samedi 29 novembre 2008

Le consumérisme m'a tuer.

Connaissez-vous la tradition Américaine du "Black Friday" aux USA ? Mais si, vous savez, le vendredi qui suit la fête de Thanksgiving et qui marque habituellement le début des achats de Noël et donc des soldes très importantes dans des magasins qui ouvrent à l'aube.

Or le Black Friday n'est pas qu'une simple journée de soldes. C'est aussi et surtout un sport de contact où les premiers arrivés sont les premiers servis. S'en suit donc une cohue absolument incroyable où dès l'ouverture matinale des portes du magasins, des milliers de consommateurs gras confits dans leur sentiment anxiogène de manque se ruent littéralement à l'intérieur du magasin, comme s'il en dépendait de leur vie.

Ce Vendredi 28 Novembre, dans un magasin Wal-Mart de Long Island, un employé du magasin, qui se chargeait de l'ouverture des portes, est mort piétiné par la foule. Piétiné. Par des gens. Par des gens qui, tellement aveuglés par le joyau étincelant de la promise consommation à outrance, n'ont pas vu qu'un de leur semblable était en train de mourir sous leurs ruées.

Lorsque la tragique nouvelle fût annoncé à la horde consumériste, les cris et les exclamations fusèrent : "Ca fait une journée que je fais la queue". Et les achats de continuer dans la frénésie grise, abétissante et bestiale d'humain pervertis par un système qui leur enfourne des moignons dans le cul à grand coup de propagande publicitaro-fictionnelle. Oups pardon.



Cette nouvelle tragi-comique, car il y a quelque chose de comique, de noir, à penser à cette foule sauvage dénuée d'humanité sous le joug d'une propagande consumériste, fait raisonnablement froid dans le dos. Certes on se dit qu'il n'y a décidemment qu'en Amérique que cela arrive, et c'est d'ailleurs le premier incident du genre, mais on se dit que quelque chose ne tourne définitivement pas rond au sein de la planète consommation. Qui tue désormais des gens de manière directe.

Car bon exploiter des enfants de 7 ans, implanter des multinationales dans des PED pour profiter de la pauvreté/misère/famine locale, cultiver l'écart riche/pauvre, passe encore... c'est vrai ça tue des tas de gens mais ce n'est pas imputable directement à notre mode de vie consumériste. Ou si peu.

Mais cet homme piétiné sous les assauts d'une foule animale luttant pour chopper la meilleure affaire comme s'il s'agissait d'échapper aux machoires acérées d'un jaguar affamé, quoi de plus magnifique et symbolique ? Le consumérisme a fait de nous des bêtes, ou nous a montré sous notre vraie nature.

On tue nos semblables pour pouvoir acheter. Classe, non ?




Bon, ceci dit, tout cela ne me dit pas ce que je vais commander pour Noël... Faut que je me dépêche, sinon les magasins vont être en rupture de stock.

lundi 24 novembre 2008

Quelques sites sympathiques.

Désolé pour ce silence radio de presque une semaine, mes résolutions, à l'image de ma santé mentale, se délitent quelque peu.
Aujourd'hui toutefois, quelque sites fort sympathiques dans le monde de la création et du design :

TrendsNow



TrendsNow est un merveilleux site qui propose un coup d'oeil complet sur les nouveauté, les tendances et les créations d'aujourd'hui. Cela va du design le plus pur aux objets jolis et pratiques. En plus la gueule du site est assez magnifique et parfaitement en accord avec son contenu ce qui certes est la moindre des choses lorsque l'on a vocation à être une sorte de webzine complet du micro-monde des créatifs d'aujourd'hui et de tagueule d'accord. Un site qui fait joli dans tes favoris.


SoundsHunter



Tout bêtement une des branches du site TrendsNow, donc magnifique aussi puisque dans le même goût. SoundsHunter propose lui un coup d'oeil sur les tendances et les nouveautés musicales d'aujourd'hui, au niveau de l'objet ou de la musique en elle-même. Dans tout les cas ça vaut vraiment le coup d'oeil, rien que pour des objets aussi extravagants que des Poissons Mp3. Un site qui fait joli dans tes favoris.


mardi 18 novembre 2008

Le CD de la semaine

Salut les amis, ces derniers temps me trottait dans la tête l'idée de faire des petits billets lapidaires de critiques musicales des CD qui m'ont marqué.
Tout est purement subjectif, instinctif, pas d'avis à l'oreille ou je ne sais quelle autre branlette pompeuse.


TV on the Radio, Dear Science :



9/10

Le groupe : j'ai découvert TV on the Radio dans le Tsugi du mois d'Octobre où il figurait dans les albums du mois et où l'on ne tarissait pas de critiques élogieuses dessus.
Quintet phare de la scène "rock" New-Yorkaise, TVOTR tourne depuis environ 6 ans. Dear Science est leur troisième album, très attendu après le succès "underground" des deux autres.

Le style : LA grande question. Etablissons-une règle, voulez-vous. Un album dont on peut dire que le style musical est, par exemple, de l'électro-rock-jazz-funk-soul-acid house, est nécessairement, absolument excellent. Certes la règle peut comporter des exceptions mais elle est en général complétement valable. Ici, TVOTR est qualifié de "rock expérimental", pour aller plus vite, mais le terme rock-soul-electro-jazz-house-hip-hop conviendrait beaucoup mieux, et tant pis pour le langage barbare. Bref, c'est de la musique du XXIe siècle, totally open, inspirée de tout ce qui s'est fait de mieux un peu partout. MODERNE qu'on vous dit.

L'album : Excellent. De bout en bout. En alternant balades tranquilles et envolées inqualifiables, et la voix parfaite du chanteur qui peut rapper ou chanter comme un Dieu quand il veut. Des chansons tristes, d'autres carrément optimistes, d'autres punchys. Des arrangements impecables, rien ne paraît incongru et tout paraît être à sa place. Et autant dire que même après plusieurs écoutes on est toujours bien incapable de qualifier le style musical.
Mais alors, pourquoi 9/10 ? Parce que rien n'est parfait et que je n'ai tout de même pas eu d'orgasmes musicaux à proprement parler (si si vous savez cette sensation juste avant le début et quand un passage absolument incroyable commence...), mais c'est peut-être parce que je n'ai pas encore assez écouté l'album.

Ma préférée : DLZ et Dancing Choose. Oui ça fait deux et je vous emmerde =).

(Au passage un petit coucou à Stu qui m'a donné plus où moins l'envie et à qui j'ai plus ou moins repompé la mise en page, t'as des goûts de merde (ou pas AHAHAHA) mais je t'aime quand même ^^.)



Découvrez TV on the Radio!







dimanche 16 novembre 2008

Le billet inutile du dimanche.

Salut les amis ! Non je déconne je vous hais tous bien entendu, phoques informes rampant dans la fange stercoraire de votre vie moite morne et grise aussi oui grise un peu quand même regarde là c'est gris tu vois ?

Aujourd'hui on est dimanche, et ce n'est certes pas une raison suffisante pour faire un billet de qualité : sachez que j'en ai conscience, envers et contre tout.

Mais ces contraintes bassement matérielles ne vont pas m'arrêter en si bon chemin, moi Lucifer (le saviez-vous, au sens propre Lucifer est "Celui qui apporte la lumière" donc le savoir la connaissance l'alacrité dans vos coeurs sales.).

Aujourd'hui, un petit jeu sans aucun intérêt piqué ici sinon celui d'avoir des commentaires et donc plus de chances d'être référencé sur Google, d'être vu percu et de conquérir la toile à l'image d'un Jean-Marie Vendetta :

- Prenez le livre le plus proche de vous.
- Ouvrez le à la page 56
- Prenez la cinquième phrase
- Postez-là ici.
- Attention, ne prenez pas votre livre préféré, ou un qui fait cool ou je ne sais quoi, le PLUS PROCHE ON A DIT.

Pour moi, ça donne :

" Il m'a semblé qu'il fallait chercher un sujet qui renfermât dans un même cadre le tableau des deux religions, la morale, les sacrifices, les pompes des deux cultes : un sujet où le langage de la Genèse pût se faire entendre auprès de celui de l'Odyssée..."

Tiré de Littérature du XIXe siècle, Collections Lagarde et Michard (n'est ce pas magnifique, fac de lettres oblige ^^)


Et vous ? Kitous, à, genre, peut être mardi.

mercredi 12 novembre 2008

Crade & Consensuel

Bonsoir, nouveau message purement pour la forme. Enfin le mot forme n'est pas vraiment le plus approprié puisque nous sommes mercredi soir et que le mercredi soir c'est fin d'une gross m'enfin vous n'en avez surement rien à foutre je présume.

Pas de motivation pour un message qui déchire sur le fond et la forme alors je vais simplement vous mettre dans le secret d'un futur projet qui va déchirer sa race le Web, ouais sa race tu m'as bien entendu pute nègre CRIE MON NOM CRIE MON NOM EN ALLEMAND.

Que ? : Crade & Consensuel.
Quoi ?: De la vraie bd, en ligne.
Qui ? : Une dessinatrice absolument incroyable, un scénariste de génie rencontré ici (du lointain temps où j'officiais sur le site...), et mon humble personne.
Comment ? : Le génie, tout simplement.
Où ?: Ici : http://cradeetconsensuel.wordpress.com/ (et bientôt là http://lapin.org parce que bon hein ou pas)
Quand ? : D'ici bientôt sous peu, stay tuned et garde ça dans un coin de ta tête, je vous t'en reparles bientôt.

Kitous.

dimanche 9 novembre 2008

James Bond : Quantum of Solace.

J'avais vu Casino Royale la première fois au cinéma lors de sa sortie, et à la fin du film j'étais dégouté d'avoir perdu mon argent dans un faux James Bond.
Après mure réflexions, en revoyant plusieurs fois le film, il m'est apparu que Casino Royale était un excellent Bond, sinon un très bon film. Epuré, stylisé, classe, brut à l'image de Daniel Craig.

J'attendais pas vraiment le nouveau James Bond : Quantum of Solace, suite directe de Casino Royale, puisque de toute façon je comprends jamais rien aux scénarios des James Bond ou je m'en souviens pas. Je fûs néanmoins très déçu. Reste à savoir si cette déception va passer avec le temps...

Quantum of Solace est largement moins bon que Casino Royale. Premièrement, il est plus court, ce qui enlève environ 1/2h de scènes d'action en moins. Les scènes semblent s'enchaîner sans réelles suites logiques, des personnages apparaissent, disparaissent, meurent, sans qu'on y prête réellement attention.

Daniel Craig est formidable dans la peau d'un James Bond meurtri par un amour perdu et assoiffé de vengeance. Matthieu Amalric est savoureux en méchant pervers et suave (d'ailleurs, saviez-vous qu'il a déclaré s'être inspiré de Nicolas Sarkozy pour son rôle, sans rire ?). La James Bond girl est ultra-bonne (oui, c'est le mot, une James Bond girl n'est pas belle, elle est sexy à la limite, c'est son rôle mais ici c'est vraiment ultra-bonne qui convient mais passons) et inspire autant d'émotions qu'un parpaing.

Le scénario est soit bidon, soit incompréhensible, soit les deux. Mais bon, à la limite passons on sait tous que ce n'est pas l'important dans un Bond.





Reste les scènes d'actions toujours excellentes, peut-être un peu trop de courses poursuites et trop saccadées (un peu genre plans à la Michael Bay, idéal pour se faire vomir pendant une soirée trop arrosée). Le seul problème est qu'elles s'enchaînent sans réels liens apparents, on n'arrive pas réellement à rentrer dedans, comme si on voyait le film de loin, de manière complètement détachée. (peut-être aussi parce que j'avais dormi 4 heures la veille.)

Pas d'humour explicite dans le film, mais James Bond qui conduit une Ford Fiesta à Haïti c'est quand même super drôle faut avouer. James Bond qui boit un cocktail de pauvre à base de vodka au lieu du Martini. James Bond qui ne se TAPE PAS LA BOMBE UKRAINIENNE. Et aussi le système d'exploitation informatique du MI-6 (valable pour tous les films d'action ou d'espionnage en général) avec des écrans plasmas géants partout interconnectés tactiles glissant qui n'utilisent aucune chose connue du grand public actuellement comme par exemple Windows ou Mac ou Linux.

En conclusion, Quantum of Solace est un cru moyen qui a le mérite de renouveller totalement le genre à défaut de celui-ci de nous y faire accrocher réellement. Faites-vous payer la place ou TELECHARGEZ-LE AHAHAHAHAHHA CHUT CHUT CHUT.

En bref, cette critique purement subjective et mal organisée n'a d'autre intérêt que celui de faire un billet par jour sur mon blog et d'augmenter mon traffic en traitant de sujets d'actualités, comme par exemple Michael Vendetta ou de baises anales en famille voire même de sexe chevalin hardcore !


Bisous les amis, et à demain !

samedi 8 novembre 2008

Apologie de la flemme

Je ne fais rien, mais je le fais bien.

La flemme, ou cette délicieuse sensation de vide qui emplit le cerveau et tout le corps en les forçant à mettre de côté tout ce qui pourrait être rébarbatif, mais qui pourrait les rendre actifs.

La flemme, c'est un des avatars de la vacuité humaine : ce peut être masturbatoire ou profondément morose, mais c'est le plus souvent un mélange étrange des deux où le cerveau et le corps sont à la fois mûs (OUI JE SAIS PAS CONJUGUER LE VERBE MOUVOIR SALOPE) par un désir d'action bref un élan vital car le désir c'est la vie, mais entravés par le même désir de néant intellectuel de ce cerveau qui finalement s'autocensure.

Mais bon, finalement si j'écris sur ce blog, je me sors quelque part les doigts du CUL OUAIS DU CUL, pour mettre ma tête, si ce n'est mes doigts gourds en marche, et donc compenser ma flemme. Même si la flemme est le plus souvent l'ennemie du travail. Mais parfois son amie puisqu'à trop avoir la flemme on se retrouve au bord du désastre de l'accumulation de travail parfois en retard, ce qui pousse à travailler de manière compulsive.

Existe-t-il une corrélation négative entre la flemme et la douche ? Mes expériences passées le prouve car l'absence de douche durant une journée augmente de manière assez significative la non-action. Ce taux de non-action est d'autant plus décuplé par le coefficient horaire lorsque celui-ci dépasse midi au réveil.

Lalalala flemme je t'haimes.

Bon je m'arrête ici même si j'aurais eu des trucs encore mieux à dire... mais vous savez pourquoi.

vendredi 7 novembre 2008

Bravo, tu as fait un CACA PARFAIT !

Grâce à Millie, j'ai découvert ce site vraiment SUPER GENIAL si vous avez 5 minutes à tuer à plusieurs !

LA MACHINE A CACA : FAIS LE PLUS BEAU DES CACA EN CHOISISSANT BIEN TES ALIMENTS !

Ouaiiiiiiis !

>>> CACA <<<


dEt puis bon faut quand même dire que le site est TOUT JOLI ^^... c'est VRAIMENT PAS DE LA MERDE !! AAHAHAHAHAHAHH



Voilà, c'est le week-end et il était temps. Désolé.

jeudi 6 novembre 2008

Barack Obama, partie 1 : L'icône des médias.

Je vais à partir d'aujourd'hui entamer sans doute une petites séries d'articles ayant pour but de mener une réflexion construite sur la thématique de l'élection présidentielle Américaine ayant consacré Obama. Et dans consacré, il y a sacré.

Ce pour des raisons autant scolaires que personnelles puisque c'était déjà mon projet de coucher mes idées sur papier pour mettre au clair ma réflexion, mais aussi parce que un de nos, très bons, profs nous propose de faire ce travail de réflexion sur la présidentielle Américaine à travers trois thématiques principales déblayées ce matin même. En bref, il est capital, je pense, de décrypter le phénomène Obama, avant d'entrer dans cette "nouvelle ère promise".

A noter que je t'invite, lectorat, à poursuivre le débat et apporter ta réflexion dans les commentaires.



Obama : icône des médias.

« Le temps n'est pas encore venu de brûler ce qu'on vient d'adorer. » nous dit l’éditorial du Monde daté du 7 Novembre. Il fait ainsi un parallèle flagrant avec la thématique des icônes religieuses, en employant le mot précis de « l’adoration », et en faisant également référence à un acte iconoclaste : brûler les idoles, brûler les icôn
es, les images.
La phrase n’est pas anodine : c’est bien parce que l’image de Barack Obama a été portée à un tel degré de « religiosité » par les médias, qu’elle est employée. Et par cette simple phrase, le journaliste nous mets en face d’un problème crucial : pourquoi la gestion de l’image d’Obama par les médias va-t-elle nécessairement devenir néfaste ?



Partons d’un simple constat : partout depuis quelques mois, Barack Obama est encensé comme le sauveur, et l’homme providentiel : celui qui arrive au moment où il faut, et si l’on joue sur la polysémie des mots, par la Providence, donc directement de Dieu. Obama est donc présenté comme une figure presque messianique.

A souligner également, la figure iconique d’Obama : l’image du buste du nouveau président Américain l’air solennel et habité par une mission, regardant vers la droite et dans les hauteurs, vers l’avenir, l’espoir a fait le tour du monde. Ou encore l’image d’un homme souriant et calme saluant la foule. Ces deux images au moins, sont présentes dans les pensées de chacun, car elles ont été massivement diffusée dans les médias, joint
à des textes encenseurs, faisant de l’image d’Obama une icône, une idole.

Enfin, troisième axe de la religiosité d’Obama : Obama incarne le mythe, au sens premier du terme, du rêve américain. C’est à dire un récit collectif et universel mettant en scène des êtres symbolisant des aspects de la condition humaine. L’histoire d’Obama est hollywoodienne, mais les médias en ont fait un récit mythique : le symbole du rêve Américain à qui chacun peut s’identifier (autre thématique de l’universalité, importante elle aussi). Pour couronner le tout, la population a fini par consommer du Obama sur tous les médias sur le mode communiel, fusionnel et hystérique, ce qu’on a conduit a nommer l’Obamania, qui pourrait très bien s’appeler la religion Obamaïenne.
Ici sont les constats, en restant dans une analyse descriptive critique du phénomène.



Tout cela n’est pas sans dangers, dangers pour Barack Obama lui-même et dangers pour les citoyens Américains, ou le reste du monde.

Un des risques est que la trajectoire d’Obama, dans les médias, fasse une hyperbole. Après une folle montée et une apogée qui devrait durer quelque temps (nous sommes en plein dedeans), la chute sera d’autant plus douloureuse. En effet, lorsque la population, le monde entier va se rendre compte qu’Obama n’est pas le Messie, n’est pas le sauveur, le rédempteur, qu’il n’est pas doué de pouvoirs thaumaturgiques, en bref, qu’il n’est qu’un simple humain (doué de pouvoirs rhétoriques, tout du moins !), la réaction risque d’être soit celle d’une gueule de bois, ou celle d’une révolte face à une imposture, une imposture messianique en quelque sorte. Imposture organisée par les médias, qui a fini par échapper à Barack Obama. Révolte face à l’icône, ou iconoclasme : brûler l’icône, brûler l’idole Obama, après l’avoir adorée. Là serait la chute, la deuxième partie de la trajectoire hyperbolique d’Obama, l’icône des médias. Ce qui pourrait compliquer son action politique.

L’autre risque est tout simplement l’abolition de toute symbolique, ou de prise de recul face à l’image, le symbole, l’icône Obama : ce qui conduirait à dire « Amen » (expression populaire qui se trouve justement appropriée dans ce contexte), à toutes les actions de Barack Obama. C’est à dire se trouver totalement hypnotisé dans l’adoration communielle de l’icône, sans pouvoir établir de pensée critique : et c’est globalement la tendance générale, tant l’image Obama est prépondérante dans chaque coin du globe, et sa consommation s'établissant sur le mode fusionnel, et identificationnel.


Barack Obama est passé d’homme à icône et le chemin du retour sera d’autant plus difficile qu'il n'est pas maître de son statut.


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Complément de vocabulaire instructif : Obamalâtrie


A vos réactions. KITOUS


mardi 4 novembre 2008

Baise en famille avec femme lubrique et Michael Vendetta.

Salut les choupipis !

Oui vous allez me dire : waouh mais qu'il est prolixe, aurait-il mis au panier son programme de billet tous les deux jours pour ne pas faire dans la quantité mais dans la qualité et tout et tout ? Que nenni, mes amis, c'est simplement que j'ai pléthores de choses à vous dire en ce moment !

Tout d'abord, je voudrais remercier les quidams malavisés qui sont venus faire un tour sur mon blog et on augmenté le traffic grâce à ces mots-clés :
- "baise en famille"
- "blog baise en famille"
- "blog femme lubrique"
- "grand-père africain baise"
et j'en passe et des meilleures..., ce qui est, certes un peu moins bon que le désormais fameux "un anneau pour ma bite"
mais dans un genre un poil plus soft, j'ai ça :
- femme mature poitou charente
- odeur de lait pourri
et mon préféré : mon lapin a la peau sur le dos qui s'enlève qu'est ce que c'est ?


Vous serez donc enchantés d'apprendre que vous êtes sur un blog de porno incestueux, à vagues tendances zoophiles ! YOUPIIII !
Aujourd'hui donc, une vidéo Slovaque ou un vieux pépère de 70 viole sa petite-fille à coup de TOPINAMBOURS, ENJOOOOOY !

Bref, bref. Et encore j'ai pas eu les résultats du traffic provoqué par Michael Vendetta, tu sais Michael Vendetta le bouffon du net...

Dans la rubrique : les bonnes idées du gouvernement nous avons aujourd'hui la proposition du décidemment très amusant Brice Hortefeux :

" Au dernier jour de la conférence européenne sur l'intégration qui se tenait à Vichy, Brice Hortefeux, ministre de l'immigration, a fait part de son souhait de faire apprendre les valeurs de la Marseillaise aux nouveaux migrants en France. "Le 2 janvier, je saisirai le HCI (Haut conseil pour l'Intégration, ndlr) pour proposer une réflexion sur ce que doivent être les valeurs partagées de la République (hymne national, scolarisation, égalité homme/femme, laïcité)", a déclaré le ministre. L'idée, a-t-on précisé dans l'entourage de M. Hortefeux, est de sensibiliser les migrants sur l'hymne national, de valoriser la Marseillaise, son histoire, ses valeurs, d'en faire un outil de patriotisme. L'apprentissage de la Marseillaise pourrait faire partie d'un passeport pour la citoyenneté qui permettrait aux nouveaux arrivants de franchir les différentes étapes de l'intégration, en passant par la carte de séjour de 10 ans."

Waouh, ben ça alors c'est vraiment super pertinent, faire apprendre un hymne national dont 95% des Français ne sont capables de citer maximum que le refrain, qui plus est un chant qui n'a de réelle profondeur que dans l'exaltation patriotique et le contexte dans lequel elle fût créée, ce qui, je le rappelle également, n'est pas non plus enseigné de manière obligatoire partout.
Enfin, le coup du développement de la fibre patriotique, c'est vrai que c'est pas bête : "Country First." comme dirait John MacCain. Demandez aux Français si la majorité ressentent chaque matin un élan d'amour et de soutien à leur pays, une ardeur, un petit souffle vital dans un petit coeur frêle qui bat pour cette France que l'on aime et m'est avis que les réponses ne seront pas univoques.

Comme si un des avatars de la citoyenneté résidait dans la fibre patriotique. Mon anus FOURRE PAR DES COURGETTES, oui (un mot-clé, un mot-clé !). Et puis déjà est-ce que l'on peut, doit établir des bases, des avatars nécessaires de la citoyenneté ? Ce mot qui n'est qu'un mot n'a pas de définition précise, c'est "être citoyen", or qu'est ce qu'être citoyen ?

Bref, il est en tout cas tout à fait concevable de se sentir citoyen, d'être citoyen, de participer à la vie civique, politique, sociale de son pays sans connaître l'hymne national. De plus, mettre l'hymne national au même plan que la laïcité, ou l'égalité théorique homme/femme... n'est pas pertinent. Quand on peut se passer du premier, voire même le renouveler, les autres sont en effet des composantes ESSENTIELLES de la France.

Bref, une fois de plus Hortefeux montre qu'il n'est qu'un sale roux presque chauve, qui aime faire la chasse aux Maliens sur Canal+.



Bisous les amis, et n'oubliez pas :

SEXE FEMME LUBRIQUE DANS UN FRIGO PLEIN DE LAIT POURRI JEU SEXUEL LAPIN DEPECE PETITE FILLE CARESSE SON GRAND PERE AVEC UN POIREAU AYANT APPARTENU A JEAN MARIE VENDETTA.

lundi 3 novembre 2008

Le billet où l'on ne parle pas de Mickael Vendetta pour augmenter le traffic sur son blog.

Bonsoir lectorat dévoué, autant vous prévenir que j'ai envie de chier. Voilà, c'est dit, et sur ces paroles prophétiques, nous pouvons commencer le billet "qui se fait une fois tous les deux jours" j'ai cherché si le mot existait j'ai pas trouvé la prochaine fois un néologisme ou pas.

Je sais déjà plus ce que je voulais vous dire en commençant j'ai vraiment la tête dans le pâté. Ah si voilà, vu que j'ai remarqué que l'autre naze de Mickael Vendetta faisait de l'audimat et que mettre le mot-clé Michael Vendetta dans son blog attirait plein de monde j'ai décidé de réagir face à ça. Avant tout je veux préciser que je ne parlerais absolument pas de Mickaël Vendetta ici. Si vous voulez du Michaël Vendetta ce ne sera pas ici. Michael Vendeta n'a aucun espèce d'intêrét. Les rares choses pernitentes dites à propos du phénomène Michäel Vendetta l'ont déjà été, il n'y a donc aucun intérêt à revenir dessus. Bien.

Aujourd'hui, un grand pas de franchi dans ma courte vie. Après un mois d'hésitations, de ruminages, de peurs, de craintes infondées, j'ai enfin franchi le pas et cela m'a fait un très grand bien, comme quoi ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort : j'ai en effet fait le ménage chez moi. Oui, vous n'en avez surement rien à branler et mhh ske j'aime être grossier et impoli surtout à l'écrit oh oui à l'écrit c'est plus joli que c'est tout à fait légitime, je vous dois bien au moins un article avec un peu de contenu, c'est d'ailleurs ce que je vous avais promis... quand déjà ? ... une semaine ah ce que le temps passe vite nan mais c'est fou à peine l'appareil dentaire installé qu'on se retrouve avec trois descentes d'organes dans chaque bras.


Je vais donc, tout naturellement vous parler des élections présidentielles américaines, puisque vous n'êtes pas sans savoir que les élections sont imminentes la face du monde va peut être changer en fonction de l'élection d'un de ces deux candidats prêts à tout pour un morceau de pouvoir et de tarte au pruneau mais là n'est pas la question. Bon, vous allez me rétorquer - je le vois de là, oui de là. Non pas d'ici là c'est beaucoup trop loin, mais là oui, là effectivement c'est nickel. Bon. - que c'est facile de faire un article comme ça tout a été dit redit et reredit tant et tant de fois que tu ferais mieux de fermer ta gueule sale bâtard nan mais pour qui tu te prends ? un mec qui a des idées ? A ceux-là, et ils sont nombreux les raclures, je leur répondrais que oui c'est pas tout à fait faux mais en même temps on est encore en démocratie dans un putain d'état de droit O.K. ?

Bon.

L'affrontement entre Barack Obama et Sarah Palin a été sanglant jusqu'à la dernière goutte. Entre le président sortant et la chef de file du parti créationniste, ce fût apre et presque douloureux, tant les deux avaient des arguments pour un mandat. Faut-il rappeler les dates phares de cette campagne présidentielle ?
L'incroyable désaveu du parti républicain, mené par le vieux McCain plus conservateur que jamais, qui face à la furia populaire a du se retirer du scrutin, et la confirmation de la prépondérance du parti créationniste du gouverneur du Texas Sarah Palin (ex collistière de McCain lors de la présidentielle de 2008 où celle-ci avait sans doute compté pour beaucoup dans la défaite écrasante qu'avait subi le vieux routard à l'époque).

Obama-Palin. L'affiche avait ceci de dérangeante qu'elle opposait deux conceptions de la politiques, radicalement différentes. Les actes d'Obama qui certes a oeuvré pour la paix dans le monde tout au long de son mandat, se désengageant progressivement de tous les conflits dans lesquels les américains étaient empétrés, multipliant les voyages dans les zones défavorisés et allouant des fonds gigantesques, aggravant la situation économique du pays, sont équivoques. Car le Prix Nobel de la Paix reçu en 2011 pour couronner ces 3 années de lutte était sans doute le point culminant du mandat de Barack Obama et la phrase n'a pas de sens.

Car celui-ci n'a malheureusement pas su faire face au problème bien concret d'une Amérique au bord de l'agonie, économiquement parlant. La crise ne s'étant pas résorbée et la manière qu'Obama proposait pour sortir de la crise resait trop superficielle. Peu à peu, les USA ont réellement perdu pied face à la montée en puissance cette fois inexorable de la Chine et de la Russie, alors même que sa politique conciliatrice envers une Europe à nouveau coupée en deux était tenue en échec par l'ardeur du duo Poutine-Medvedev.
Certes la côte de confiance en Barack Obama s'est toujours maintenu à un niveau supérieur à 50% tout au long de son mandat tant son abégation et son ardeur à servir le pays ne pouvait laisser les américains de marbre. Mais les résultats escomptés n'étaient pas là, le niveau de vie de la population n'a pas progressé pendant la présidence Obama.

A l'inverse, Sarah Palin, élue gouverneur du Texas en 2009 a en 3 ans, fait passer le Texas au premier rang des états Américains, surpassant largement la Californie de Schwarzie empétrée dans ses problèmes avec une mafia mexicaine de plus en plus menacante. Grâce à une politique ultra conservatrice et sa politique de tolérance-zéro/laissez-faire total bref un retour au regeannisme plus qu'ardu, la croissance du Texas a décollé en flêche, propulsant celle qui était la risée du pays à une place plus sérieuse.

La question se pose aujourd'hui : les Américains doivent-ils renouveller leur confiance à Barack Obama qui, on l'a vu, n'a pas eu la solution miracle à la crise et à la perte de vitesse des USA, en sachant malgré tout que celui-ci a largement remonté la côté Américaine partout dans le monde et qu'une politique telle qu'il la mène obtient des résultats sur le très long-terme, c'est à dire au moins pendant ces futurs quatre ans... ?
Où doivent-ils parier sur Palin qui certes va sans doute réussir à tirer l'économie Américaine vers le haut, mais à quel prix : nouvelle chute de la côte Américaine, perte de sérieux au niveau international, isolationnisme et bellicisme obscurantiste ?

En bref, choisir entre le rêve d'une Amerique définitivement sortie de l'impasse, et la réalité : celle d'une Amérique qui ne va pas mieux et où seule une politique plus qu'intransigeante, plus que libérale pourrait relancer définitivement le pays ?


Le choix se fera dans 4 ans et un jour et sera sans doute le plus important que les Américains auront à faire. Une fois de plus.

dimanche 2 novembre 2008

Mesrine, l'instinct de mort.

Bonjour mes petits lapinous ! Désolé pour mon absence d'hier, je pensais avoir le temps de vous écrire hier soir, mais la vie en décida autrement tout ça tout ça.

Aujourd'hui, un billet cinématographique ! Je ne vais pas souvent au cinéma, vrai pompe fric, mais quand j'y vais J'EN VEUX POUR MON ARGENT BORDEL.


Mesrine, l'instinct de mort 1/2

J'ai été hier soir voir ce film au cinéma, pas vraiment à reculons mais pas vraiment avec enthousiasme non plus, j'aurais préféré voir Quantum of Solace.

Eh bien autant dire que Mesrine vaut tout les James Bond du monde ! La claque totale ! Scotché à l'écran, haletant pendant deux heures ! Rarement un film de gangster m'aura fait "vibrer" à ce point ! Et français en plus !

Bref, que dire de plus, sinon courrez-y immédiatement si vous aimez les films avec des truands avec des lunettes 70's et des gros flingues dans les pardessus, des pourris finis qui tirent sur tout ce qui bouge !





La réalisation est impeccable, le casting est parfait, Vincent Cassel est formidable, qui mieux que lui pouvait incarner un homme ayant la violence à fleur de peau ? A voir aussi pour Gérard Depardieu, génial en vieux parrain mielleux. Aux différentes critiques que j'ai lu qui trouvaient que le film manquait de rythme, je répondrais qu'à l'avenir il faudra éviter de se mettre une perf d'Aldol avant d'aller faire son boulot. Scotchant ce film l'est assurément, et surtout parce que les actes relatés sont vrais, certes un peu romancés, mais dramatiquement puissants.

Bref, si vous devez débourser 6 euros pour un film, un vrai, allez voir celui-là. Vivement la deuxième partie, qui sort le 19 Novembre...




 
LP