dimanche 15 février 2009

Recycle tes brouillons bâtard.

Hey les loulous. Vu que je suis sûr que vous êtes pas aussi assidus que moi dans la lecture de diverses sites de design/graphisme and co jvous fais profiter des articles/concepts absolument extraordinaires quand je tombe dessus.
Du coup, en lisant Trendsnow jsuis tombé sur cet article qui nous montre un concept absolument génial, je vous fais un copier/coller parce que je suis un bâtard sans scrupules :


Vu sur Trendsnow :

Alors que l'on vous présentait dernièrement le concept "Foldable Bowl" du designer Gowoon Jeon, notre attention a été attirée par les propos du jeune étudiant en design Maxime Meziere, qui pensait avoir trouvé une meilleure idée, et surtout une manière de résoudre le problème de stabilité du bol pliable. Découverte d'une idée simple et efficace !

IMG_1387

Comme toutes les bonnes idées, elles arrivent souvent au moment ou l'on s'y attend le moins, en témoigne celle de Maxime : "Il s'agit en fait d'une idée qui m'est venu en grignotant devant mon ordinateur lors de mes examens de fin d'année. N'ayant qu'une feuille A4 et un morceau de scotch j'ai réfléchi très rapidement au moyen d'obtenir un contenant. Apres utilisation, l'objet s'est avéré fiable tant au niveau stabilité qu'au niveau usage."

IMG_1383

IMG_1386

Du point de vue fonctionnel, le plus intéressant "c'est l'obtention d'un objet usuel d'une manière extrêmement simple attribuable à une demande elle aussi extrêmement simple à savoir - contenir et présenter - mots qui ont constitués mon cahier des charges." Sémantiquement, l'esthétique éphémère correspond à une duré d'utilisation courte.

IMG_1388

IMG_1389

En ce qui concerne le matériau, "j'ai tout d'abord envisagé de laisser le choix à l'utilisateur en ne vendant que le mode d'emploi (avec peut être quelque conseils de papiers ou matière préférable selon le produit contenu (sec ou humide). Néanmoins, mon choix s'est tourné vers le plastique proposant plus d'atouts écologiques. C'est en quelque sorte un moyen de "contrôler" la fin de vie du produit qui pourra être recyclé de manière plus simple et moins couteuse qu'un papier plein de colorants et très polluant au recyclage (qu'aura utilisé le consommateur avec un simple mode d'emploi). Le produit serai ainsi vendu sous sa forme de base (a plat = plus d'unités transportées en un volume plus petit = diminution d'émission de CO2). De nombreuses autres possibilités s'offrent à moi pour la vente de cet objet comme l'utilisation de la feuille du mode d'emploi pour la création du produit ..." A suivre, et bonne chance à Maxime pour tous ses projets !

IMG_3334

Plus de projets de Maxime Meziere par ici !


Pour avoir essayé avec une feuille d'imprimante : ça marche, c'est beau, classe, sobre, dépouillé, minimaliste.



samedi 14 février 2009

La chanson du jour 2

Salut mes loupipis. Aujourd'hui un remix de XR2 de M.I.A. par Silverlink, j'y pensais plus et d'un coup j'y ai repensé et pourf. Voilà. A noter que plus Deezer évolue plus c'est de la merde commerciale. J'ai l'impression qu'on peut même plus "embed" une chanson seultoute et qu'il faut passer par une playlist, ce qui, au demeurant, n'est pas pratique du tout. Donc vous vous débrouillerez hein. Love.


Découvrez Kaleidoscòpio!

vendredi 13 février 2009

La chanson du jour 1

Salut mes coquinous, comme vous l'aurez sûrement remarqué, je poste ici de moins en moins souvent en ce moment non pas par manque d'inspiration car j'aurais moultes et moultes choses à vous raconter mais par flemme et parce que je sais pas par où commencer en ces temps délétères ou la mort d'un enfand frigorifié ne fait plus rire personne à tort et à raison peut-être quelque part.

Alors je me dis qu'en suivant les règles les plus élémentaires de la logique comportementaliste, si je poste un billet par jour, ne serait-ce que pour une broutille, voire une broutillette, cela devrait m'inciter à me montrer plus prolixe, plus loquace, plus prolikax, et vaporiser la joie sur vos esprits tourmentés tel le Zyklon B à Sobibor les jours de pluie.

Ainsi, j'instaure à partir de maintenant un billet qui s'intitulera "La chanson du jour" ou il y aura dedans une chanson que j'aurais choisi de vous faire partager, car plus que la verve, le cynisme et le tunning, si une chose régit ma vie, c'est bien la musique.

Voili-voilou.

Aujourd'hui, Vendredi 13 Février, une chanson qui sent bon le soleil, le sable chaud, les monokinis et les bimbos brunies tattant le beach-volley que tu mattes impudamment caché derrière l'écran total de tes ray-ban et ta crème :


Découvrez Kaleidoscòpio!



Bisous.

mardi 10 février 2009

Le billet cinéma

Je vais pas souvent au cinéma alors quand j'y vais autant vous dire que j'en veux pour mon argent. Je crois que j'avais déjà dit ça il y a longtemps mais j'en ai rien à branler. Vous l'aurez compris, ce billet va parler de cinéma.
En deux jours je suis allé voir deux blockbusters américains : Walkyrie et l'Etrange Histoire de Benjamin Button (qu'on appelera Benjamin Button pour simplifier voir BB).

Je vais d'abord vous parler du moins bon, le premier.


Walkyrie, de Brian Synger.

5/10

Walkyrie c'est l'histoire du colonel nazi Stauffenberg ou un nom du genre, qui, avec d'autres potes nazis, veut renverser Hitler en l'assassinant pour mettre fin à la guerre et aux horreurs perpétrées par les nationaux-socialistes (on dira plus volontiers nazi, c'est plus pimpant). Autant dire que cette tentative (la 14ème et dernière dans la résistance allemande) d'assassiner Hitler nommée Opération Walkyrie a échoué, sinon la plupart de tes potes s'appeleraient Levy ou Goldstein.
Là est donc la principale difficulté du film, par la contradiction entre son genre et le scénario tracé d'avance. Walkyrie se veut un policier. Or, comment réussir à faire prendre la sauce d'une histoire dont on connaît déjà le dénouement ?
Bryan Singer aurait pu choisir de faire un film historique, mais il en a décidé autrement. C'est sous le signe du suspense que va s'orienter son film durant 2 heures. On voit peu à peu comment le plan se met en place, on tremble pour ces gros boches au gré des péripéties. Puis petit à petit on se détache du film, comme si l'intrigue était secondaire puisque connaissant le dénouement. De cette distance critique naît une nouvelle vision du film, où on peut plus apprécier le jeu des acteurs à sa juste mesure.
Tom Cruise, le personnage principal, est assez mauvais. On retiendra cette citation :

"Tom Cruise joue mal, même quand il est mort."

Les autres acteurs sont bons, surtout celui qui joue Jean-Pierre Hitler avec folie mélancolique.
Mais cette contradiction dans l'essence du film ne suffit pas à faire monter la sauce. On n'accroche pas, ou plus. Brian Synger échoue donc à faire tenir son polar sur un scénario historique en dépit des scènes spectaculaires, qui, avouons-le, nous émoustillent l'anus.
Déception donc. Mais en même temps un film avec ce gros connard de Tom Cruise ca me ferait mal au cul de l'aimer. Sauf Mission Impossible, mais spa pareil.

L'Etrange Histoire de Benjamin Button, de David Fincher
9/10

3 ans après Zodiac, Fincher, le réalisateur le plus surestimé de l'histoire du cinéma revient avec son gros blockbuster Benjamin Button à l'affiche bandante : Brad Pitt et Cate Blanchett.
Mais c'est surtout le scénario qui fait le plus mouiller : Benjamin Button, incarné par Brad Pitt, naît vieux. Et rajeunit, au lieu de vieillir. Une horloge biologique inversée donc, prétexte au burlesque, à la magie des effets spéciaux en image de synthèse à couper le souffle, mais surtout au grandiose et à la tristesse du temps qui passe, des adieux inéluctables.
En gros le film se base sur l'histoire d'amour entre deux personnes pour qui "la vie n'a pas le même sens". Pendant 2h45, on suit la vie de Benjamin Button, sans AUCUNE longueur et ses tribulations émaillées de rencontres amoureuses avec la MEUF de sa life. Le film est un bijou. Du genre qui s'achète et qui se conserve chez soi.
Visible par tous les âges, du divertissement à la philosophie (ouais le thème de la vieillesse, la jeunesse éternelle etc), il contentera tout le monde. Une atmosphère magique qui vous saisit dès le premier instant.
Fincher a su conserver son second degré si caractéristique qu'il avait su utiliser dans Fight Club, LE film générationnel s'il en existe un. Les acteurs jouent très bien, très juste. Brad Pitt est excellent. Incroyables performances du numériques qui donnent une impression saisissante de réalité. A noter deux trois plans ou on jurerait que Brad Pitt pose pour une pub pour un parfum. Sand doute des clins d'oeils.
En bref, ce film est une hymne à la vie, à l'amour, à la mort durant lequel on ne voit pas le temps passer, où on reste scotché à son siège, où l'on rit, où l'on pleure, où l'on tremble. On en sort plein, heureux, et avec l'impression d'en avoir appris un peu plus. Ce qui est rare pour un blockbuster.
David Fincher signe donc LE blockbuster de 2009. Sensible, beau.

Courrez-y.

mardi 3 février 2009

La playlist de Février is back in black dans les bacs.

Salut les ptits loupinous. Me revoici me revoilà avec la Playlist de Février, sous le signe de la neige et d'un truc vaguement éthéré vaporeux aérien posé. Sans oublier le funk, le groove, le flow et les grosses basses qui te donnent chaud à ton corps suant.

Vous y trouverez :

New Order : Eux, c'est anciennement les mecs de Joy Division qui en ont eu marre de faire du post-punk faut les comprendre cest relou alors ils se sont dits "on va faire du new-wave" avec des vieux bruits old school, créer Blue Monday en 1983, et devenir la meilleur vente de 45 tours de tout les temps en UK. Juste ultime et indémodable. Enfin si en fait, mais soo old school.

David Carretta : Lui, c'est un Toulousain avec une grosse moustache qui fait de l'italo-disco (des sons mouillés, poisseux, et des bips bips de l'espace) depuis 4-5 ans. Que ça, sans tenir compte des vulgaires modes passagères. Un gros son qui donne envie de gerber au bout de dix minutes mais tout est une question d'habitude et d'état de sobriété.

Jörg Burger : Lui ça doit être un Autrichien ou je ne sais quel godelureau vaguement Teuton. En fait il est sur la (très bonne) compilation annuelle (numéro 9) du label Kompakt, un truc Berlinois qui produit entre autre de la très bonne minimale et des trucs aériens éthérés. dont acte.

Dizee Rascal et Calvin Harris : gros rappeur west coast un peu relou feat. le mec qui a "créé le disco" ça peut que faire une grosse bombe.

Jokers of the scene, Miles Dyson, : La session gros sons saturés et grosses basses bien lourdes sans concessions.

Archive : sans déconner ces mecs là anglais tournent depuis 15 ans on leur donne le nom de trip-hop parce qu'on voit pas comment faire autrement mais au fond pas besoin de caractériser, ça déchire et ça te fait pleurer un peu.

Jedi Mind Tricks : un peu de hip-hop fun fun fun dans un monde de brut. Ouais. Ouais.

Santogold VS TEPR : Tepr c'est encore un de ces connards de vieux mecs français pseudo-hype de la french touch 2,5 qui remix des gros tubes et ça donne bien ?

Romanthony : Some new-rave avec un truc entêtant. Sans déconner la moitié des morceaux que je pose ici je connais absolument pas les artistes (j'ai pécho ça sur Fairtilizer).

Et pour finir, Pierre Desproges : OUAIS Pierre Desproges qui nous fait kiffer sa prose pour terminer cette playlist toute en langue française belle belle belle comme le jour.
 
LP