vendredi 16 janvier 2009

Joyeux Anniversaire merci merci merci

Aujourd'hui cela fait un an jour pour jour que oumagad.blogspot a commencé son petit bout de chemin. Sachant que la durée de vie moyenne d'un blog est d'environ 3 mois selon les sources de ta mère, Oumagad est déjà grabataire et versé dans la scatologie, ce qui n'est pas pour vous déplaire, hein, avouez. Mais si la qualité d'un blog ne se mesure pas à sa durée de vie mais au nombre de fois où le mot Mickaël Vendetta ou Damien Jean apparaît dedans, force est de constater que Oumagad fait partie des meilleurs, à l'instar de lapitchounettedu86.skyrock, ou gEnErati0nl0Ve678.skyrock, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Comme à chaque anniversaire, il est bien sûr habituel de dresser un bilan sur l'année écoulée. Ce qui est bien sûr une coutume purement occidentale issue de 150 ans de dépravations progressive, de foi en le progrès et de peur en l'avenir. Fêter le temps qui passe et le nombre d'année qui nous sépare de notre mort certaine est une coutume ô combien mortifère qui nous permet ainsi de glisser une citation de Pierre Desproges, qui n'était pas le dernier des cancéreux, "Un peu plus mort qu'hier, moins que demain." Mais, puisqu'Oumagad est provincial et que les provinciaux sont traditionnalistes, ne dérogeont pas à la tradition et engageons joyeusement le bilan, en éviter de marcher sur intestins palestiniens qui traînent ici et là.


Il est donc temps de faire un bilan sur ce blog, après 365 jours d'existence mais vu que mes outils d'analyse fonctionnent comme une prostate d'octogénaire, je peux pas vous faire de compte rendu sociologique de qui me lit. Ce qui ne va pas m'empêcher de le faire.
- une moyenne de 30 visiteurs uniques par jour.
- une moyenne de 27 nouveaux visiteurs par jour.
- une moyenne de 3 visiteurs qui lisent réellement ce blog, par jour.
- 90% des visiteurs tombent sur ce blog par le biais de mots-clés pornographiques comme "baise femme chauve", ou "grand père baise petite fille afrique", "elle dort la salope" ce qui signifie que environ 2500 sexes masculins turgescent ont vu mon blog pendant une micro seconde. Ce qui ne peut qu'être source d'une excitation malsaine et ambigue.
- des visiteurs du Canada jusqu'en Thaïlande, ce qui nous montre que la pornographie incestueuse, tout comme l'Amour, ne connaît pas de frontières.
Oumagad.blogspot semble ainsi s'adresser à un public masculin, porno compris. En dehors du porno, nous ne pouvons savoir réellement les statistiques.

Quand au but de ce blog, et à sa fonction, il est passé de médium propice à des réflexions d'adolescent contrit et torturé, à machine à engranger des visiteurs et du traffic, sans aucun succès d'ailleurs, versant ainsi dans le consensualisme le plus profond, à base de vidéo débiles, de liens vers des sites débiles, ou de découvertes musicales, critiques cinéma et tant d'autres choses autant répandues sur la toile que les MST sur une prostituée mineure consentante dans la même pièce qu'une équipe de foot universitaire pendant 10 jours. Quelques billets montrent encore une certaine volonté d'intellectualisation du contenu, mais c'est rare et c'est surtout très fatiguant et superficiel aussi, dans le fond. Le rythme de publication d'est billet s'est accru à partir d'octobre, donnant ainsi une deuxième naissance au blog.

La question qui se pose est alors : pourquoi faire ce blog, si ce n'est pas pour raconter ma vie, ni pour exposer mes réflexions, ni pour vous donner pleins de bons plans, si ce n'est les trois à la fois ? Il n'y a pas de réponse puisque le fait de bloguer tout comme le médium même du blog est tellement éphémère et immatériel et futile et répandu qu'il est devenu le symbole d'une génération nihiliste, dépassée, ennuyée et triste qui encule à sec tout autre média traditionnel. Non en fait j'en sais rien c'était juste le quota d'intellectualisation nécessaire au billet.

Pour finir et pour compenser la morne et chiante froideur de ce billet, voici une image de circontance de deux individus cacochymes que la flamme du désir lubrique et de la dépravation décomplexée semble toujours habiter (comme le dit Jean-Marie Belmondo "OUI, je BANDE ENCORE") matérialisée par ce gros gâteau rempli de cocaïne et de boules de geïsha.





Ici Niort, à vous les studios.

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LP