lundi 21 janvier 2008

Le retour de l'homme scie.

L'Homme qui découpait les radars au chalumeau

Un artisan de 46 ans a été interpellé au cours de la nuit de samedi à dimanche par les gendarmes de Nantua (Ain) alors qu'il découpait au chalumeau un radar automatique le long de la RN75 à Tossiat (Ain).
Intrigués au cours d'une patrouille nocturne par une voiture stationnée, moteur en marche et tous feux allumés, le long de la RN75, les gendarmes se sont arrêtés. A peine ont-ils mis pied à terre qu'ils remarquaient des étincelles en provenance du radar automatique installé non loin de là. Sans bruit, ils se sont approchés et ont découvert l'artisan en train de découper soigneusement au chalumeau le pied de l'appareil...

"- Bonsoir M'sieur !, dit l'un des deux agents
- 'Soir. répondit l'homme au chalumeau, la quarantaine bien tapée, une grosse moustache et un air rougeaud.
- Dites voir, je me posais la question comme ça, bêtement, mais vous seriez pas en train de découper soigneusement au chalumeau le pied de l'appareil ?
- Ah non non non, vous faîtes erreur Monsieur l'agent, je refais juste mon lacet là.
- Ah oui, désolé j'ai dû mal voir !
- Ah ben c'est pas grave vous savez, ça arrive à tout le monde !
- Ah ah ah, oui c'est sûr, bon, eh bien désolé du dérangement alors hein ? Bonne continuation ?
- Oh bah pas grave, merci beaucoup, vous aussi ! dit le d
écoupeur fou en faisant tomber le radar.
- Bon eh bien... bonjour chez vous hein !
- Oui, bah vous aussi hein, ha ha ha !
- Oui oui oui. Bon, eh bien on va y aller hein, ah ah ah !
- Oh bah moi aussi, j'ai fini de refaire mon lacet, je vais y aller ! poursuivit le gros moustachu en tirant le radar vers son Laguna break à air conditionné sièges en cuir ABS airbag GPS toussa toussa.
- Un peu d'aide peut être ?
- Oh, je vous remercie !
- C'est bien normal, on est toujours content de trouver quelqu'un qui puisse nous aider à porter un... un... un... comment vous dîtes déjà ?
- ... Un lacet usagé !
- Ah oui, un lacet usagé oui, c'est cela même, j'avais perdu le mot, vous savez ce que c'est hein, ha ha ha !
- Ah ah ah, oh bah c'est pas grave, c'est l'Alzheimer comme on dit hein ? Oh oh oh !
- Ah ah ah, l'Alzheimer, elle est bien bonne ! T'entends ça Roger ? "L'Alzheimer" ! Oh oh oh ! Aaaaah, z'êtes un rigolo vous pas vrai ?
- Ah ben ça pour sûr !
- Un vrai ptit rigolo hein ?
- Aaaaah bah ça, même mon chien me le dit !
- Ah ah ah, le chien, ah ah ah, elle est bien bonne ! Bon, et qu'est ce que vous allez faire là ?
- Bah, je comptais refermer le coffre pour que mon lacet ne tombe pas par terre, et rentrer chez moi.
- Rentrez chez vous ?
- C'est ça.
- Comment ça rentrer chez vous ?
- Bah, démarrer la voiture, volant, vroum vroum, t
out ça tout ça.
- Ah ouais ?
- Bah ouais. - le découpeur rentre dans sa voiture -
- Ah ouais ?
- Bah ouais. - il met le contact -
- Ah ouais ?
- Bah ouais. "

Un bon bruit de berline qui démarre doucement mais sû
rement, de fenêtre automatique que l'on referme, et de pneux qui crissent sous les gravillons du bas-côté de la route plongée dans les ténêbres.

...

"- Ah bah ouais.

...

- Eh, mais attends ! Rattrape-le Roger, rattrape-le ! Vite vite vit
e !"

Un bon bruit de Honda 650 toussa toussa genre grosse moto de motard qui démarre en force avec l'effet méga burn sur les gravillons
du bas-côté de la route plongée dans les ténêbres.
Plus loin, une grosse berline Laguna noire pile devant une grosse moto qui lui fait une queue de poisson.
Quelques secondes après, une deuxième grosse moto, la même que la
première, arrive à pleine vitesse et s'arrête dans un dérapage contrôlé.
La vitre automatique de la Laguna s'ouvre, dévoilant le visage résigné de son conducteur rougeaud, quoique moustachu.
Le deuxième flic ouvre son sac à dos et tend un objet métallique au découpeur fou... :

- Tenez, vous aviez oublié votre chalumeau.



FIN

Joueuse de chalumeau.


Voilà, merci d'avoir lu, jsuis parti en live sur ce fait divers franchement marrant il faut l'avouer, qui montre bien où est-ce qu'on en est arrivé vis à vis de la sécurité routière en France XD...


A plut', Kissous.

P.S. : Pour la fin de la petite histoire, cliquez ici.

dimanche 20 janvier 2008

T'as rien de mieux à faire que de bosser ?

Ouais ? Franchement ? On a toujours quelque chose de mieux à faire que de se mettre au travail.
Alors dans la série, je suis un jeu addictif qui fait réfléchir et qui met le cerveau en pièce, je vous propose Ouverture Facile, un jeu d'énigmes en flash beau, stylé, à difficulté croissante et bien prise de tête et on en redemande.

C'est ici >>> www.ouverture-facile.com

Voilà, bisous.Une maman koala avec son koalou.


samedi 19 janvier 2008

La vie chère.

Le gros bâtiment en regarde Julian Grimming d'un air imposant, à moins que ce ne soit l'inverse. Julian franchit les doubles portes à identification cellullaires et se dirige vers la petite femme au chignon tiré, le visage cerclé de lunettes d'un rouge criard :
"- Bonjour.
- Bonjour.
- Je viens pour mes résultats.
- Mh mh, nom, prénom, date de l'analyse s'il vous plaît ?
- Grimming Julian, et je ne me souviens plus de la date précise mais ça devait être il y a trois semaines je dirais.
- Mh mh, je consulte."
La secrétaire tape sur son clavier de manière frénétique et parcours les registres avec la rapidité visuelle d'un aigle sous cocaïne :
"- Julian Grimming, analyse de rejet annuelle, le 19 Janvier 2348. C'est bien ça ?
- Ouais.
- Ok, patientez un peu s'il vous plaît, je vais chercher votre dossier dans les archives.
- Ouais."
Julian fouille dans la poche de son veston en daim à 3000 Prez et sort un paquet de Johnston Henricks à peine entamé. Machinalement il en porte une à sa bouche et machinalement il l'allume avec son OrdinaPhone. Chaque bouffée de fumée qu'il recrache lui fait perdre un peu de l'angoisse qui lui serre les entrailles. Il fume trop et il le sait, mais il a encore toute la vie devant lui. Du moins, il espère l'avoir.
"- Monsieur ?
- Mh.
- Voilà vos résultats."
Julian prend la clé USB que la secrétaire lui tend et la branche sur son OrdinaPhone. Il nettoie la clé et la rend à la secrétaire sans la regarder. Il baragouine un vague "Au'oir" de la voix éteinte d'une personne mortifiée par l'angoisse et s'engouffre dans le dehors gris qui pue en mettant son Plasmasque sur son visage. Dans la poche de son veston, son OP tape insolemment contre sa hanche comme pour lui dire "Hey enculé de ta race, tu vas les regarder tes résultats où t'as tellement pas de couilles que tu vas attendre d'être archistone pour que même pas tu comprennes ce qu'ils signifient, à savoir ta putain de mort ?"
Comme quoi c'est fou tout ce qu'un objet technologique arrive à dire.
Une JH au bec, Julian rejoint son loft trop fun trop classe trop gris trop vide trop tout, et il se dit "Et si je passais chez Le Criquet ?"
Puis il se souvient qu'il a plus aucun Prez sur son compte en banque pour acheter le minimum vital (il mange de l'omelette au shampoing aux oeufs depuis bientôt 4 semaines), que Le Criquet est un enculé de mec bien qui ne fait pas crédit et surtout pas à des connards comme Julian, et donc qu'il a aucun moyen de se faire un petit fix de Dythilérium, juste un, histoire d'être archistone pour que même pas il comprenne ce que les résultats signifient, à savoir sa putain de mort.
Ensuite, il se dit que cette nouvelle commence à manquer de dialogue et que le lecteur lambda va s'endormir, alors il appelle Jimmy, aka Le Cougar, son méga-pote :
"- Ouais, Jimmy.
- Ouais, Julian.
- Ca va ?
- Oui et toi ?
- Super.
- Ok, bah à plus alors !
- Ouais, à plus !"
Heureusement que Le Cougar est là pour lui remonter le moral, il ne sait pas ce qu'il ferait sans lui. Mû par une résolution nouvelle, prêt à affronter sa déstinée en tant qu'homme responsable et mature, Julian allume son OP et une JH.

Gros plan sur l'holographe du salon et sur les heures qui passent. Soudainement, il est 13h43 et à c'est à cette heure-ci que l'histoire reprend.

Après cette ellipse temporelle audacieuse quoique courte Julian est affalé sur le sol en treznor doux de son salon, baignant dans une grosse flaque de vomi, qui n'est pas sans évoquer la chute du Mur de Berlin, ne me demandez pas pourquoi. Il y a des tas de plaquettes vides, des tubes en plastiques vides, des seringues vides, un tube de Mentos vide et une bouteille de Coca vide autour de Julian. Malheureusement pour lui et heureusement pour nous, lui aussi est vide. Il a essayé de se suicider, mais ça n'a pas marché. L'OP maculé de vomi éclaire la scène d'une lumière blafarde, provenant de l'écran qui zoomme sur un mot : "POSITIF".

Les murs de la salle d'attente sont chichement décorés et Julian kiffe sa race et il se fit qu'il achetera les mêmes rideaux pour son loft si... :
"- Grimming Julian ? C'est à vous.
Si la salle d'attente a la classe, le bureau a La Classe.
- Bien, que puis-je faire pour vous Mr. Grimming ?
- Mon analyse de rejet annuelle est positive. Je pourris de l'intérieur. Mes jours sont comptés.
- Mais encore ?
- Bah euh voilà : Je comptais un peu sur vous pour me sauver la vie en fait.
- Ah oui ?
- Bah oui.
- Passez moi votre OP.
- Ah oui ?
- Bah oui.
La médecin connecte l'OP de Julian à son sien.
- Mh mh... Et, simple question, qu'est ce qui vous a permis d'envisager ne serait-ce qu'un seul instant le prémice d'esquisse de l'hypothèse que je pourrais vous soigner gratuitement ?
- Conscience professionnelle ?
- Quoi ?
- Euh, éthique médicale ?
- Vous rigolez là ?
- Vous me trouveriez tellement beau gosse que vous me donneriez le sérum gratuitement et me proposeriez un rencard hot dans un bar branché ?
- Je préfère les femmes.
- Ca peut s'arranger.
- Je ne crois pas non.
- Mais si.
- Mais non.
- Bon d'accord. Si on disait que je vous avancais le prix du traitement ?
- Vous êtes en découvert de 890 000 Prez Mr. Grimming.
- Je peux vendre mon corps.
- Qui en voudrait, sérieusement ?
- Vous marquez un point. Je revends mon loft et tout ?
- Il n'est pas à vous, mais à votre mère qui vous le prête. C'est inscrit sur votre dossier.
- Je revends ma mère ?
- Vous ne pouvez pas.
- Mais... mais... Comment je vais faire alors... ?
- Bah c'est très facile, vous allez mourir, c'est comme dormir mais en plus long.
- Mais j'ai pas l'âge pour mourir bordel !
- C'est vous qui le dîtes.
- C'est franchement dégueulasse.
- Ah, voilà le couplet de la victime du système ! Vous savez, si vous avez pratiquement 1 Million de Prez de découvert, c'est que vous n'étiez pas digne de vivre longtemps. La vie, la vraie, vaut cher.
- Et si je trouvais un travail ?
- Personne ne prendrait de risque avec un Pourrissant. Et il vous faudrait environ... 36 ans pour tout rembourser. C'est long en sachant qu'il vous en reste à peine un à vivre.
- Vous êtes horriblement cynique.
- Juste réaliste. Vous avez pu prendre le traitement anti-rejet pendant plusieurs dizaines d'années, cela fait 9 mois que vous avez été contraint d'arrêter. Vous en connaissiez les conséquences.
- Putain, je sais pas quoi faire...
- Sortir de mon bureau par exemple ?
- Bonne idée, au revoir.
- Hep, attendez, je ne vous ai peut être pas tout dit !
- Ah ?
- Oui, vous me devez 1500 Prez d'honoraires.
- Vous savez très bien que je ne peux plus rien payer.
- Donnez moi votre OP alors.
- Mais ça vaut beaucoup plus de 1500 Prez !
- Bah, je ferais avec."






Quelques rayons de soleil percent à travers la grisaille des nuages et illuminent les tombes bétonnées et défraichies par l'atmosphère corrosive du Londres de 2355.
A côté de la tombe d'un certain Henry Dickinson, il y en a une autre, autant insignifiante et anodine que ses soeurs de pierre :
"Mort jeune, trop jeune pour son époque. Il a voulu vivre sans en avoir les moyens.
Julian GRIMMING :
3 Juillet 2153 - 2 Septembre 2348
Mort à seulement 195 ans. Paix à son âme."








Une fiction écrite en 1/2 h ?

Allez plutôt ICI. Ou vous pouvez chopper un article de "The Economist" d'il y a 2 semaines qui digresse là dessus sur 3 pages.

jeudi 17 janvier 2008

Work is over

LOVE

mercredi 16 janvier 2008

Le deuxième point zéro.

Alors ça y est je me suis fait un profil j'ai vaguement compris comment ce truc là marchait, au moins assez pour vous inonder grassement de mes réfléxions pas vraiment très intéressantes au fond mais ça me fait un bien fou je crois.

En y réfléchissant bien, un peu quoi, le blog c'est rien de plus qu'une sorte de thérapie mouchoir gratuite accessible à tous et qui fait mal aux yeux. Et vous êtes un peu mon psy de pixel désincarné.
C'est pas la classe ça peut être ?

Par contre ya pas de fauteuil en cuir et ça c'est poche un peu.

Allez, cadeau.

Bon, je vais manger un chat alors je te dis à bientôt lecteur potentiel.

Kissous.

Le point zéro.

Votre blog a été créé.

Votre blog vient d'être créé. Vous pouvez à présent lui ajouter des messages, créer un profil personnel ou personnaliser l'apparence de votre blog.

Pour être plus clair, t'es ici chez MOI alors BONTOUR à toi ami lecteur.

Bon je vais ajouter un profil pour faire comme si je dévoilais ma vie privée et tout.

C'est un peu secos comme premier billet alors en exclusivité pour vous cette image de :

pingouin qui vole.

Kissous.


P.S. : On peut mettre des images et des couleurs, dingue !
 
LP