh, l'ammoralité du capitalisme ne peut être contestée. Parce que si l'on donne une dimension MORALE à qqch qui relève du commerce et des intérêts, alors la plupart des avatars du capitalisme ont une dimension profondément IMMORALE. Pas besoin d'expliciter que le fossé riche/pauvre se creuse etc, accaparation des richesses etc etc... Bon. Alors donner une dimension morale à quelque chose qui est par essence ammoral, c'est de la BRANLETTE DESABUSEE. DONC SPECULER SUR LA CRISE N'EST PAS IMMORAL, mais amoral. C'est profiter de la situation pour l'intérêt personnel.

3) Certes, peut être l'argument le plus pertinent : si la crise se dévoile structurelle, alors spéculer est un risque absolu car le système boursier pourrait s'effondrer. MAIS cela peut aussi redéfinir les règles classiques de l'économie virtuelle et être d'autant plus profitable. Risqué donc, mais pas insensé.


En définitive, spéculer pour s'enrichir grâce à la crise, cette crise, c'est aussi con qu'intelligent.

Super comme conclusion non ? VOILA C'ETAIT MA REFLEXION COUCHEE POUR CLARIFIER MES IDEES D'INVESTISSEUR DE DROITE.
Donne moi ton avis, lectorat, que fais-tu toi ?


Je vous avais aussi promis du sexe déviant, chose promise chose due :




P.S. : Le premier connard qui me dit que je commence à être relou à recycler sans autorisations les strips de ce site qui sont même pas drôles et qui font rire que moi mais qui font bien parce qu'un post avec une image c'est coule, eh ben, c'est un connard.



CACA

lundi 13 octobre 2008

Santé mentale santé mentale santé mentale

Alors même que le manque de sommeil finit par venir à bout de ma santé mentale et ma capacité à réagir selon des codes socialement acceptés à des stimuli fréquents et habituels, alors même que la masse de travail toujours plus harassante choit chaque jour un peu plus sur mes frêles épaule, m'acculant dans mes recoins insoupçonnés, je vous parle lectorat.
Vous allez me dire, certes, c'est beau, quel acte d'abnégation, quelle pugnacité, bref en un mot comme en 345678, quelle classe.

C'est pas faux.

Aujourd'hui, un petit sujet de réflexion (c'est vraiment le bordel mes articles entre racontage de life, trucs plus sérieux et ta mère en blu-ray...). Vaut-il mieux crever jeune, seul comme un chien, de manière atroce, mais que l'Histoire avec un grand Hache retienne notre nom ?
Ou vaut-il mieux vivre une petite vie bien pleine bien remplie, avec son lot quotidien de joie d'amour de pleurs de colère de drame de mort de naissance de surprises d'humour de consommation blabla et, au final, ne laisser aucune trace APRES SA MORT SI CE N'EST UNE SALOPASSE DE PIERRE TOMBALE GRISE ET DECREPIE ?
Non je dis ça en pensant à l'exemple de Hans et Sophie Scholl dont on parle beaucoup en ce moment, je sais pas trop pourquoi j'ai la flemme de me renseigner.
Que dire que dire ? D'un côté purement personnel, mourir en allant au bout de ses convictions est une réussite certes, une belle réussite.
Mais d'un côté, une mort prématuré est un échec dans le sens ou elle COUPE COURT A UNE POTENTIALITE DE VIE. Alors on a donc une mort à la fois réussite mais aussi échec donc QUE PENSEX ?
Et dans le même sens, une bonne petite vie bien remplite et mourir vieux d'avoir trop vécu SANS LAISSER DE TRACE, c'est une réussite, mais aussi un peu un échec.
ALORS QUE PENSEX ?

Quel point de vue importe, celui PERSONNEL DU MOI OU CELUI DE L'HISTOIRE ET LA POSTERITE ?
Lectorat, que penser ?


Tiens, pour faire un PARALLELE VACHEMENT DROLE LA DESSUS :

Guillaume Depardieu est MORT à 37 ans seulement d'avoir brûlé la chandelle par les deux bouts.

J'espère pour lui qu'il ira de par Dieu. AHAH. DE PAR DIEU. AHAHAHAHA.

Voilà voilàààààààà.

Sommeil.



La prochaine fois un billet construit avec de la musique, des images et peut être même du sexe déviant ! Gros bisous !

samedi 11 octobre 2008

Je n'ai pas de jambes : c'est pas grave tu sais je t'aime quand même

Dans ma fraîche vie d'immeuble j'ai des voix super chelous qui sortent de mes murs tous les soirs à partir d'environ 10h par intervalles réguliers. J'y avais déjà fait allusion genre en douceur mais je dois bien avouer que ça me perturbe de plus en plus.
Dès fois c'est des grosses voix genre russe en colère, dès fois c'est des riches chelous (ou des rires chelous ça marche aussi ceci dit c'est peut être des rires chelous de riches chelous) genre homer simpson et tout mais ça dure jamais longtemps sérieux c'est ultra flippant. Le pire c'est que quand on est plusieurs dans l'appart et que je veux faire écouter aux autres LES VOIX NE SORTENT JAMAIS DES MURS tant et si bien que je commence à me demander si je fais pas des crises de démences aigües à intervalles réguliers ce qui expliquerais pourquoi j'ai un tronc humain de sexe féminin je dirais environ 19 ans proprement découpé à la scie électrique (ou au tranche viande j'hésite encore) dans mon frigo ce matin.

Je suis un putain de psychotique psychopathe et je vous emmerde.

Sinon dans la rubrique j'ai vraiment des supers goûts musicaux vous pouvez écouter Poni Hoax ça passe à Poitiers jeudi prochain et ya de très grandes chances pour que j'aille pas les voir, ou vous pouvez ausi écouter The Presets, ça passera sans doute jamais à Poitiers et j'ai encore moins plus pas de chance de les voir pas.
C'est fou ce que j'enchaîne les non-concerts.

Je vous rappelle que vous pouvez toujours voter pour le grand jeu de l'automne.

Bisous.

mercredi 1 octobre 2008

Du pq pour mon trou-trou.

Je sais pas trop quoi vous dire, je voulais vous faire un coucou depuis mon 30 m2 chichement meublé. Je suis bien installé, j'ai une connexion internet PAS WIFI, genre ça existe encore, et tous les soirs à partir de 22h30 j'entends des bruits ultras chelous qui viennent de mes murs. Genre des rires de malades mentals. On se croirait dans Shining.
Mon cursus est sympa. Quand on me demande ce que je fais, je réponds : "une fac de lettres", les gens font des sourires condescendants et un regard genre "hey hey branleur bien vu" ensuite je dis que j'ai 32h de cours par semaine et autant en boulot à faire chez soi et qu'en fait c'est pas une fac de lettres mais une prépa dans une fac en trois ans pour rentrer à SciencesPo. et après les gens des sourires condescendants un peu peinés et un regard genre "hey hey branleur bien vu".
Mon frigo pue la mort. Tout a commencé avec un taboulé fait maison qui pourissait lentement dans un coin, exhalant des odeurs sorties tout droit d'un anus des enfer. Cette situation de pas respirer dans la cuisine a duré une semaine avant que quelqu'un me dise de mettre un bol de lait qui absorbe les odeurs naturellement.
O.K., fait.
3 jour plus tard mon frigo avait perdu cette odeur horrible.
Il sentait maintenant le lait pourri.
L'odeur est partie il y a deux jours.
Elle est passée au surimi-vomi.
Mes prochains paris vont sur le pâté grand-mère qui s'allanguit chaque jour un peu plus, baignant dans son gras blanc et industriel.

GRAND JEU DE L'AUTOMNE :

QUELLE SERA LA PROCHAINE ODEUR ATROCE DE MON FRIGO ?

- Le fromage pourri
- Le pâté pourri
- La sauce tomate pourrie
- Le jambon pourri
- Aucune, elle sera étouffée par celle de ta poubelle (ouais je vous en ai pas parlé).


Le gagnant se verra magistralement récompensé du droit d'aller sur ce fort chouette site de bds très drôles que vous allez voir à la fin de ce billet.

Je me tâte à engager une catégorie critique musicale, multimédia etc.

En attendant vous pouvez écouter Svinkels. Ca va sans doute pas vous plaire, mais c'est bien et je vais sans doute pas aller les voir en concert.

Sur ce, j'ai un argumentaire de 15 minutes sur la relation entre le réel et la télé à faire pour demain et j'ai pas commencé.

La prochaine fois promis, une histoire qui fait SOURIRE, QUI FAIT FREMIR.





 
LP