samedi 8 novembre 2008

Apologie de la flemme

Je ne fais rien, mais je le fais bien.

La flemme, ou cette délicieuse sensation de vide qui emplit le cerveau et tout le corps en les forçant à mettre de côté tout ce qui pourrait être rébarbatif, mais qui pourrait les rendre actifs.

La flemme, c'est un des avatars de la vacuité humaine : ce peut être masturbatoire ou profondément morose, mais c'est le plus souvent un mélange étrange des deux où le cerveau et le corps sont à la fois mûs (OUI JE SAIS PAS CONJUGUER LE VERBE MOUVOIR SALOPE) par un désir d'action bref un élan vital car le désir c'est la vie, mais entravés par le même désir de néant intellectuel de ce cerveau qui finalement s'autocensure.

Mais bon, finalement si j'écris sur ce blog, je me sors quelque part les doigts du CUL OUAIS DU CUL, pour mettre ma tête, si ce n'est mes doigts gourds en marche, et donc compenser ma flemme. Même si la flemme est le plus souvent l'ennemie du travail. Mais parfois son amie puisqu'à trop avoir la flemme on se retrouve au bord du désastre de l'accumulation de travail parfois en retard, ce qui pousse à travailler de manière compulsive.

Existe-t-il une corrélation négative entre la flemme et la douche ? Mes expériences passées le prouve car l'absence de douche durant une journée augmente de manière assez significative la non-action. Ce taux de non-action est d'autant plus décuplé par le coefficient horaire lorsque celui-ci dépasse midi au réveil.

Lalalala flemme je t'haimes.

Bon je m'arrête ici même si j'aurais eu des trucs encore mieux à dire... mais vous savez pourquoi.

2 commentaires:

Millie a dit…

Doit-on dire que ton article est endormant pour te montrer qu'on a aimé ou, du moins, que c'est un article efficace?

Poulet le jeune a dit…

Oui ! C'était pas le but à la base mais en le relisant il est harranssant de fatigue... je l'ai écrit complétement splashé comatant dans un canapé.

 
LP