Grand jeu de la semaine : sauras-tu retrouver en quoi s'est déguisé ce freak achalandé ? Attention, il y a un piège ! Le premier qui trouve tous les animaux gagne le meilleur tuyau pour se faire pleins de fric sur le net ! Attention, il y a un piège !
Lecteur vénéré, ici, tu trouveras de tout, mais surtout de rien. Alors si tu aimes te délecter de la vacuité humaine et te repaître de vide bloggesque, cet endroit est fait pour toi.
Ce beau matin d'été si doux: Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux,
Le ventre en l'air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d'exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande Nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint;
Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague Ou s'élançait en pétillant On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague, Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique, Comme l'eau courante et le vent, Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique Agite et tourne dans son van.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve, Une ébauche lente à venir Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète Nous regardait d'un oeil fâché, Epiant le moment de reprendre au squelette Le morceau qu'elle avait lâché.
- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure, A cette horrible infection, Etoile de mes yeux, soleil de ma nature, Vous, mon ange et ma passion!
Oui! telle vous serez, ô la reine des grâces, Apres les derniers sacrements, Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses, Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés!
2 commentaires:
Bonjour les enfants, c'est l'ami Rémi avec vous, et nous allons faire une chanson qui s'appelle : «La Ferme»
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C'est l'introduction...
D'abord il y a Norbert, le cerf
Et Jacouille la grenouille
Mitterand l'éléphant
Et Coluche l'autruche
Enfin, il y a Martin le pingouin
Bayrou le kangourou
Et Caissedépargne l'écureuil...
(Fatals Picards, La ferme)
Oh ! Oh, mais regardez là les enfants, cachés dans les fourrés, il y a aussi...
Yves le coq le phoque !!!
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