vendredi 12 septembre 2008

Quoi, encore du prosélytisme éhonté ? Et mal assumé en plus ?

Ouais, bah ouais, je vais finir par passer maître dans l'art du double billet sans beaucoup d'intervalle (ce post est à écouter avec du Boys Noize, genre Feel Good).

Tout ça pour vous parler un peu du monde Apple et faire une petite critique, utilisateur converti que je suis. Dernièrement cette magnifique entreprise à la politique commercial tout à fait commerciale à fait les mises à jours de ses derniers produits. Je vous épargnerais la revue en détails, vous n'en avez sans doute rien à foutre. Néanmoins, j'espère toutefois attirer votre attention sur la dernière version d'Itunes, le lecteur multimédia d'Apple.

Itunes 8.0.0

Pour ceux qui hésitaient encore, sur Windows, entre Windows Media Player et Itunes, time has came to change. (oui je maitrise pas la concordance des temps en anglais ni la conjugaison)

Voyez plutôt.

La dernière fonction de Itunes est le mode "Genius", à savoir un Itunes véritablement intelligent. En gros, en cliquant sur un morceau, Genius établit une playlist de morceau qui vont tous parfaitement bien ensemble.

En savoir plus, ou pas, ici.

Et, pour avoir testé ce aujourd'hui même, je peux vous assurer que ça marche parfaitement bien, et même mieux.

En bref, ce nouveau iTunes est idéal pour une énorme bibliothèque de musique, histoire de ne pas passer à côté d'un quelconque morceau extraordinaire !

Utilisateur de WMP et autres, n'hésitez plus, iTunes 8.0.0 et son Genius est fait pour vous !

Brêves

J'ai commencé cet article sans savoir au préalable de quoi j'allais parler alors autant commencer par parler de ma dernière semaine et laisser dériver toussa toussa.

Donc voilà premier pas en fac dans mon "PARCOURS VOIE SCIENCESPO ENTREE EN MASTER TIP TOP UNIQUE NOUVEAU A L'ARRACHE" qui a l'air très bien. En gros pour résumer c'est une prépa allégée sans l'esprit prépa, en fac, sur 3 ans, et qui donne une licence et permets de rentrer à SciencesPo. Paris au niveau master. Bon, d'accord, ça n'a rien à voir avec une prépa m'enfin bon. L'équipe pédagogique est composée de 19 profs environ. Nous sommes 21 dans la classe. Déjà, c'est cool. Ensuite l'ambiance est sympa et tout, déjà assez soudée, sans doute grâce au très très efficace discours d'embrigadement magistralement servi par l'équipe pédagogique, insufflant d'entrée de jeu enthousiasme, alacrité et reconnaissance qui mouille les yeux dans nos petits coeurs tout frêles. Bref voilà. Les cours commencent Lundi 15 et j'ai déjà perdu mon emploi du temps (chargé, lui). Sinon on me propose Serbo-Croate en LV3, sexy non ?

Ensuite j'emmenage ce week-end dans mon super appart vieillot, j'ai trop un ticket avec les gérantes de la résidence, trop cool, surtout quand elles ont 60 ans et 8 descentes d'organes chacunes en moyenne, bref, l'année s'annonce épicée --". ah oui et puis ya trois quatres ouvriers moustachus qui peuvent débarquer chez moi à tout moment pendant le début d'année pour réparer des trucs. J'espère juste que je serais pas en train de regarder des documentaires sur les enfants zoophiles du Burkina-Faso quoi.

Pour finir, les facs de lettres sont vraiment très fortes pour proposer des prérentrée de 3 jours, alors que les autres facs le font en 1 journée, une heure, où limite pas du tout. Mais bon, on peut pas tout avoir dans la vie hein. Bon et sinon j'étais pas encore trop sûr d'être à Poitiers cette année parce que, comprenez-vous, j'eusse passé les concours de SciencesPo Paris, bien qu'avec fort peu d'entrain et je maîtrisé pas le subjonctif à n'importe quel temps OK ?, il eusse toutefois été possible qu'un quelconque miracle m'eusse permis de franchir le géant obstacle de la séléction examinale, et rentrer vaillament à SPParis, franchissant son magnifique portail en fer forgé, nimbé de lumière et cerclé d'angelots grassouillets, tel le spermatozoïde pénétrant l'ovule d'un ultime coup de flagelle rageur.

Mais non. Pas cette fois. CECI DIT MES RESULTATS SONT TOUT DE MEME HONORABLE HEIN BON. Je serais donc bien à Poitiers, encore qu'il est du domaine du possible qu'un quelconque IEP de Province m'appelle dans les jours qui arrivent pour compléter leurs amphis moisis qui sentent la bouse et la transpi. qu'ils crèvent.

MAIS CHANGEONS UN PEU DE SUJET BORDEL DE MERDE

J'ai enfin trouvé une utilité à la maternité. Alors qu'il semble légitime de penser qu'un chiard de 8 mois est plus riche en inconvénients qu'en avantages, voyez plutôt : il crie et pleure sans qu'on sache pourquoi, il empêche tout le monde de dormi, il bave, il rôte, il vomit, il fait caca partout, il suce les doigts, il est incapable de manger proprement, bref, en gros, il est pas sortable quoi... ET POURTANT, POURTANT, il existe bel et bien un avantage réel et concret à l'enfantement. La preuve :
Assis confortablement dans le siège molletonné d'un nouveau TGV tout neuf, l'Ipod vissé sur mes augustes oreilles, un bouquin de Marc Lévy dans les mains (ou était-ce GQ ? ceci dit ça revient au même, les deux sont vides de bout en bout), je goûtais à la délicate quiétude du wagon, et à la soudaine torpeur somnolente qui s'était emparée de moi, éprouvé que j'étais par cette dernière heure à subir les assauts auditifs d'un horrible morveux de 7 mois deux places plus loin. Car, maintenant, il DORMAIT (ou était-il mort ? quelqu'un avait-il eu moins de patience que moi ? était-ce possible ?) paisiblement dans l'étreinte phagocytante de son ex-utérus. Sa mère quoi.

C'EST ALORS QUE, d'une voix de BARYTON qui ne laissant aucune place à l'hésitation, au doute, à la résistance, Gérard Bourrel, contrôleur SNCF de son état, s'arrêta à côté de moi, et claironna "VOTRE TICKET JEUNE HOMME", couvrant ainsi un superbe morceau de PURE ELECTRO (que vous pouvez d'ailleurs écouter, ou pas, ou qqch approchant dans la smart RADIO, sans modifier les paramètres, en la lançant telle qu'elle est) et me réveillant de manière éhontée, moi qui avait pourtant bien mérité ces quelques heures volées dans les bras langoureux de Morphée. Pris de panique, je me mis à fouiller frénétiquement tout autour de moi, avant de retrouver les susdits bout de papiers au bout de 5 minutes, haletant transpirant que j'étais.

CE FUT UNE EPREUVE, OUI, UNE EPREUVE. QUOI DE PLUS EMMERDANT QUE DE FOUILLER AUTOUR DE SOI POUR CHERCHER UN BILLET DE TRAIN, CHOSE FACILEMENT PERDABLE ? QUOI DE PLUS EMMERDANT QUE DE PAYER LE TRAIN POUR NE PAS PERDRE LA FACE PENDANT UN CONTRÔLE ? MESDAMES ET MESSIEURS JE VOUS LE DEMANDE.

Et c'est bien là que l'utilité de notre nourricon INTERVIENT. Le contrôleur, son légal méfait achevé, ma personne réveillée, mon billet poinçonné, s'en fût, d'une démarque chaloupée, quoique professionnelle teintée de martialisme, vers les AUTRES QUIDAMS, EBAUBIS QU'ILS ETAIENT, AH LES CONS, NE LES AVAIENT-ILS PAS VUES ARRIVER, LES TROMPETTES DE L'APOCALYPSE, BIEN CACHEES DERRIERE UNE BROUSSAILLEUSE MOUSTACHE ?

Sans doute pas mes amis, SANS DOUTE PAS.

Mais voilà. Quand Gérard Bourrel, contrôleur SNCF de son état, apperçut ce délicat tableau si touchant, si poignant, lui rappelant peut être La Vierge à l'Enfant de Jean-Marie Bigard, ou encore la première fois qu'il avait violé sa petite fille, il ne PUT TENIR MES AMIS. Et voici les mots qu'il prononçât, d'une douce voix feutrée :
"Madame, je vous en prie, ne vous dérangez pas, votre bébé dort et son sommeil est d'or, je ne vais pas vous demandez de sortir votre billet, de toute façon une mère aimante comme vous ne peut que l'avoir car elle représente fidèlement la ménagère de moins de 50 ans, assidue au devoir et légaliste par essence, n'est-il pas bonsoir ?"

Et de partir, la mine rieuse et le pas aérien, vers des wagons accueillants.

VOUS RENDEZ VOUS COMPTE ? MAIS VOUS RENDEZ VOUS COMPTE ? QUE LA MERE N'AVAIT ELLE PAS OBTENU PRIVILEGE QUE MON ESPRIT AIGUISE N'OUBLIÂT PAS DE NOTER PROMPTEMENT CET INTERESSANT FAIT DE SOCIETE OU :

"Comment un nourrisson végétatif dans les bras peut-il permettre au quidam moyen d'esquiver habilement la sinécure qu'est le contrôle des billets dans le train ?"

Vous avez vu l'exemple. L'explication tient au fait que le bébé est VALORISE de manière éhontée dans notre société. Comme quoi ce chiard qui tient dans la main est notre avenir toussa toussa. MON CUL OUAIS MEME PAS IL SAIT MANGER PROPREMENT HEIN. M'enfin bon, puisque les contrôleurs de trains semblent être aveugles et prêter bêtement et béatement une valeur de toute puissance au perfide nourrisson, soit. EXPLOITONS CETTE NAIVETE DE MANIERE PERVERSE.

Faisons des enfants, ou volons-en, oui, car ils permettent d'économiser les billets de trains pendant presque 2 ans ! Et quand ils seront trop grands pour que l'astuce fonctionne, la pelle, le robot mixeur et le hachis parmentier sont toujours de très habiles ruses.


Alors la prochaine fois que vous faîtes un bébé, évitez le congélateur, pensez au train.



Kissous lecteurs adorés.

samedi 6 septembre 2008

La réfléxion intéressante du jour.

Christian Clavier est habitué aux rôles de gros cons drôlement irritants et paniqués (voir les Bronzés etc). Et Dieu sait si il y est à l'aise.

Maintenant, tout le monde sait pourquoi : Christian Clavier ne joue pas au gros con. C'est un gros con.

jeudi 4 septembre 2008

Blogspot rulz niggas

HAHAHAHAHA, me revoili, me revoilà ! Vous devez sans doute vous dire : ouah deux articles en si peu de temps, mais quelle mouche l'a donc piqué ? Je vous répondrais que c'est pas une mouche d'abord, c'est le VIH, mais ne nous attardons pas là-dessus.

Tout ça pour vous dire, qu'en fait, la plateforme de blog Blogspot, eh ben, elle déchire tout. Oui oui. La preuve en quelques points :

Tout t'abord, admirez le superbe décor qu'arbore votre blog préféré (ou pas). N'est-ce pas mieux qu'un ridicule fond blanc profondément chiant et impersonnel ?

Ensuite, savourez le système de libellés, qui te permet lecteur, de trier mes augustes articles en un clic, oui, UN CLIC ! DINGUE NON ?

Puis, soyez ébahis devant les propositions de SUPERS BLOGS TROP BIEN que je vous propose. Oui il y a deux fois un dérivé du verbe proposer et je vous emmerde.

Finalement, prosternez vous devant la RADIO que j'ai subrepticement intégré à ce blogounet joli. Oui, vous ne rêvez pas, une RADIO ! Plus pratique qu'un vulgaire lien Deezer, plus sexy qu'un lecteur intégré dans les posts !
Je vous explique tout de même comment elle marche. En gros, vous écoutez ce que vous voulez : tapez le nom de l'artiste que vous voulez entendre dans "change station" si ce qui passe ne vous conviens pas et la radio LAST.FM vous le lira ! En super bonus digital, la radio sélectionne les artistes qui ressemblent à celui qui vient de passer ! GENIAL NON ?

ET VOILA, grâce à votre dévoué serviteur, fini les lectures de posts plates et ennuyeuses, bonjour la verve en rythme !

KISSOUS.

P.S. : Ce post était à écouter avec "The Hives".

Existentiel, bordel, existentiel.

Je suis dans un état de profond désarroi intérieur. Je ne vais pas tarder à emménager et débuter ma vie d'étudiant. Pour cela, mes parents me verseront une certaine somme par mois, avec laquelle je devrais tout gérer. Bref. Toujours est-il que je viens d'avoir une violente confrontation, une de plus, avec ma mère, au sujet de mon rapport à l'argent et à mon statut social.

Je sais pas par où commencer. Par le fait que, bien que j'ai conscience d'être privilégié sur le plan social, je n'ai pas la sensation, le sentiment profond d'avoir beaucoup de chance etc etc. Mes parents ne sont pas particulièrement riche, pour moi (c'est surtout mes grands parents)... or je devrais penser le contraire et me considérer incroyablement chanceux et gâté. OR, bien que je puisse dire " oui, j'ai de la chance " sans sourciller, je ne le RESSENS pas. Alors je vous le demande : suis-je anormal ? Est ce que vous vous ressentez chaque jour que vous êtes gâtés par la vie etc etc ? Je dis "vous" car je sais que dans ceux qui lisent ce blog, du moins ceux que je connais, aucun n'est "pauvre" (mais là encore bordel qu'est ce que ça veut dire être pauvre etc c'est beaucoup trop vaste putain de mettre des mots là dessus)...

C'est le deuxième point. Est ce parce que mon entourage a le même niveau de vie que moi que j'estime ce niveau de vie "normal" ? Que je ne RESSENS pas ma chance à chaque instant ? Pour RESSENTIR mon aisance, mon privilège, ma gattitude, faudrait-il que je puisse côtoyer de manière proche des gens qui vivent VRAIMENT la dèche ? Et, Bourdieu dirait ça mieux que moi, mon conditionnement social me permet-il seulement de fréquenter des personnes n'ayant pas à peu près le même train de vie que moi BORDEL ? Est-ce la faute à pas, ou trop, de chance si tous mes amis vivent comme MOI ? Ou est-ce, inconsciemment, de ma faute, car justement, je n'IRAIS pas volontairement vers les gens moins "aisés", "chanceux", que moi ?

Putain, MAIS COMMENT ON LES CHOISIS SES AMIS ? Est-ce que je choisis volontairement d'aimer, d'apprécier telle ou telle personne parce que je vois une rolex à son poignet ? Mais NON PUTAIN, NON. Ou alors prouvez moi le contraire. Et si ce jour arrive, je pleure, parce que ça sera définitivement trop flippant. Il se trouve que le hasard fait que tous ceux qui deviennent mes amis, mes proches, vivent comme MOI, et que je ne m'en rend compte qu'après. Je n'ai pas d'amis très riches. Je n'ai pas d'amis pauvres. Bordel, est-ce que c'est plat ? Est-ce que c'est normal ? AHHHHHHHHHH. Suis-je en train de pourrir dans l'eau croupie d'un vase clos ?

Est ce que c'est parce que mon milieu est aisé que ? Et puis putain, ça veut dire quoi AISE HEIN ? ET RICHE ? ET PAUVRE ? C'est complétement subjectif, c'est pour ça que c'est super compliqué ce genre de question, c'est pour ça que je suis complétement paumé ce soir. Suis-je vraiment riche ? Ai-je vraiment énormément de chance ? Et, si oui, BORDEL, pourquoi ne le RESSENS-je pas profondément ? Effectivement, moi, et mes proches en général, je n'ai pas à me soucier de problèmes d'argent. Je peux me payer de temps en temps des cinémas, des petits restos etc..., mais de temps en temps. Je n'ai pas la sensation d'être opulent financièrement, de dépenser comme un porc etc...
AAAAAAAAAAAH au secours j'arrive pas à exprimer ce que je veux dire AAAAAAAAAAAHHHH !

Est ce que c'est incapacité à ressentir les privilèges vient d'un blindage personnel ? Le genre de blindage que tu te fais au bout d'un petit temps de vie ? Plus tu grandis quoi... Je veux dire, quand les informations ressassent toujours le même flot ininterrompu de malheurs, de catastrophes naturelles, de chômage, de meurtres, de famine, de misère, de manque d'eau, de SIDA etc etc etc et ce depuis que tu es en âge de les écouter et les comprendre, est ce qu'on ne finit pas par se faire un blindage au malheur et considérer qu'il n'existe pas ? Je pense que ce peut être une explication. MAIS PUTAIN ALORS C'EST LAAAAACHE. Et puis surtout, POURQUOI, POURQUOI, au même âge que moi, d'autre gens sont capables de militer avec conviction pour des causes humanitaires par exemple ? Est-ce que eux ressentent leur chance ? Est-ce qu'ils ont touché la merde ? Est-ce qu'il l'ont connu ?

Je suis un putain d'enculé de bourgeois qui n'a jamais eu les mains sales ?

Bah j'ai bien l'impression que oui.

Suis-je capable d'avoir des convictions ? De ne pas rester cynique face à toute la MERDE AMBIANTE ?

Sans doute, mais c'est trop dur, BORDEL JE SUIS UN PUTAIN DE LACHE OU QUOIIIIAAAAAAH

PUTE

PUTE

PUTE

Ferais-je mieux de ne pas me poser toutes ces questions parce que les réponses en soulèvent plus qu'elles n'en résolvent ?

JE PEUX PAS FAIRE AUTREMENT C'EST TERRIBLE C'EST ATROCE.

Est-ce que pour avoir conscience de ma chance, mais aussi la ressentir, ressentir que des gens CREVENT à côté de moi, que les autres EXISTENT eux aussi, est-ce que je devrais mettre le nez dans la merde ? Fréquenter des gens qui vivent la dèche, vraiment. Partir au Mali pour faire de l'humanitaire et en profiter pour monter un bizness de trafic d'enfants. Merde, voilà que ça me reprend.

JE SUIS CYNIQUE, PAS BLASE, CYNIQUE ET J'ECRIS DES TRUCS AUSSI LONG QUE LES PAVES EXISTENTIELS DE PAQUERETTE. Merde, je suis bien parti pour mal finir ^^.

Et puis, indépendamment de tout ça, est ce que tout ne dépend pas du feeling de chacun. Bordel, je sais qu'à la base, j'aime pas particulièrement les gens, alors me soucier d'eux POURQUOI ? TOUT EST TELLEMENT PLUS FACILE COMME CA. C'est vrai que c'est rigolo de se dire égoïste et cynique, mais en y réfléchissant avec les tripes c'est atroce. ATROCE. Et je peux pas vraiment changer ça, c'est compliqué. Je sais que j'irais jamais facilement vers les gens, je sais que j'aurais jamais des facilités aux contacts, je sais, je sais... Est-ce que je suis foutu pour autant ?

Est-ce que je suis condamné à rester dans cet état d'esprit pour le restant de ma vie ?

Puis-je changer ?

Veux-je changer ?
 
LP