dimanche 9 novembre 2008

James Bond : Quantum of Solace.

J'avais vu Casino Royale la première fois au cinéma lors de sa sortie, et à la fin du film j'étais dégouté d'avoir perdu mon argent dans un faux James Bond.
Après mure réflexions, en revoyant plusieurs fois le film, il m'est apparu que Casino Royale était un excellent Bond, sinon un très bon film. Epuré, stylisé, classe, brut à l'image de Daniel Craig.

J'attendais pas vraiment le nouveau James Bond : Quantum of Solace, suite directe de Casino Royale, puisque de toute façon je comprends jamais rien aux scénarios des James Bond ou je m'en souviens pas. Je fûs néanmoins très déçu. Reste à savoir si cette déception va passer avec le temps...

Quantum of Solace est largement moins bon que Casino Royale. Premièrement, il est plus court, ce qui enlève environ 1/2h de scènes d'action en moins. Les scènes semblent s'enchaîner sans réelles suites logiques, des personnages apparaissent, disparaissent, meurent, sans qu'on y prête réellement attention.

Daniel Craig est formidable dans la peau d'un James Bond meurtri par un amour perdu et assoiffé de vengeance. Matthieu Amalric est savoureux en méchant pervers et suave (d'ailleurs, saviez-vous qu'il a déclaré s'être inspiré de Nicolas Sarkozy pour son rôle, sans rire ?). La James Bond girl est ultra-bonne (oui, c'est le mot, une James Bond girl n'est pas belle, elle est sexy à la limite, c'est son rôle mais ici c'est vraiment ultra-bonne qui convient mais passons) et inspire autant d'émotions qu'un parpaing.

Le scénario est soit bidon, soit incompréhensible, soit les deux. Mais bon, à la limite passons on sait tous que ce n'est pas l'important dans un Bond.





Reste les scènes d'actions toujours excellentes, peut-être un peu trop de courses poursuites et trop saccadées (un peu genre plans à la Michael Bay, idéal pour se faire vomir pendant une soirée trop arrosée). Le seul problème est qu'elles s'enchaînent sans réels liens apparents, on n'arrive pas réellement à rentrer dedans, comme si on voyait le film de loin, de manière complètement détachée. (peut-être aussi parce que j'avais dormi 4 heures la veille.)

Pas d'humour explicite dans le film, mais James Bond qui conduit une Ford Fiesta à Haïti c'est quand même super drôle faut avouer. James Bond qui boit un cocktail de pauvre à base de vodka au lieu du Martini. James Bond qui ne se TAPE PAS LA BOMBE UKRAINIENNE. Et aussi le système d'exploitation informatique du MI-6 (valable pour tous les films d'action ou d'espionnage en général) avec des écrans plasmas géants partout interconnectés tactiles glissant qui n'utilisent aucune chose connue du grand public actuellement comme par exemple Windows ou Mac ou Linux.

En conclusion, Quantum of Solace est un cru moyen qui a le mérite de renouveller totalement le genre à défaut de celui-ci de nous y faire accrocher réellement. Faites-vous payer la place ou TELECHARGEZ-LE AHAHAHAHAHHA CHUT CHUT CHUT.

En bref, cette critique purement subjective et mal organisée n'a d'autre intérêt que celui de faire un billet par jour sur mon blog et d'augmenter mon traffic en traitant de sujets d'actualités, comme par exemple Michael Vendetta ou de baises anales en famille voire même de sexe chevalin hardcore !


Bisous les amis, et à demain !

3 commentaires:

Stu a dit…

Y'a vraiment des gens qui sont arrivés ici en tapin sexe chevalin hardcore x) ?

Poulet le jeune a dit…

Non, mais j'espère vraiment y avoir droit (L) :D !

Anonyme a dit…

Tu devrais faire un article sur le nouvel ordre mondial

 
LP